Salut les cousines!
Je mets un beau gros sourire mais, je vous avoue qu'il est un peu forcé... Pas que je ne vous aime pas.. non non non!
Plutôt que je suis complètement à plat.
Bien des choses se sont passées depuis ma dernière visite ici.
Premièrement, je suis allée voir mon généraliste avec mon conjoint. Car, il pouvait me seconder dans mon argumentation pour que mon médecin accepte de m'arrêter.
On dirait qu'à chaque fois que je lui rend visite, c'est comme une plaidoirie

Je dois toujours le convaincre. Et il vient un temps où, dans ma plaidoirie, le doute s'installe et je ne sais plus quoi dire pour vendre mon point

Donc, avec mon amour, j'ai pu me tenir droite et il m'aidait lorsque je ne savais plus trop quoi dire. Ce qu'il est merveilleux mon amour
Donc, arrêt de travail depuis la deuxième semaine d'avril. Il y va un mois à la fois... Donc, je dois recommencer ma plaidoirie à chaque visite

C'est comme s'il ne se rappelait plus de moi et que je dois tout lui réexpliquer... Du coup, quand je suis retournée le voir à la fin du mois d'avril afin qu'il poursuive mon arrêt, je suis ressortie du bureau en pleure. Il me déçoit tellement par son manque d'empathie. Il ne me considère pas dans ma globalité. Et il est là le problème.
Mes douleurs sont toujours présentes. Malgré le lyrica ( pour la fibro ), qui a réglé une partie des douleurs inexpliquée auparavant.
Chaque journée est un combat. Mes jambes et mes hanches me font tellement souffrir.
Je sais que vous comprenez mais, mon généraliste lui, n'y comprends rien et en fait, je pense qu'il trouve mon cas un peu trop complexe pour lui.
Ce n'est pas le genre de médecin à se pencher sur un patient, à étudier le dossier et à essayer de trouver la cause. Vous voyez ?
Lorsque je suis partie de son bureau, j'ai bien compris que je n'irais pas loin avec lui. En plus, il a décidé, sans explications, de m'arrêter mes anti-douleurs
C'est LE médicament qui me permet d'accomplir une journée quasi normale. Sans lui, je peine à faire les repas...
J'en suis donc là. Plus de calmant, un médecin qui en a ras le bol de mon cas, des plaidoiries à chaque mois pour mes arrêts de travail... pff
Pas besoin de vous dire que le moral est en train de me lâcher.
Et c'est dur.. bon dieu que c'est dur. Mon amour a bien beau m'aimer de tout son coeur, mais je le vois bien qu'il ne trouve pas ça facile.
Et l'entourage.. On dirait que c'est lorsqu'on a le plus besoin du soutient de nos proches que ceux-ci se tassent.
Je ne sais pas si c'est parce qu'ils se sentent impuissants ou s'il sont fatigués de nous entendre et de nous voir souffrir...
Voilà donc que je me retrouve seule, face à moi-même.
Je me rappelle avoir vu un film dans lequel la personne était au prise avec une maladie invalidante. Et la phrase suivante m'avait touchée : "Au fil du temps, on se rend bien compte que nous sommes seuls pour faire face à la vie ". Ce n'est pas négatif mais, je pense que réellement, cette affirmation est bien vraie.
Donc, un matin, je me suis levée et j'étais vraiment atterrée. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps ce jour là. Et, j'ai décidé de parler à mes guides. Je ne sais pas si vous croyez que vous avez des guides qui veillent sur vous de là haut, mais moi si. Et heureusement car, je ne saurais trop à quoi me rattacher sinon. Alors, je leur ai demandé de l'aide, de m'éclairer, de m'aider à comprendre et à me monter le chemin et à me donner le moyen de me sortir de ce moment ...
Le lendemain, ma grande amie m'a appelée. Elle m'a alors donné une idée de génie.. Son médecin généraliste est une vraie perle, un passionné, un humain incroyable. Et c'est là qu'elle m'a dit : " Marie, je ne sais pas par quel moyen nous allons y arriver, mais je vais faire en sorte qu'il te prenne comme patiente ".

Wow! Quelle merveilleuse idée! C'est pas simple ici car les généralistes ont des listes d'attente... mais, c'est un début. Je me suis dit : " Voilà le chemin! "
Dans l'après-midi, ma cousine, ( qui reste à Montréal et que je vois rarement mais, nous avons toujours eu un lien spécial ) m'appelle ...

Wow! ça m'a tellement fait du bien de lui parler!
Et voilà qu'aujourd'hui, je reçois l'appel de la soeur de ma grande amie qui me dit qu'elle a un cours de taekwondo avec le super docteur en question et qu'elle aimerait lui parler de moi.
Donc, j'ai fait une belle lettre, pour me présenter, expliquer mon cas, etc. Et elle va lui remettre ce soir ou demain!!!
Ouff! Toute qu'une histoire pour finalement vous dire que : Il y a toujours de l'espoir!!!
Aussi, j'ai commencé le simponi il y a deux semaines ( à la place de l'humira ). J'ai déjà une diminution très importante sur mes sites d'inflammation.
Et vous, comment allez-vous?
Je vais prendre le temps de toute vous lire aujourd'hui sans faute!
Je vous envoie une bonne grosse bise du québec
