LA RETRAITE
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Re: LA RETRAITE
Dernières infos retraites reçues 02/08/2011
Retraite à taux plein : publication du décret portant la durée d'assurance à 41,5 ans pour la génération 1955
- Le décret qui allonge la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d'une pension de retraite sans décote (et la durée de services et bonifications nécessaire pour obtenir le pourcentage maximum d'une pension civile ou militaire de retraite pour les fonctionnaires) à 166 trimestres pour les assurés nés en 1955, est sorti au JO du 1er août 2011. La loi de 2003 stipule que les gains d'espérance de vie à 60 ans doivent se répartir entre un allongement de la vie professionnelle pour les deux tiers et de la retraite pour un tiers. En juillet, une étude de l'Insee estimait que l'espérance de vie à 60 ans s'élevait à 24,42 ans pour la génération 1955, en progression de 0,17 an par rapport à l'année précédente, ce qui justifie, pour atteindre le ratio de référence, de relever la durée d'assurance requise d'un trimestre supplémentaire. Par ailleurs, en application de la loi de réforme des retraites du 9 novembre 2010, le départ à la retraite aura lieu au plus tôt à 61 ans et 8 mois, pour cette génération née en 1955, c'est-à-dire en 2016 ou 2017. Lors de l'annonce de l'allongement de la durée de cotisation le 5 juillet dernier par Xavier Bertrand, les syndicats avaient dénoncé la dureté du système de retraite français qui agit à la fois sur la durée de cotisation et sur l'âge légal.
> Décret n° 2011-916 du 1er août 2011 (voir rubrique "veille réglementaire")
BRIAND 9/08/2011
Retraite à taux plein : publication du décret portant la durée d'assurance à 41,5 ans pour la génération 1955
- Le décret qui allonge la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d'une pension de retraite sans décote (et la durée de services et bonifications nécessaire pour obtenir le pourcentage maximum d'une pension civile ou militaire de retraite pour les fonctionnaires) à 166 trimestres pour les assurés nés en 1955, est sorti au JO du 1er août 2011. La loi de 2003 stipule que les gains d'espérance de vie à 60 ans doivent se répartir entre un allongement de la vie professionnelle pour les deux tiers et de la retraite pour un tiers. En juillet, une étude de l'Insee estimait que l'espérance de vie à 60 ans s'élevait à 24,42 ans pour la génération 1955, en progression de 0,17 an par rapport à l'année précédente, ce qui justifie, pour atteindre le ratio de référence, de relever la durée d'assurance requise d'un trimestre supplémentaire. Par ailleurs, en application de la loi de réforme des retraites du 9 novembre 2010, le départ à la retraite aura lieu au plus tôt à 61 ans et 8 mois, pour cette génération née en 1955, c'est-à-dire en 2016 ou 2017. Lors de l'annonce de l'allongement de la durée de cotisation le 5 juillet dernier par Xavier Bertrand, les syndicats avaient dénoncé la dureté du système de retraite français qui agit à la fois sur la durée de cotisation et sur l'âge légal.
> Décret n° 2011-916 du 1er août 2011 (voir rubrique "veille réglementaire")
BRIAND 9/08/2011
Re: LA RETRAITE
LA RETRAITE
juste un conseil, suite à ce que j'ai entendu la semaine passée, il semblerait que la CPAM s'opposerait à
certaines prolongations d'arrêts maladie et voudrait rapidement mettre les malades en retraite avec un peu
d'avance.... Une personne m'a affirmé, avec la nouvelle réglementation il lui manque quelques mois et elle perdrait 200 euros par mois.
Evidemment tout cela reste à vérifier mais prudence quand même et informez-vous si vous êtes dans ce cas.
BRIAND
juste un conseil, suite à ce que j'ai entendu la semaine passée, il semblerait que la CPAM s'opposerait à
certaines prolongations d'arrêts maladie et voudrait rapidement mettre les malades en retraite avec un peu
d'avance.... Une personne m'a affirmé, avec la nouvelle réglementation il lui manque quelques mois et elle perdrait 200 euros par mois.
Evidemment tout cela reste à vérifier mais prudence quand même et informez-vous si vous êtes dans ce cas.
BRIAND
Re: LA RETRAITE
RETRAITE
Un précieux décret pour les mères et les pères
Chaque enfant donne droit à des trimestres supplémentaires pour le calcul de la retraite.
Trimestres le plus souvent attribués aux mères de famille pour les enfants nés avant 2010. Et si les parents souhaitent se partager ces trimestres ? , Et s'ils ont cotisé cotisé à différnets règimes de retraites.
Le décret n° 2011-601 du 27 mai 2011 apporte les réponses ( hors parents dans la fonction publique ). Nous en reparlerons ......peut-être à Lille.
BRIAND.
Un précieux décret pour les mères et les pères
Chaque enfant donne droit à des trimestres supplémentaires pour le calcul de la retraite.
Trimestres le plus souvent attribués aux mères de famille pour les enfants nés avant 2010. Et si les parents souhaitent se partager ces trimestres ? , Et s'ils ont cotisé cotisé à différnets règimes de retraites.
Le décret n° 2011-601 du 27 mai 2011 apporte les réponses ( hors parents dans la fonction publique ). Nous en reparlerons ......peut-être à Lille.
BRIAND.
Re: LA RETRAITE
La retraite mon grand casse-tête du moment: IDE fonction publique catégorie B née en 57, la personne qui s'occupe des départs en retraite au boulot est incapable à l'heure actuelle de me dire combien de temps il me reste à faire, au mois de juin c'était 55 ans et 8 mois mais maintenant???? Du coup va falloir que j'essaye au maximum de tenir au boulot en mi-temps thérapeutique limité à 6 mois, mais après??? Heureusement que pour l'instant on envisage que de me faire lire des enregistrements car avec mes doses de tramadol qui me perturbe la mémoire je trouverai dangereux de m'occuper de patients avec le risque de me retrouver en garde à vue tous les jours pour mise en danger de la vie d'autrui voir pire...
Re: LA RETRAITE
Personnes âgées : la revalorisation des pensions est une priorité disent les syndicats
Appel à manifestation pour le 6 octobre
Le niveau des pensions de retraites, en constante érosion, doit devenir une priorité, alors qu'il est passé au second plan jusqu'ici derrière l'âge de départ et la durée de cotisation, ont affirmé mardi 20 septembre, des représentants syndicaux lors d'un colloque parlementaire.
"C'est un enjeu fondamental", a déclaré Danièle Karniewicz (CFE-CGC), présidente du conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), à l'issue des "7èmes rencontres parlementaires sur les retraites", organisées alors que la loi sur la réforme des retraites du 9 novembre 2010 va bientôt fêter sa première bougie.
"A chaque réforme, trop souvent l'ajustement se fait à la baisse sur le niveau des pensions mais sans le dire, et cela se fait progressivement et fortement dans le temps", a-t-elle expliqué.
Selon elle, les retraites de base des salariés du privé, versées aujourd'hui par la Cnav, ne représentent plus que 43% des salaires qu'ils touchaient en activité, alors que ce pourcentage était de 50% ces vingt dernières années (pour les salaires sous le plafond de la Sécurité sociale, qui est actuellement proche de 2.900 euros).Si la tendance se poursuit ce pourcentage tombera à 35%, a-t-elle dit.
"La tendance lourde est à une baisse des retraites moyennes", a déclaré pour sa part au cours du colloque Jean-Louis Malys, spécialiste des retraites à la CFDT, faisant valoir que le système de répartition, que le gouvernement a indiqué vouloir préserver en réalisant la réforme de 2010, ne garantit pas en soi le niveau des pensions.
Le taux de remplacement, c'est-à-dire le pourcentage du revenu d'activité que l'on touche à la retraite est en moyenne de 72% pour les salariés du privé (retraites complémentaires comprises), avec de fortes disparités. Il est de 85% pour un salarié qui aura effectué sa carrière au niveau du smic.
La loi sur les retraites de l'an dernier a principalement reculé l'âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans et celui pour toucher une pension à taux plein de 65 à 67 ans.
Le recul s'effectue tous les quatre mois jusqu'en 2018, année au cours de laquelle le régime général des retraites est censé revenir à l'équilibre. Les premiers salariés concernés en 2011 par la réforme ont été ceux nés après la 1er juillet 1951.
Les syndicats veulent appeler à une journée d'action nationale pour le 6 octobre pour dénoncer le plan anti crise du gouvernement.
Cette manifestation "à caractère national aura lieu à Paris, de la place de la Bastille à la place de la Nation. D’autres manifestations se dérouleront dans les départements éloignés de Paris", précise l'UNSA.
information '' AGEVILLAGE '' YM mis à jour le 26/09/2011
Appel à manifestation pour le 6 octobre
Le niveau des pensions de retraites, en constante érosion, doit devenir une priorité, alors qu'il est passé au second plan jusqu'ici derrière l'âge de départ et la durée de cotisation, ont affirmé mardi 20 septembre, des représentants syndicaux lors d'un colloque parlementaire.
"C'est un enjeu fondamental", a déclaré Danièle Karniewicz (CFE-CGC), présidente du conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), à l'issue des "7èmes rencontres parlementaires sur les retraites", organisées alors que la loi sur la réforme des retraites du 9 novembre 2010 va bientôt fêter sa première bougie.
"A chaque réforme, trop souvent l'ajustement se fait à la baisse sur le niveau des pensions mais sans le dire, et cela se fait progressivement et fortement dans le temps", a-t-elle expliqué.
Selon elle, les retraites de base des salariés du privé, versées aujourd'hui par la Cnav, ne représentent plus que 43% des salaires qu'ils touchaient en activité, alors que ce pourcentage était de 50% ces vingt dernières années (pour les salaires sous le plafond de la Sécurité sociale, qui est actuellement proche de 2.900 euros).Si la tendance se poursuit ce pourcentage tombera à 35%, a-t-elle dit.
"La tendance lourde est à une baisse des retraites moyennes", a déclaré pour sa part au cours du colloque Jean-Louis Malys, spécialiste des retraites à la CFDT, faisant valoir que le système de répartition, que le gouvernement a indiqué vouloir préserver en réalisant la réforme de 2010, ne garantit pas en soi le niveau des pensions.
Le taux de remplacement, c'est-à-dire le pourcentage du revenu d'activité que l'on touche à la retraite est en moyenne de 72% pour les salariés du privé (retraites complémentaires comprises), avec de fortes disparités. Il est de 85% pour un salarié qui aura effectué sa carrière au niveau du smic.
La loi sur les retraites de l'an dernier a principalement reculé l'âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans et celui pour toucher une pension à taux plein de 65 à 67 ans.
Le recul s'effectue tous les quatre mois jusqu'en 2018, année au cours de laquelle le régime général des retraites est censé revenir à l'équilibre. Les premiers salariés concernés en 2011 par la réforme ont été ceux nés après la 1er juillet 1951.
Les syndicats veulent appeler à une journée d'action nationale pour le 6 octobre pour dénoncer le plan anti crise du gouvernement.
Cette manifestation "à caractère national aura lieu à Paris, de la place de la Bastille à la place de la Nation. D’autres manifestations se dérouleront dans les départements éloignés de Paris", précise l'UNSA.
information '' AGEVILLAGE '' YM mis à jour le 26/09/2011
Re: LA RETRAITE
Le 6 octobre, les retraités manifesteront pour leur pension et pour une prestation autonomie universelle
Mise en ligne : 4 octobre 2011
Les retraités seront dans la rue de nombreuses ville de France jeudi prochain, le 6 octobre, à l’appel de l’’intersyndicale des retraités (Ugr-Cgt, Ucr-Cfdt, Unar-Cftc, Ucr-Fo, Unsa Retraités...). Ces organisations mobilisent sur une plateforme commune avec deux points principaux.
Sur la dépendance d’abord, elles demandent la création d’une prestation universelle de compensation de la perte d’autonomie (quel que soit l’âge) et exigent que la dépendance doit être prise en charge, dans le cadre de la Sécurité sociale, par la solidarité nationale.
Le deuxième pôle des revendications des retraités portent sur le pouvoir d’achat. Les syndicats demandent une « augmentation significative des retraites, en particulier pour les basses retraites, un minimum de pension au niveau du Smic et une nouvelle modalité d’indexation » des pensions.
Les retraités font valoir que près de 5 millions d’entre eux vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté – avec des pensions de 600 à 900 euros par mois – et qu’ils seront les premières victimes de l’austérité programmée.
Pour ce qui est de la perte d’autonomie, ils s’inquiètent du report des décisions sur la dépendance alors que les structures et associations de maintien à domicile sont en difficulté pour soutenir les personnes âgées dans leur vie quotidienne.
Autre problème : la réforme des retraites a laissé sans ressources des chômeurs de longue durée qui ont les annuités de cotisation pour partir en retraite mais pas l’âge légal. Une situation liée à la suppression de l’allocation équivalent retraite (Aer) au moment de la réforme.
Effet des manifestations annoncées ? Xavier Bertrand a annoncé lundi qu’il rétablissait l’Aer – elle s’appellera désormais « allocation transitoire de solidarité, Ats ». Sa suppression était « une injustice » a admit le ministre. Les retraités en attente percevront au maximum 1 000 euros mensuels pour faire la jonction.
Cette allocation a été supprimée puis rétablie trois fois au cours des cinq dernières années.
Merci " VIVA " pour cette information
BRIAND
Mise en ligne : 4 octobre 2011
Les retraités seront dans la rue de nombreuses ville de France jeudi prochain, le 6 octobre, à l’appel de l’’intersyndicale des retraités (Ugr-Cgt, Ucr-Cfdt, Unar-Cftc, Ucr-Fo, Unsa Retraités...). Ces organisations mobilisent sur une plateforme commune avec deux points principaux.
Sur la dépendance d’abord, elles demandent la création d’une prestation universelle de compensation de la perte d’autonomie (quel que soit l’âge) et exigent que la dépendance doit être prise en charge, dans le cadre de la Sécurité sociale, par la solidarité nationale.
Le deuxième pôle des revendications des retraités portent sur le pouvoir d’achat. Les syndicats demandent une « augmentation significative des retraites, en particulier pour les basses retraites, un minimum de pension au niveau du Smic et une nouvelle modalité d’indexation » des pensions.
Les retraités font valoir que près de 5 millions d’entre eux vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté – avec des pensions de 600 à 900 euros par mois – et qu’ils seront les premières victimes de l’austérité programmée.
Pour ce qui est de la perte d’autonomie, ils s’inquiètent du report des décisions sur la dépendance alors que les structures et associations de maintien à domicile sont en difficulté pour soutenir les personnes âgées dans leur vie quotidienne.
Autre problème : la réforme des retraites a laissé sans ressources des chômeurs de longue durée qui ont les annuités de cotisation pour partir en retraite mais pas l’âge légal. Une situation liée à la suppression de l’allocation équivalent retraite (Aer) au moment de la réforme.
Effet des manifestations annoncées ? Xavier Bertrand a annoncé lundi qu’il rétablissait l’Aer – elle s’appellera désormais « allocation transitoire de solidarité, Ats ». Sa suppression était « une injustice » a admit le ministre. Les retraités en attente percevront au maximum 1 000 euros mensuels pour faire la jonction.
Cette allocation a été supprimée puis rétablie trois fois au cours des cinq dernières années.
Merci " VIVA " pour cette information
BRIAND
Re: LA RETRAITE
Réforme des retraites : les cas particuliers passés au crible
Mise en ligne : 3 octobre 2011
Malgré la forte et légitime contestation de l’opinion publique, la réforme des retraites est entrée en vigueur le 1er juillet dernier. Les deux principales mesures, véritable source de régression sociale, ont pour effet de porter l’âge de départ légal à la retraite à 62 ans, et « l’âge du taux plein » à 67 ans. Certaines situations permettent cependant d’échapper au recul de ces deux bornes d’âge. Voici le détail de ces cas particuliers.
Les carrières longues
Jusqu’à présent, les travailleurs ayant commencé leur carrière à un jeune âge (c’est-à-dire avant leurs 18 ans) pouvaient prendre leur retraite à 56, 58 ou 59 ans en fonction du nombre de trimestres qu’ils avaient validés et cotisés. Avec l’entrée en vigueur de la loi de réforme, ces seuils vont être progressivement augmentés (au rythme de 4 mois par an), mais sans dépasser les 60 ans, ce qui aboutira, pour les personnes nées à partir de 1960, à deux nouveaux seuils d’âge de départ à la retraite qui sont de 58 et 60 ans.
Pour bénéficier de ce dispositif, un assuré doit remplir trois conditions :
▶ avoir validé huit trimestres de plus que ce qui est nécessaire pour avoir le taux plein,
▶ avoir cotisé un nombre de trimestres qui soit au moins égal au nombre de trimestres à valider pour avoir le taux plein,
▶ avoir validé 5 trimestres avant l’âge de 16, 17 ou 18 ans.
Les travailleurs soumis à un facteur de pénibilité
Pour prendre en compte la difficulté de certaines professions et les conséquences qu’elles peuvent avoir sur la santé, il a été prévu que certains travailleurs puissent prendre leur retraite à taux plein à 60 ans dès lors qu’ils peuvent justifier de la pénibilité de leur carrière. Sont admis dans ce dispositif les assurés qui justifient d’une incapacité permanente d’au moins 20 % au titre d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail ayant entraîné des lésions identiques à celles d’une maladie professionnelle (ce taux peut parfois être atteint par l’addition de plusieurs taux d’incapacité permanente, dont au minimum un doit être supérieur à 10 %).
Peuvent également bénéficier de ce dispositif, après décision d’une commission pluridisciplinaire, les assurés qui justifient d’une incapacité permanente comprise entre 10 et 20 % (au titre d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail, comme précédemment), à condition de pouvoir justifier qu’ils ont été exposés, pendant une durée minimum de 17 ans, à un ou plusieurs facteurs de risque professionnels (fixés à l’article D. 4121-5 du Code du travail). La commission délibère et se détermine ensuite en appréciant l’effectivité du lien entre l’incapacité permanente et la réalité de l’exposition aux risques professionnels.
Les cas d’inaptitude au travail
Les personnes dont l’incapacité de travail est d’au moins 50 % sont considérées comme inaptes au travail et peuvent par conséquent bénéficier d’une retraite à taux plein dès l’âge de départ légal à la retraite, c’est-à-dire 62 ans pour les personnes nées à partir de 1956. Cette inaptitude doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse de retraite, sauf pour :
▶ les personnes reconnues invalides avant 60 ans,
▶ les titulaires d’une pension d’invalidité,
▶ les titulaires d’une retraite de veuf ou de veuve substituée à une pension d’invalidité de veuf ou de veuve,
▶ les titulaires de l’allocation aux adultes handicapés (Aah),
▶ les titulaires de la carte d’invalidité reconnaissant au moins 80 % d’incapacité permanente.
Les personnes handicapées
Toutes les personnes souffrant d’un handicap pourront bénéficier d’une retraite à taux plein à 65 ans, quel que soit le nombre de trimestres validés. D’autre part, en ce qui concerne la retraite anticipée pour les travailleurs handicapés, la seule modification est que le dispositif n’est plus uniquement ouvert aux seules personnes handicapées atteintes d’une incapacité permanente d’au moins 80 %, mais aussi à celles qui sont reconnues comme travailleurs handicapés par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (Cdaph). Les conditions d’âge et de durée d’assurance prévues restent donc inchangées. Ainsi, un assuré pourra prendre sa retraite entre 55 et 59 ans en fonction du nombre de trimestres qu’il a validés et cotisés alors qu’il était atteint d’une incapacité permanente d’au moins 80 % ou qu’il était reconnu comme travailleur handicapé.
Les parents d’enfants handicapés
Les parents d’enfants handicapés pourront bénéficier d’une retraite à taux plein dès 65 ans, quel que soit le nombre de trimestres qu’ils ont validés, à condition :
▶ d’avoir validé au moins un trimestre au titre de la majoration d’assurance pour enfants handicapés,
▶ d’avoir été salarié ou aidant familial de leur enfant handicapé pendant au moins 30 mois et d’avoir bénéficié de l’aide humaine au titre de la prestation de compensation du handicap. n Les parents de trois enfants Une règle transitoire, qui ne s’applique qu’aux personnes nées entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1955, permet à un assuré de prétendre à une retraite à taux plein dès 65 ans à condition :
▶ d’avoir eu ou élevé au moins trois enfants (sont considérés comme ayant été élevés les enfants qui ont été à la charge de l’assuré pendant au moins neuf ans avant leur seizième anniversaire),
▶ d’avoir interrompu ou réduit son activité professionnelle à la suite de l’arrivée d’un des enfants,
▶ d’avoir validé au moins huit trimestres pleins avant cette interruption ou toute réduction d’activité.
Les allocataires de la « préretraite amiante »
C’est la seule catégorie d’assurés qui ne subit pas de changement après l’entrée en vigueur de cette réforme. L’âge d’accès à cette préretraite reste inchangé (entre 50 et 60 ans selon les situations), et l’allocation continue d’être versée jusqu’à ce que l’assuré ait validé suffisamment de trimestres pour prétendre à une retraite à taux plein, au plus tôt à 60 ans et au plus tard à 65 ans.
Remerciements à Mr Sylvain Gisclard et toute l'équipe de '' VIVA''
BRIAND
Mise en ligne : 3 octobre 2011
Malgré la forte et légitime contestation de l’opinion publique, la réforme des retraites est entrée en vigueur le 1er juillet dernier. Les deux principales mesures, véritable source de régression sociale, ont pour effet de porter l’âge de départ légal à la retraite à 62 ans, et « l’âge du taux plein » à 67 ans. Certaines situations permettent cependant d’échapper au recul de ces deux bornes d’âge. Voici le détail de ces cas particuliers.
Les carrières longues
Jusqu’à présent, les travailleurs ayant commencé leur carrière à un jeune âge (c’est-à-dire avant leurs 18 ans) pouvaient prendre leur retraite à 56, 58 ou 59 ans en fonction du nombre de trimestres qu’ils avaient validés et cotisés. Avec l’entrée en vigueur de la loi de réforme, ces seuils vont être progressivement augmentés (au rythme de 4 mois par an), mais sans dépasser les 60 ans, ce qui aboutira, pour les personnes nées à partir de 1960, à deux nouveaux seuils d’âge de départ à la retraite qui sont de 58 et 60 ans.
Pour bénéficier de ce dispositif, un assuré doit remplir trois conditions :
▶ avoir validé huit trimestres de plus que ce qui est nécessaire pour avoir le taux plein,
▶ avoir cotisé un nombre de trimestres qui soit au moins égal au nombre de trimestres à valider pour avoir le taux plein,
▶ avoir validé 5 trimestres avant l’âge de 16, 17 ou 18 ans.
Les travailleurs soumis à un facteur de pénibilité
Pour prendre en compte la difficulté de certaines professions et les conséquences qu’elles peuvent avoir sur la santé, il a été prévu que certains travailleurs puissent prendre leur retraite à taux plein à 60 ans dès lors qu’ils peuvent justifier de la pénibilité de leur carrière. Sont admis dans ce dispositif les assurés qui justifient d’une incapacité permanente d’au moins 20 % au titre d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail ayant entraîné des lésions identiques à celles d’une maladie professionnelle (ce taux peut parfois être atteint par l’addition de plusieurs taux d’incapacité permanente, dont au minimum un doit être supérieur à 10 %).
Peuvent également bénéficier de ce dispositif, après décision d’une commission pluridisciplinaire, les assurés qui justifient d’une incapacité permanente comprise entre 10 et 20 % (au titre d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail, comme précédemment), à condition de pouvoir justifier qu’ils ont été exposés, pendant une durée minimum de 17 ans, à un ou plusieurs facteurs de risque professionnels (fixés à l’article D. 4121-5 du Code du travail). La commission délibère et se détermine ensuite en appréciant l’effectivité du lien entre l’incapacité permanente et la réalité de l’exposition aux risques professionnels.
Les cas d’inaptitude au travail
Les personnes dont l’incapacité de travail est d’au moins 50 % sont considérées comme inaptes au travail et peuvent par conséquent bénéficier d’une retraite à taux plein dès l’âge de départ légal à la retraite, c’est-à-dire 62 ans pour les personnes nées à partir de 1956. Cette inaptitude doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse de retraite, sauf pour :
▶ les personnes reconnues invalides avant 60 ans,
▶ les titulaires d’une pension d’invalidité,
▶ les titulaires d’une retraite de veuf ou de veuve substituée à une pension d’invalidité de veuf ou de veuve,
▶ les titulaires de l’allocation aux adultes handicapés (Aah),
▶ les titulaires de la carte d’invalidité reconnaissant au moins 80 % d’incapacité permanente.
Les personnes handicapées
Toutes les personnes souffrant d’un handicap pourront bénéficier d’une retraite à taux plein à 65 ans, quel que soit le nombre de trimestres validés. D’autre part, en ce qui concerne la retraite anticipée pour les travailleurs handicapés, la seule modification est que le dispositif n’est plus uniquement ouvert aux seules personnes handicapées atteintes d’une incapacité permanente d’au moins 80 %, mais aussi à celles qui sont reconnues comme travailleurs handicapés par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (Cdaph). Les conditions d’âge et de durée d’assurance prévues restent donc inchangées. Ainsi, un assuré pourra prendre sa retraite entre 55 et 59 ans en fonction du nombre de trimestres qu’il a validés et cotisés alors qu’il était atteint d’une incapacité permanente d’au moins 80 % ou qu’il était reconnu comme travailleur handicapé.
Les parents d’enfants handicapés
Les parents d’enfants handicapés pourront bénéficier d’une retraite à taux plein dès 65 ans, quel que soit le nombre de trimestres qu’ils ont validés, à condition :
▶ d’avoir validé au moins un trimestre au titre de la majoration d’assurance pour enfants handicapés,
▶ d’avoir été salarié ou aidant familial de leur enfant handicapé pendant au moins 30 mois et d’avoir bénéficié de l’aide humaine au titre de la prestation de compensation du handicap. n Les parents de trois enfants Une règle transitoire, qui ne s’applique qu’aux personnes nées entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1955, permet à un assuré de prétendre à une retraite à taux plein dès 65 ans à condition :
▶ d’avoir eu ou élevé au moins trois enfants (sont considérés comme ayant été élevés les enfants qui ont été à la charge de l’assuré pendant au moins neuf ans avant leur seizième anniversaire),
▶ d’avoir interrompu ou réduit son activité professionnelle à la suite de l’arrivée d’un des enfants,
▶ d’avoir validé au moins huit trimestres pleins avant cette interruption ou toute réduction d’activité.
Les allocataires de la « préretraite amiante »
C’est la seule catégorie d’assurés qui ne subit pas de changement après l’entrée en vigueur de cette réforme. L’âge d’accès à cette préretraite reste inchangé (entre 50 et 60 ans selon les situations), et l’allocation continue d’être versée jusqu’à ce que l’assuré ait validé suffisamment de trimestres pour prétendre à une retraite à taux plein, au plus tôt à 60 ans et au plus tard à 65 ans.
Remerciements à Mr Sylvain Gisclard et toute l'équipe de '' VIVA''
BRIAND
Re: LA RETRAITE
Mes excuses au couple de ST-Herblain concernant la retraite.
J'ai la réponse mais, J'ai égaré votre numéro de téléphone.
Si vous regardez le forum merci de m'envoyer un é-mail ou me rappeler mardi soir.
Demain lundi absent pour réunion
Bien cordialement
BRIAND
J'ai la réponse mais, J'ai égaré votre numéro de téléphone.
Si vous regardez le forum merci de m'envoyer un é-mail ou me rappeler mardi soir.
Demain lundi absent pour réunion
Bien cordialement
BRIAND
Re: LA RETRAITE
Votre relevé de situation individuelle est en ligne !
02/01/2012
Nouveauté 2012 : un relevé en ligne qui récapitule vos droits dans l’ensemble de vos régimes de retraite, y compris les complémentaires.
Notre site vous proposait déjà la consultation gratuite de votre "relevé de carrière" dans notre régime. Désormais, vous pouvez également consulter le "relevé de situation individuelle", qui retrace l’ensemble de votre carrière professionnelle en listant le nombre de trimestres et de points acquis auprès des régimes de retraite obligatoire de base et complémentaire.
Ce nouveau service marque une nouvelle étape dans le droit à l’information de chaque citoyen sur sa retraite. Au-delà de notre site, ce relevé peut faire l'objet d'une demande sur les sites internet de vos différents organismes de retraite obligatoire. Parallèlement, il continue d'être adressé systématiquement par courrier aux assurés de 35, 40, 45 et 50 ans.
Pour obtenir votre relevé de situation individuelle sur notre site, utiliser notre service en ligne Visualiser votre carrière/Demander votre relevé de situation individuelle. Pour cela, il vous suffit de vous inscrire, si ce n’est pas encore le cas, à nos services en ligne. Un mot de passe vous sera communiqué par courriel..............................
BRIAND 8/01/2012
02/01/2012
Nouveauté 2012 : un relevé en ligne qui récapitule vos droits dans l’ensemble de vos régimes de retraite, y compris les complémentaires.
Notre site vous proposait déjà la consultation gratuite de votre "relevé de carrière" dans notre régime. Désormais, vous pouvez également consulter le "relevé de situation individuelle", qui retrace l’ensemble de votre carrière professionnelle en listant le nombre de trimestres et de points acquis auprès des régimes de retraite obligatoire de base et complémentaire.
Ce nouveau service marque une nouvelle étape dans le droit à l’information de chaque citoyen sur sa retraite. Au-delà de notre site, ce relevé peut faire l'objet d'une demande sur les sites internet de vos différents organismes de retraite obligatoire. Parallèlement, il continue d'être adressé systématiquement par courrier aux assurés de 35, 40, 45 et 50 ans.
Pour obtenir votre relevé de situation individuelle sur notre site, utiliser notre service en ligne Visualiser votre carrière/Demander votre relevé de situation individuelle. Pour cela, il vous suffit de vous inscrire, si ce n’est pas encore le cas, à nos services en ligne. Un mot de passe vous sera communiqué par courriel..............................
BRIAND 8/01/2012
Re: LA RETRAITE
est-il possible d'avoir le lien qui .... ???
merci
merci
Re: LA RETRAITE
Bonjour fradan
Quand je n'ai pas d'autorisation je suis très prudent.
Vous devinez pourquoi.
Je réponds aux é-mails si fradan le désire.
Sachez et je passe de heures chaque jour même la nuit à tout ''éplucher '' dans la presse et la spécialisée.
Mon périmètre de marche diminue et de ce fait je suis encore plus scotché à mon bureau
Vous pouvez aussi nous rejoindre à l'Andar.
La revue reçue aujourd'hui est une mine de renseignements sur tous les traitements et la recherche.
Parfois je craque aussi comme tous, je m'inquiète encore convoqué pour jeudi et c'est pas la PR.......
Ce matin un rhumato m'a informé sus la cryogénie mais .... mais ma lancé soyez donc plus solidaires.
Bien cordialement
BRIAND
Quand je n'ai pas d'autorisation je suis très prudent.
Vous devinez pourquoi.
Je réponds aux é-mails si fradan le désire.
Sachez et je passe de heures chaque jour même la nuit à tout ''éplucher '' dans la presse et la spécialisée.
Mon périmètre de marche diminue et de ce fait je suis encore plus scotché à mon bureau
Vous pouvez aussi nous rejoindre à l'Andar.
La revue reçue aujourd'hui est une mine de renseignements sur tous les traitements et la recherche.
Parfois je craque aussi comme tous, je m'inquiète encore convoqué pour jeudi et c'est pas la PR.......
Ce matin un rhumato m'a informé sus la cryogénie mais .... mais ma lancé soyez donc plus solidaires.
Bien cordialement
BRIAND
Re: LA RETRAITE
Je ne comprends pas tout mais pas grave ...BRIAND a écrit :Bonjour fradan
Quand je n'ai pas d'autorisation je suis très prudent.
Vous devinez pourquoi.
Je réponds aux é-mails si fradan le désire.
Sachez et je passe de heures chaque jour même la nuit à tout ''éplucher '' dans la presse et la spécialisée.
Mon périmètre de marche diminue et de ce fait je suis encore plus scotché à mon bureau
Vous pouvez aussi nous rejoindre à l'Andar.
La revue reçue aujourd'hui est une mine de renseignements sur tous les traitements et la recherche.
Parfois je craque aussi comme tous, je m'inquiète encore convoqué pour jeudi et c'est pas la PR.......
Ce matin un rhumato m'a informé sus la cryogénie mais .... mais ma lancé soyez donc plus solidaires.
Bien cordialement
BRIAND
Re: LA RETRAITE
mais c'est bien sûr !!!
- Fabienne54
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Re: LA RETRAITE
A force d'éternuer comme ça il va avoir une bonne sinusite.................................