JE SUIS REVOLTEE
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Merci de tenir compte de ces règles sous peine de bannissement et d'interdiction temporaire puis définitive de ce forum...
En cas de spams massifs, vous pouvez adresser un message au webmestre via spams@parlonsdelapr.fr
Merci de votre compréhension et de votre soutien
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- florence73
- Messages : 42
- Enregistré le : 03 déc. 2008, 09:35
JE SUIS REVOLTEE
bonjour
cela fait bien longtemps que je ne suis pas intervenue sur le forum mais après 26 mois de PR, je suis révoltée .
26 mois d'amour vache avec mme PR qui me laisse peu de repos et qui a bouleversé ma vie. Un mari qui a fuit , un divorce, des enfants qui sont inquiets de voir leur maman souffrir et avec qui, ils ne partagent plus d'activité et maintenant une vie professionnelle dans un placard.
Mon gentil patron ..... un grand groupe bancaire qui se targe d'avoir signé une charte pour l'emploi des travailleurs handicapés vient de me dire que mon temps partiel thérapeutique et ma reconnaissance MDPH c'est pas bon pour le buisness. Difficile d'atteindre ses objectifs sur 5 demi journée par semaine. Que pourtant, quand il me voit je n'ai pas l'air malade.... Que l'on va me trouver un joli "placard" et que surtout pas nécessaire de le remercier , il le fait pour moi. Et voila c'est cela la double peine . Ce battre au quotidien contre la maladie et contre tous ses abrutis. Mais aujourd'hui , j en ai marre de leur hypocrisie. J ai 42 ans , une PR mais je suis pas finie, la recherche avance et nous nous battons.
Voila cela fait du bien de vider son sac .
et vous comment cela ce passe il au travail ?
cela fait bien longtemps que je ne suis pas intervenue sur le forum mais après 26 mois de PR, je suis révoltée .
26 mois d'amour vache avec mme PR qui me laisse peu de repos et qui a bouleversé ma vie. Un mari qui a fuit , un divorce, des enfants qui sont inquiets de voir leur maman souffrir et avec qui, ils ne partagent plus d'activité et maintenant une vie professionnelle dans un placard.
Mon gentil patron ..... un grand groupe bancaire qui se targe d'avoir signé une charte pour l'emploi des travailleurs handicapés vient de me dire que mon temps partiel thérapeutique et ma reconnaissance MDPH c'est pas bon pour le buisness. Difficile d'atteindre ses objectifs sur 5 demi journée par semaine. Que pourtant, quand il me voit je n'ai pas l'air malade.... Que l'on va me trouver un joli "placard" et que surtout pas nécessaire de le remercier , il le fait pour moi. Et voila c'est cela la double peine . Ce battre au quotidien contre la maladie et contre tous ses abrutis. Mais aujourd'hui , j en ai marre de leur hypocrisie. J ai 42 ans , une PR mais je suis pas finie, la recherche avance et nous nous battons.
Voila cela fait du bien de vider son sac .
et vous comment cela ce passe il au travail ?
Re: JE SUIS REVOLTEE
bonsoir florence
tu as de quoi être révoltée ! chez toi la pr a fait des dégats collatéraux .désolée pour ce que je vais dire ; mais quel courage ton mari .. comme quoi dans la vie on est bien seul devant nos galères . je crois comprendre que tu as quand même des ressources , la pr va te laisser tranquille par périodes plus ou moins longues ; c'est ça qui compte et non on est pas finie même avec une pr .on ne vit plus de la même maniere mais on vit et laisse tous ces abrutis , ils ne sont pas à l'abri de problèmes.
bon courage claire
tu as de quoi être révoltée ! chez toi la pr a fait des dégats collatéraux .désolée pour ce que je vais dire ; mais quel courage ton mari .. comme quoi dans la vie on est bien seul devant nos galères . je crois comprendre que tu as quand même des ressources , la pr va te laisser tranquille par périodes plus ou moins longues ; c'est ça qui compte et non on est pas finie même avec une pr .on ne vit plus de la même maniere mais on vit et laisse tous ces abrutis , ils ne sont pas à l'abri de problèmes.
bon courage claire
Re: JE SUIS REVOLTEE
je trouve ca scandaleux cette maladie on la choisie pas je suis de tout coeur avec vous en ce qui concerne pour le travaille j ai décidé de reprendre le 21 mars a temps partiel thérapeutiqueespérons que ca se passera bien courage a vous
Re: JE SUIS REVOLTEE
Bonjour Florence,
Ce chef est indigne de commander, manager passe par la compréhension et le dialogue, mais il ne doit pas savoir. Dans les banques faut rapporter des sous-sous !!!!! bien plus qu'ailleurs à priori.
Bon courage pour tout, amitiés indignées
Ce chef est indigne de commander, manager passe par la compréhension et le dialogue, mais il ne doit pas savoir. Dans les banques faut rapporter des sous-sous !!!!! bien plus qu'ailleurs à priori.
Bon courage pour tout, amitiés indignées
-
- Messages : 4
- Enregistré le : 05 mars 2011, 07:28
Merci à tous
Merci à tous pour vos propos et l’impression que j’aurais désormais de ne plus être seule face à la maladie.
Cela fait longtemps que je cherche un endroit où en parler mais à chaque fois que je « tombais » sur un site, j’y trouvais des horreurs : engueulades, irrespect, et même quelques farfelus avec des remèdes miracles mais plus du type vaudou que scientifiques..
Je pense que lorsque l’on souffre comme je souffre moi aussi, on devient fragile et prête, il est vrai, à tout essayer pour moins souffrir. Pour rendre ces douleurs tout simplement « vivables ».
Comme je l’ai lu plusieurs fois, en plus de se battre contre la maladie il faut aussi se battre pour sa survie sociale et je sais de quoi je parle puisqu’il y a presque deux ans, grâce à mon travail, je me suis retrouvée, malade, dans une tente dans le jardin de ma sœur.
En fait j’avais cumulé plusieurs jobs et je pouvais vivre mais peu à peu, j’ai perdu l’un d’entre eux (un atelier d’écriture que j’animais dans un conseil général : trois CDD et pas 4 car sinon, il y avait obligation de CDI)
Plus un emploi aidé d’auxiliaire de vie auprès d’un enfant handicapé, emploi que j’adorais.
Payée 808 euros mensuels pour 26 heures hebdos et 70 kilomètres à faire car je travaillais dans trois petits villages.
Lorsque ma maladie fut diagnostiquée je me retrouvais avec 404 euros d’indemnités maladie .
Mais comme j’avais payé 232 euros d’impôts en 2007, je ne pouvais ni prétendre à l’APL, ni prétendre à la CMU, ni prétendre à l’accès au HLM.
Avant d’être expulsée, je suis partie… je refusais de vivre cela.
Je me suis « foutue à poil » devant les services sociaux et ils ont fait ce que la loi leur permettait de faire. Soit RIEN. Mis à part 3 bons alimentaires de 30 euros.
J’ai donc eu le sentiment d’être PUNIE pour avoir travaillé et avoir essayé de ne pas dépendre de la société. Je me suis battue jusqu’au bout : tout le monde compatissait, trouvait cela injuste mais tout le monde était impuissant et croyez-moi, je savais dire…
J’ai bien cru mourir, choisir même de mourir car pour me nourrir je ne pouvais que arracher le dessus d’un pot de yaourt et le boire en le tenant entre les deux poignées, mes mains refusant de tenir quoique ce soit.
Puis je suis allée à Bordeaux de mon propre chef (en passant par mon généraliste alors que je trainais depuis deux mois).
Là, en trois jours j’ai bien cru au miracle tant la douleur était amoindrie.
Depuis j’ai retrouvé un emploi. Grâce à une amie de toujours. Il est épuisant mais je n’ai pas le choix : c’est cela ou rien. Je peux donc me suffire à moi-même. Je porte des cartons, je cintre des vêtements, je monte sur des tabourets en soulevant des tiges pleines de jeans ou autres. Parfois je crois que je vais m’écrouler. J’ai du mal à marcher et je redoute plus que tout qu’une étiquette manque sur un vêtement car les clients ne sont que rarement d’accord pour aller chercher un autre vêtement.
Cette maladie ne se voit pas ou très peu et donc, pour les autres, ça va…
Même mon généraliste et ma rhumatologue me disent qu’ils ne « voient pas ce que j’exprime sur le plan de la douleur ».
Pourtant je ne peux parfois plus marcher. Les vêtements me tombent des mains (ce qui est heureusement sans conséquence, car heureusement , je ne vends pas des œufs hic)
Je préfère travailler, même durement que de rester chez moi car ne pas bouger est encore pire. Physiquement et moralement.
Et surtout je n’ai pas le choix car je vis seule et donc c’est cela ou le retour à la misère sociale et la tente. Et ça je ne le supporterai plus.
Alors quand on parle d’intégration, de séniors, de handicap, je me demande de qui se moquent nos politiques ?
Mes amis n’ont pas pu bénéficier d’aide pour mon embauche car à pôle emploi il me fut dit ceci : les aides existent mais les enveloppes sont vides et les consignes précises : pas de contrats aidés (type CIE etc.)
Mon amie (trente ans d’amitié) s’est battue pour moi et j’ai de la chance, beaucoup de chance par rapport à tant d’autres.
Je me sens parfois coupable de leur apporter si peu alors qu’ils ont besoin d’une vraie main-d’œuvre.
Mais dieu merci, si je ne peux pas être aussi efficace dans le déballage j’ai assez d’expérience diverses pour l’être dans d’autres et l’un compense l’autre. Enfin, mon amie me dit cela et j’essaie de le croire aussi.
Je ne pouvais pas prétendre à l’aide de CAP emploi car pour cela il faut être chômeur et moi je ne l’étais pas (mais j’étais en maladie). Là aussi j’ai essayé croyez-moi…
Il me faut un fauteuil pour pouvoir reposer mes pieds lorsque je suis en caisse, il me faut un petit portant afin de ne pas devoir pousser les grands portants lourds du magasin. Il me faut aussi un tabouret solide avec des poignées pour pouvoir m’agripper lorsque je dois installer les tiges en hauteur ou servir les clients, parfois jeunes et en pleine forme qui refusent eux, de se servir eux-mêmes. (Pourtant c’est le principe du discount)
Disons que je fais ce que je peux et quand je dois me baisser pour attraper quelque chose en bas, là c’est le relever qui devient un tour de force hic !
Bref, c’est difficile mais sans cela je serais dépendante des miens.
Alors la société peut toujours raconter des salades, les politiques feindre la compassion, il n’y a rien.
Et je suis trop épuisée pour me battre en espérant en changer ne serait-ce qu’une seule miette.
J’espère ici trouver soutien et écoute aussi. Peut-être des astuces.
J’ai 56 ans et je n’aurais pas de retraite car j’étais mariée et j’ai peu travaillé du fait des mutations constantes de mon ex-conjoint.
Je n’ai pas de pension car le capital que j’ai accepté de recevoir en huit ans fut considéré comme un salaire et donc est passé dans le quotidien (sachez-le : si vous divorcez, il ne faut surtout pas accepter de prestations compensatoires mais exiger la totalité immédiate de votre du : vous paierez des impôts dessus une seule fois tandis que moi, j’ai du déclarer ses « revenus » et payer régulièrement des impôts dessus plus perdre tous les droits à l’APL ect…
Autrement dit, tout ce que nous avions bâti pendant 26 ans de vie commune est partie en fumée pour me loger et manger. En gros c’est comme si on vous disait :
- vendez d’abord tout ce que vous possédez, vos cuillères, vos bols, vos meubles et après vous aurez droit à l’APL car c’est bien de cela qu’il s’agit.
D’où ma situation d’aujourd’hui.
Je vis au jour le jour car je n’ai pas le choix mais je sais que l’avenir sera encore pire donc je ne réfléchis pas trop loin devant. Sinon je ferme ma porte au monde et basta.
Avec toute mon énergie, j’espère à tous ceux qui souffrent comme moi de trouver des appuis solides et surtout de ne pas hésiter à parler, parler, dire son mal et de se désintéresser de ce que les autres, ceux qui sont insensibles pensent : ce qui compte avant tout c’est ce que l’on obtient pour sa propre survie. Car c’est bien de survie qu’il s’agit et non de vie : en tous cas pour moi.
Cela fait longtemps que je cherche un endroit où en parler mais à chaque fois que je « tombais » sur un site, j’y trouvais des horreurs : engueulades, irrespect, et même quelques farfelus avec des remèdes miracles mais plus du type vaudou que scientifiques..
Je pense que lorsque l’on souffre comme je souffre moi aussi, on devient fragile et prête, il est vrai, à tout essayer pour moins souffrir. Pour rendre ces douleurs tout simplement « vivables ».
Comme je l’ai lu plusieurs fois, en plus de se battre contre la maladie il faut aussi se battre pour sa survie sociale et je sais de quoi je parle puisqu’il y a presque deux ans, grâce à mon travail, je me suis retrouvée, malade, dans une tente dans le jardin de ma sœur.
En fait j’avais cumulé plusieurs jobs et je pouvais vivre mais peu à peu, j’ai perdu l’un d’entre eux (un atelier d’écriture que j’animais dans un conseil général : trois CDD et pas 4 car sinon, il y avait obligation de CDI)
Plus un emploi aidé d’auxiliaire de vie auprès d’un enfant handicapé, emploi que j’adorais.
Payée 808 euros mensuels pour 26 heures hebdos et 70 kilomètres à faire car je travaillais dans trois petits villages.
Lorsque ma maladie fut diagnostiquée je me retrouvais avec 404 euros d’indemnités maladie .
Mais comme j’avais payé 232 euros d’impôts en 2007, je ne pouvais ni prétendre à l’APL, ni prétendre à la CMU, ni prétendre à l’accès au HLM.
Avant d’être expulsée, je suis partie… je refusais de vivre cela.
Je me suis « foutue à poil » devant les services sociaux et ils ont fait ce que la loi leur permettait de faire. Soit RIEN. Mis à part 3 bons alimentaires de 30 euros.
J’ai donc eu le sentiment d’être PUNIE pour avoir travaillé et avoir essayé de ne pas dépendre de la société. Je me suis battue jusqu’au bout : tout le monde compatissait, trouvait cela injuste mais tout le monde était impuissant et croyez-moi, je savais dire…
J’ai bien cru mourir, choisir même de mourir car pour me nourrir je ne pouvais que arracher le dessus d’un pot de yaourt et le boire en le tenant entre les deux poignées, mes mains refusant de tenir quoique ce soit.
Puis je suis allée à Bordeaux de mon propre chef (en passant par mon généraliste alors que je trainais depuis deux mois).
Là, en trois jours j’ai bien cru au miracle tant la douleur était amoindrie.
Depuis j’ai retrouvé un emploi. Grâce à une amie de toujours. Il est épuisant mais je n’ai pas le choix : c’est cela ou rien. Je peux donc me suffire à moi-même. Je porte des cartons, je cintre des vêtements, je monte sur des tabourets en soulevant des tiges pleines de jeans ou autres. Parfois je crois que je vais m’écrouler. J’ai du mal à marcher et je redoute plus que tout qu’une étiquette manque sur un vêtement car les clients ne sont que rarement d’accord pour aller chercher un autre vêtement.
Cette maladie ne se voit pas ou très peu et donc, pour les autres, ça va…
Même mon généraliste et ma rhumatologue me disent qu’ils ne « voient pas ce que j’exprime sur le plan de la douleur ».
Pourtant je ne peux parfois plus marcher. Les vêtements me tombent des mains (ce qui est heureusement sans conséquence, car heureusement , je ne vends pas des œufs hic)
Je préfère travailler, même durement que de rester chez moi car ne pas bouger est encore pire. Physiquement et moralement.
Et surtout je n’ai pas le choix car je vis seule et donc c’est cela ou le retour à la misère sociale et la tente. Et ça je ne le supporterai plus.
Alors quand on parle d’intégration, de séniors, de handicap, je me demande de qui se moquent nos politiques ?
Mes amis n’ont pas pu bénéficier d’aide pour mon embauche car à pôle emploi il me fut dit ceci : les aides existent mais les enveloppes sont vides et les consignes précises : pas de contrats aidés (type CIE etc.)
Mon amie (trente ans d’amitié) s’est battue pour moi et j’ai de la chance, beaucoup de chance par rapport à tant d’autres.
Je me sens parfois coupable de leur apporter si peu alors qu’ils ont besoin d’une vraie main-d’œuvre.
Mais dieu merci, si je ne peux pas être aussi efficace dans le déballage j’ai assez d’expérience diverses pour l’être dans d’autres et l’un compense l’autre. Enfin, mon amie me dit cela et j’essaie de le croire aussi.
Je ne pouvais pas prétendre à l’aide de CAP emploi car pour cela il faut être chômeur et moi je ne l’étais pas (mais j’étais en maladie). Là aussi j’ai essayé croyez-moi…
Il me faut un fauteuil pour pouvoir reposer mes pieds lorsque je suis en caisse, il me faut un petit portant afin de ne pas devoir pousser les grands portants lourds du magasin. Il me faut aussi un tabouret solide avec des poignées pour pouvoir m’agripper lorsque je dois installer les tiges en hauteur ou servir les clients, parfois jeunes et en pleine forme qui refusent eux, de se servir eux-mêmes. (Pourtant c’est le principe du discount)
Disons que je fais ce que je peux et quand je dois me baisser pour attraper quelque chose en bas, là c’est le relever qui devient un tour de force hic !
Bref, c’est difficile mais sans cela je serais dépendante des miens.
Alors la société peut toujours raconter des salades, les politiques feindre la compassion, il n’y a rien.
Et je suis trop épuisée pour me battre en espérant en changer ne serait-ce qu’une seule miette.
J’espère ici trouver soutien et écoute aussi. Peut-être des astuces.
J’ai 56 ans et je n’aurais pas de retraite car j’étais mariée et j’ai peu travaillé du fait des mutations constantes de mon ex-conjoint.
Je n’ai pas de pension car le capital que j’ai accepté de recevoir en huit ans fut considéré comme un salaire et donc est passé dans le quotidien (sachez-le : si vous divorcez, il ne faut surtout pas accepter de prestations compensatoires mais exiger la totalité immédiate de votre du : vous paierez des impôts dessus une seule fois tandis que moi, j’ai du déclarer ses « revenus » et payer régulièrement des impôts dessus plus perdre tous les droits à l’APL ect…
Autrement dit, tout ce que nous avions bâti pendant 26 ans de vie commune est partie en fumée pour me loger et manger. En gros c’est comme si on vous disait :
- vendez d’abord tout ce que vous possédez, vos cuillères, vos bols, vos meubles et après vous aurez droit à l’APL car c’est bien de cela qu’il s’agit.
D’où ma situation d’aujourd’hui.
Je vis au jour le jour car je n’ai pas le choix mais je sais que l’avenir sera encore pire donc je ne réfléchis pas trop loin devant. Sinon je ferme ma porte au monde et basta.
Avec toute mon énergie, j’espère à tous ceux qui souffrent comme moi de trouver des appuis solides et surtout de ne pas hésiter à parler, parler, dire son mal et de se désintéresser de ce que les autres, ceux qui sont insensibles pensent : ce qui compte avant tout c’est ce que l’on obtient pour sa propre survie. Car c’est bien de survie qu’il s’agit et non de vie : en tous cas pour moi.
Re: JE SUIS REVOLTEE
BOJOUR pOUCINETTE
BON COURAGE CAR CE N A PAS ETE FACILE POUR TOI MAIS COMME TU LE DIT NOUS SOMME OBLIGEE DE VIVRE AU JOUR LE JOUR AVEC CETTE MALADIE.
MAINTENANT QUE TU A UN TRAVAIL J ESPERE QUE SA VA ALLER MIEUX COTE FINANCE MAIS IL RESTE TOUJOURS LES DOULEURES A GERER ET PAS FACILE .
BONNE JOURNEE AMICALEMENT
YOLANDE
BON COURAGE CAR CE N A PAS ETE FACILE POUR TOI MAIS COMME TU LE DIT NOUS SOMME OBLIGEE DE VIVRE AU JOUR LE JOUR AVEC CETTE MALADIE.
MAINTENANT QUE TU A UN TRAVAIL J ESPERE QUE SA VA ALLER MIEUX COTE FINANCE MAIS IL RESTE TOUJOURS LES DOULEURES A GERER ET PAS FACILE .
BONNE JOURNEE AMICALEMENT
YOLANDE
Re: JE SUIS REVOLTEE
Bonjour Poucinette,
Je vois que la vie n'est pas simple pour toi. C'est bien que tu es ce travail maintenant. Tu as raison de venir parler sur le forum. Tu en as bien besoin.N'hésite pas à y venir. Quel est ton traitement?
Bon courage.
Bises.
Cécile
Je vois que la vie n'est pas simple pour toi. C'est bien que tu es ce travail maintenant. Tu as raison de venir parler sur le forum. Tu en as bien besoin.N'hésite pas à y venir. Quel est ton traitement?
Bon courage.
Bises.
Cécile
-
- Messages : 4
- Enregistré le : 05 mars 2011, 07:28
Re: JE SUIS REVOLTEE
j'avais répondu longuement mais j'ai été déconnectée en route grrrr
je réprendrai ma réponse ce soir car là je suis chez ma petite soeur et je n'aime pas m'isoler sur l'ordi quand j'ai la chance de ne pas être seule...
je réprendrai ma réponse ce soir car là je suis chez ma petite soeur et je n'aime pas m'isoler sur l'ordi quand j'ai la chance de ne pas être seule...
-
- Messages : 4
- Enregistré le : 05 mars 2011, 07:28
réponse de Poucinette à vos soutiens.
Bon, finalement, ce soir je ne suis pas assez en forme et je m’en voudrais aussi de démoraliser le groupe hic. Pourtant j’espère un réconfort.
Ce matin, juste après mon mini-message, je suis partie de chez ma petite sœur parce qu’il m’est impossible de souffrir comme je souffre devant quelqu’un, fusse-t-il de ma famille.
Je me suis gavée de doliprane ne plus du traitement habituel et donc, POUR CECILE, voici la liste :
- 3 topalgic 100/jour
- 2 à 6 doliprane/jour
- 1 anti-inflammatoire/jour
- 1 lanzoprazole 30 mg pour éviter de me détruire l ‘estomac
- 1 injection par semaine de méthoject (15 mg)
PLUS
Le soir pour pouvoir dormir :
- 1 noctamide 2 mg
PLUS
Depuis quelques temps vu mon état de découragement (mais j’ai du mal à accepter et pourtant je me sens tellement en danger)
- 2 tranxène/jour (sur 3 recommandé mais je rame trop)
- 2 ixel/jour (idem)
J’ai l’impression d’avaler chaque jour une pharmacie et rien n’y fait.
Ma rhumatologue préfère conserver la cortisone pour les grosses crises mais alors si pire il y a, moi, je ne vois vraiment pas comment je le supporterai !
Ce soir je me demande comment je ferai demain pour aller au travail. Pourtant comment faire autrement puisque je ne peux m’en sortir avec 50% de mon salaire. (550 euros et aucune aide possible d’aucun organisme car tous s’appuieront sur ce que l’on a perçu « avant » l’arrêt.
Et donc retour à la case départ.
J’ai besoin de prendre du recul, de me reposer, ça c’est certain et de trouver quelqu’un capable de ré-ajuster mon traitement de façon plus cohérente.
A moi ce qu’il me semble, c’est que chacun amène sa pierre au moulin (généraliste, que je peux voir régulièrement, rhumatologue, que je peux voir tous les trois mois et psy que je vois depuis peu (une fois par mois) mais personne ne travaille vraiment en équipe d’où cet amas de remèdes pour rien ou presque rien (sauf que sans, je ne peux même pas marcher donc je ne fustige pas les médecins non plus). J’ai déjà de la chance de pouvoir en consulter hic…Mais oui, je me sens en danger. Danger de renoncement total. Et personne à qui le dire. Même ici cela me semble hyper-égoïste.
Ce matin, juste après mon mini-message, je suis partie de chez ma petite sœur parce qu’il m’est impossible de souffrir comme je souffre devant quelqu’un, fusse-t-il de ma famille.
Je me suis gavée de doliprane ne plus du traitement habituel et donc, POUR CECILE, voici la liste :
- 3 topalgic 100/jour
- 2 à 6 doliprane/jour
- 1 anti-inflammatoire/jour
- 1 lanzoprazole 30 mg pour éviter de me détruire l ‘estomac
- 1 injection par semaine de méthoject (15 mg)
PLUS
Le soir pour pouvoir dormir :
- 1 noctamide 2 mg
PLUS
Depuis quelques temps vu mon état de découragement (mais j’ai du mal à accepter et pourtant je me sens tellement en danger)
- 2 tranxène/jour (sur 3 recommandé mais je rame trop)
- 2 ixel/jour (idem)
J’ai l’impression d’avaler chaque jour une pharmacie et rien n’y fait.
Ma rhumatologue préfère conserver la cortisone pour les grosses crises mais alors si pire il y a, moi, je ne vois vraiment pas comment je le supporterai !
Ce soir je me demande comment je ferai demain pour aller au travail. Pourtant comment faire autrement puisque je ne peux m’en sortir avec 50% de mon salaire. (550 euros et aucune aide possible d’aucun organisme car tous s’appuieront sur ce que l’on a perçu « avant » l’arrêt.
Et donc retour à la case départ.
J’ai besoin de prendre du recul, de me reposer, ça c’est certain et de trouver quelqu’un capable de ré-ajuster mon traitement de façon plus cohérente.
A moi ce qu’il me semble, c’est que chacun amène sa pierre au moulin (généraliste, que je peux voir régulièrement, rhumatologue, que je peux voir tous les trois mois et psy que je vois depuis peu (une fois par mois) mais personne ne travaille vraiment en équipe d’où cet amas de remèdes pour rien ou presque rien (sauf que sans, je ne peux même pas marcher donc je ne fustige pas les médecins non plus). J’ai déjà de la chance de pouvoir en consulter hic…Mais oui, je me sens en danger. Danger de renoncement total. Et personne à qui le dire. Même ici cela me semble hyper-égoïste.
Re: JE SUIS REVOLTEE
poucinette
bonsoir, je vous envoie plein de courage
et du soleil, comme aujourd'hui
j'ai lu que vous aviez beaucoup de medicament
j'espere que sa va mieux aller
je vous souhaite du courage,mais moi meme en ce
moment je n'en aie pas beaucoup
pas le moral, trop de douleurs
en attendant des jours meilleurs
je vous fait plein de bisous
bonsoir, je vous envoie plein de courage
et du soleil, comme aujourd'hui
j'ai lu que vous aviez beaucoup de medicament
j'espere que sa va mieux aller
je vous souhaite du courage,mais moi meme en ce
moment je n'en aie pas beaucoup
pas le moral, trop de douleurs
en attendant des jours meilleurs
je vous fait plein de bisous
J'ai décidée d'etre heureuse
Car
C'est bon pour la santé.♥
Car
C'est bon pour la santé.♥
-
- Messages : 4
- Enregistré le : 05 mars 2011, 07:28
apprendre à connaitre sa maladie
C'est fou !
j'apprends plus ici que tout ce que j'ai pu lire de théorique ici ou là
car ici c'est du vécu, au jour le jour, de l'entraide, et sincérement, j'ai des soucis aux yeux, des sécheresse de partout (ma gynéco s'en était étonnée mais moi je pensais que je devais trop me laver ou pas avec un bon produit c'est tout) . Ni elle ni moi ne pouvions penser à un rapport avec la PR et donc je n'ai pas eu l'occasion non plus de le dire à ma Rhumato. je n'imaginais pas que çapuiise venir de là. Donc personne n'est en cause sauf la sous information finalement
merci à celles qui en parle avec des mots simples.
Bises à toutes et meilleure journée possible.
j'apprends plus ici que tout ce que j'ai pu lire de théorique ici ou là
car ici c'est du vécu, au jour le jour, de l'entraide, et sincérement, j'ai des soucis aux yeux, des sécheresse de partout (ma gynéco s'en était étonnée mais moi je pensais que je devais trop me laver ou pas avec un bon produit c'est tout) . Ni elle ni moi ne pouvions penser à un rapport avec la PR et donc je n'ai pas eu l'occasion non plus de le dire à ma Rhumato. je n'imaginais pas que çapuiise venir de là. Donc personne n'est en cause sauf la sous information finalement
merci à celles qui en parle avec des mots simples.
Bises à toutes et meilleure journée possible.
Re: JE SUIS REVOLTEE
Ce serait bien que tu ouvres une page qui se serait perso
il nous serait alors plus facile de te répondre personnellement
et d'éviter des confusions avec Florence qui a ouvert cette page
J'espère ne pas t'être désagréable
Bonne journée
il nous serait alors plus facile de te répondre personnellement
et d'éviter des confusions avec Florence qui a ouvert cette page
J'espère ne pas t'être désagréable
Bonne journée
Re: JE SUIS REVOLTEE
bonjour POUCINETTE
EN CE QUI CONSERNE LA SECHERESSE CELA RESEMBLE D APRES TA DESCRIPTION A UN SYMDROME DE GOUGEROT .
JE SUIS RESTEE TRES LONGTEMP AVEC CE PROBLEME SAUF QUE SE NE SONT PAS TROP LES YEUX POUR MOI MAIS LA BOUCHE
CE SONT LES GLANDES QUI FONCTIONNE MAL ET D APRE MON RHUMATO CELA EST DU A LA PR
PARLE AVEC TON RHUMATO OU TON MT DE CE PROBLEME
AMICALEMENT YOLANDE
EN CE QUI CONSERNE LA SECHERESSE CELA RESEMBLE D APRES TA DESCRIPTION A UN SYMDROME DE GOUGEROT .
JE SUIS RESTEE TRES LONGTEMP AVEC CE PROBLEME SAUF QUE SE NE SONT PAS TROP LES YEUX POUR MOI MAIS LA BOUCHE
CE SONT LES GLANDES QUI FONCTIONNE MAL ET D APRE MON RHUMATO CELA EST DU A LA PR
PARLE AVEC TON RHUMATO OU TON MT DE CE PROBLEME
AMICALEMENT YOLANDE