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Les Mutuelles de France demandent le retrait du décret sur les déremboursements de médicaments
Mise en ligne : 14 décembre 2010
Alors que le décret prévoyant la possibilité de nouveaux déremboursements de médicament a été transmis pour avis à l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) – il sera discuté le 23 décembre prochain – la Fédération des Mutuelles de France (FMF) demande « au gouvernement de retirer purement et simplement » ce texte.
Jean-Paul Panzani, président de la (FMF), souligne dans un communiqué qu’après « avoir pérennisé la vignette orange, qui pour la première fois depuis que la Sécurité sociale existe, a fait tomber à 15% la prise en charge de certains médicaments, la puissance publique organise méthodiquement un véritable désengagement de l’assurance maladie du remboursement des médicaments utiles alors que des spécialités inutiles voire dangereuses peuvent continuer à être prise en charge ».
Si ce décret était appliqué en l’état, il permettrait de faire tomber de 35 % à 25 % les médicaments à vignettes bleues et de 65 % à 50 % celui des dispositifs médicaux.
L'Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) regroupe les trois principaux régimes d’assurance maladie : le régime général, le régime agricole (MSA), le Régime social des indépendants (RSI).
Information '' VIVA PRESSE'' que nous remercions
LES MUTUELLES
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Re: LES MUTUELLES
A savoir :
Un accord national interprofessionnel applicable depuis le 1er juillet 2009 a créé un droit à maintien de la complémentaire santé lorsqu'un salarié se retrouve au chômage. Désormais, le salarié dont le contrat de travail est rompu conserve le bénéfice des droits ouverts à couverture santé tels qu’appliqués dans son ancienne entreprise, pendant sa période de chômage, pour une durée égale à celle de son dernier contrat de travail.
BRIAND
Un accord national interprofessionnel applicable depuis le 1er juillet 2009 a créé un droit à maintien de la complémentaire santé lorsqu'un salarié se retrouve au chômage. Désormais, le salarié dont le contrat de travail est rompu conserve le bénéfice des droits ouverts à couverture santé tels qu’appliqués dans son ancienne entreprise, pendant sa période de chômage, pour une durée égale à celle de son dernier contrat de travail.
BRIAND
Re: LES MUTUELLES
POUR INFORMATION
« On coince les mutuelles »
Mise en ligne : 3 janvier 2011
Jean-Luc Arsac, délégué mutualiste en entreprise (Mutuelles Santé Plus, Ardèche).
Une fois de plus, le nouveau Plfss reporte les charges de la Sécurité sociale sur les mutuelles. Quelle est votre réaction ?
C’est scandaleux. On demande aux assurés de mettre encore, et toujours plus, la main à la poche. Du coup, certains vont vraiment avoir du mal à se soigner. Nous le voyons déjà avec les dépassements d’honoraires.
Nous avons fait signer une pétition sur le plateau ardéchois contre les dépassements abusifs. 450 euros de dépassement pour une prothèse de hanche lorsqu’on a une petite retraite, c’est indigne. Avec les déremboursements de médicaments, ce sera pire. Et puis, avec tout ça, on coince aussi les mutuelles, qui paient de plus en plus à la place de la Sécurité sociale.
Quel sens donnez-vous à votre engagement ?
Je suis mutualiste dans mon entreprise depuis trente ans. Je suis aussi bénévole à l’association d’aide à domicile en milieu rural (Admr) et entraîneur au club de rugby de Lamastre. Les gens, en Ardèche, aiment le contact direct. A la section de l’Ardèche, dont je suis aussi administrateur, on cultive ces liens. Dans l’entreprise, nous avons une commission de la mutuelle, même s’il n’y a pas de permanence.
Les collègues savent où nous trouver. Et puis, la mutuelle, c’est aussi le centre de soins infirmiers Nicole-Robert, au Cheylard. Il rend énormément service aux gens. J’entretiens les relations avec les autres entreprises de la région, notamment l’hôpital de Saint-Agrève. On s’est battu pour le garder. Pour moi, l’entraide, c’est primordial. Ça fait partie des sources mêmes du mutualisme.
Remerciements à '' VIVA PRESSE '' et Madame Anne-Marie Boulet à qui nous présentons nos meilleurs voeux.
« On coince les mutuelles »
Mise en ligne : 3 janvier 2011
Jean-Luc Arsac, délégué mutualiste en entreprise (Mutuelles Santé Plus, Ardèche).
Une fois de plus, le nouveau Plfss reporte les charges de la Sécurité sociale sur les mutuelles. Quelle est votre réaction ?
C’est scandaleux. On demande aux assurés de mettre encore, et toujours plus, la main à la poche. Du coup, certains vont vraiment avoir du mal à se soigner. Nous le voyons déjà avec les dépassements d’honoraires.
Nous avons fait signer une pétition sur le plateau ardéchois contre les dépassements abusifs. 450 euros de dépassement pour une prothèse de hanche lorsqu’on a une petite retraite, c’est indigne. Avec les déremboursements de médicaments, ce sera pire. Et puis, avec tout ça, on coince aussi les mutuelles, qui paient de plus en plus à la place de la Sécurité sociale.
Quel sens donnez-vous à votre engagement ?
Je suis mutualiste dans mon entreprise depuis trente ans. Je suis aussi bénévole à l’association d’aide à domicile en milieu rural (Admr) et entraîneur au club de rugby de Lamastre. Les gens, en Ardèche, aiment le contact direct. A la section de l’Ardèche, dont je suis aussi administrateur, on cultive ces liens. Dans l’entreprise, nous avons une commission de la mutuelle, même s’il n’y a pas de permanence.
Les collègues savent où nous trouver. Et puis, la mutuelle, c’est aussi le centre de soins infirmiers Nicole-Robert, au Cheylard. Il rend énormément service aux gens. J’entretiens les relations avec les autres entreprises de la région, notamment l’hôpital de Saint-Agrève. On s’est battu pour le garder. Pour moi, l’entraide, c’est primordial. Ça fait partie des sources mêmes du mutualisme.
Remerciements à '' VIVA PRESSE '' et Madame Anne-Marie Boulet à qui nous présentons nos meilleurs voeux.
Re: LES MUTUELLES
UNIQUEMENT POUR VOTRE INFORMATION
« Une gigantesque manipulation »
Mise en ligne : 3 janvier 2011
Dominique Perfettini, présidente de la section du Var de Mutuelles Santé Plus.
Une fois de plus, le nouveau Plfss reporte les charges de la Sécurité sociale sur les mutuelles. Quelle est votre réaction ?
C’est la mise en place d’une gigantesque manipulation qui va avant tout bénéficier au secteur marchand, c’est-à-dire aux assureurs privés. Notre système de santé ne cesse de s’effriter. Tout ça au détriment du système solidaire que représentent les mutuelles. C’est annoncé, du reste. La menace plane au niveau européen sur notre Code de la mutualité, qui serait supprimé, au bénéfice de celui des assurances.
Quel sens donnez-vous à votre engagement ?
Je suis enseignante à l’université mais je viens du secteur privé et cela fait pas mal d’années que j’ai choisi de m’investir dans le mouvement mutualiste. C’est pour moi un acte citoyen, un fil conducteur dans ma vie. J’ai aussi une formation de psychologue, et l’intérêt de l’individu, je l’ai toujours eu à cœur.
Par exemple, nous avons prévu, dans la section du Var, une assez grosse enveloppe budgétaire pour venir en aide aux sinistrés des inondations à Draguignan. Tout n’est pas réglé pour eux, loin s’en faut. Nous organisons cette opération en partenariat avec le Secours populaire français. Je fais aussi partie de la commission de secours de la mutuelle, car beaucoup d’adhérents font l’impasse sur des soins élémentaires. Ce n’est même plus une médecine à deux vitesses que nous avons, mais à trois ou quatre.
iNFORMATION Anne-Marie Boulet '' VIVA PRESSE '' que nous remercions
« Une gigantesque manipulation »
Mise en ligne : 3 janvier 2011
Dominique Perfettini, présidente de la section du Var de Mutuelles Santé Plus.
Une fois de plus, le nouveau Plfss reporte les charges de la Sécurité sociale sur les mutuelles. Quelle est votre réaction ?
C’est la mise en place d’une gigantesque manipulation qui va avant tout bénéficier au secteur marchand, c’est-à-dire aux assureurs privés. Notre système de santé ne cesse de s’effriter. Tout ça au détriment du système solidaire que représentent les mutuelles. C’est annoncé, du reste. La menace plane au niveau européen sur notre Code de la mutualité, qui serait supprimé, au bénéfice de celui des assurances.
Quel sens donnez-vous à votre engagement ?
Je suis enseignante à l’université mais je viens du secteur privé et cela fait pas mal d’années que j’ai choisi de m’investir dans le mouvement mutualiste. C’est pour moi un acte citoyen, un fil conducteur dans ma vie. J’ai aussi une formation de psychologue, et l’intérêt de l’individu, je l’ai toujours eu à cœur.
Par exemple, nous avons prévu, dans la section du Var, une assez grosse enveloppe budgétaire pour venir en aide aux sinistrés des inondations à Draguignan. Tout n’est pas réglé pour eux, loin s’en faut. Nous organisons cette opération en partenariat avec le Secours populaire français. Je fais aussi partie de la commission de secours de la mutuelle, car beaucoup d’adhérents font l’impasse sur des soins élémentaires. Ce n’est même plus une médecine à deux vitesses que nous avons, mais à trois ou quatre.
iNFORMATION Anne-Marie Boulet '' VIVA PRESSE '' que nous remercions