LA RETRAITE

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BRIAND
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Re: LA RETRAITE

Message par BRIAND »

Réforme des retraites
Age de départ reporté à 62 ans en 2018


Le ministre du Travail, Eric Woerth, a présenté, ce matin, le projet de réforme des retraites. Pour atteindre l'équilibre en 2018, le gouvernement compte avant tout sur le report à 62 ans de l'âge légal de départ à la retraite. Mais il relève également la taxation sur les revenus du capital et sur les retraites-chapeaux.

AUGMENTER LA DUREE D’ACTIVITE.
1. Porter l’âge légal de droit commun à 62 ans en 2018, en l’augmentant chaque année de 4 mois à partir de la génération 1951, et augmenter
parallèlement de deux ans l’âge d’annulation de la décote.
2. Relever l’âge d’ouverture des droits dans la fonction publique et dans les régimes spéciaux :
- relèvement à 62 ans en 2018 pour tous les fonctionnaires dont l’âge d’ouverture des droits est aujourd’hui de 60 ans ;
- relèvement de manière parallèle à l’âge légal de droit commun pour tous les fonctionnaires en « catégorie active » : passage à 52 ans lorsque l’âge d’ouverture des droits est de 50 ans ; à 57 ans lorsque l’âge actuel est de 55 ans etc. ;
- relèvement de l’âge d’ouverture des droits dans les régimes spéciaux à compter de 2017, pour tenir compte du calendrier de la mise en oeuvre de la réforme de 2008.

3. Appliquer le principe d’une augmentation de la durée de cotisation en fonction de l’espérance de vie jusqu’en 2020, conformément à la loi de 2003 :
- en application de ce principe, passage à 41 ans et 1 trimestre pour les générations 1953 et 1954 ;
- compte-tenu des estimations actuelles de l’INSEE, la durée de cotisations devrait être de 41,5 ans en 2020.

4. Ne pas demander le même effort à tout le monde, mais au contraire prendre en compte l’usure des salariés, en permettant aux salariés qui ont une vie professionnelle plus dure de partir à la retraite plus tôt que les autres.

4.1 Pour les salariés qui ont commencé avant 18 ans : dans le cadre du dispositif « Carrières longues », départ entre 58 et 60 ans,
sous réserve, comme c’est le cas aujourd’hui, d’avoir la durée de cotisation + 2 ans. Au total le dispositif concernera 50 000
personnes en 2011 et 90 000 personnes en 2015.

4.2 Prendre en compte la pénibilité : en maintenant la retraite à 60 ans pour les salariés qui, du fait d’une situation d’usure professionnelle constatée (maladie professionnelle ou accident du travail produisant les mêmes effets) ont une incapacité physique supérieure ou égale à 20 %. 10 000 personnes concernées ; en développant la prévention de la pénibilité, pour éviter l’usure physique des salariés : mise en place d’un carnet de santé individuel retraçant les expositions.

DEVELOPPER L’EMPLOI DES SENIORS.
5. Aide à l’embauche pendant 1 an pour les recrutements de seniors demandeurs d’emploi de plus de 55 ans ;
6. Renforcer le tutorat entre les seniors et les jeunes pour faciliter la transmission de savoir avant le départ à la retraite.

RENFORCER L’EQUITE DU SYSTEME PAR DES MESURES DE RECETTES CIBLEES ET UNE PLUS GRANDE CONVERGENCE ENTRE LE PUBLIC ET LE PRIVE.
7. Augmenter les recettes destinées au fonctionnement solidaire des régimes de retraite, pour un montant de 3,7 Md€ en 2011:
- mise en place d’un dispositif de recettes supplémentaires sur les hauts revenus et les revenus du capital : o création d’un prélèvement de 1 % sur la dernière tranche de l’impôt sur le revenu ; o augmentation d’1 point des prélèvements sur les plus-values de cessions mobilières, les plus-values de cessions immobilières et du prélèvement forfaitaire libératoire sur les dividendes et les intérêts.
- augmentation des prélèvements sur les stock-options : passage de la contribution de l’employeur de 10 à 14 % ; passage de la contribution du salarié de 2,5 à 8 % ;
- augmentation des prélèvements sur les retraites chapeaux : prélèvement de l’entreprise désormais appliqué dès le 1er euro
de rente versé et non plus à partir de 1 000 € ; mise en place d’une contribution sociale de 14% pour le bénéficiaire ;
- suppression de deux niches fiscales : le crédit d’impôt sur les dividendes des particuliers ; le plafonnement de la quote-part pour frais et charges sur les dividendes des entreprises ;
- taxation au 1er euro des plus-values de cession mobilières, comme c’est le cas pour les prélèvements sociaux, et non plus à partir de 27 000 € ;
- calcul annualisé des allègements de charges, pour qu’il s’applique aux salaires et primes versés par l’employeur sur toute l’année, alors qu’il est aujourd’hui appliqué mois par mois.
8. Renforcement de la convergence entre les régimes public et privé : En complément de l’application dans la Fonction publique et les régimes spéciaux du relèvement de l’âge et de l’augmentation de la durée de cotisation : - alignement du taux de cotisation du public sur celui du privé (passage de 7,85 à 10,55 %), étalé sur 10 ans ;
- fermeture du dispositif de départ anticipé sans condition d’âge pour les parents de 3 enfants ayant 15 ans de service à compter de 2012. La possibilité de partir au bout de 15 ans pour les parents ayant déjà 3 enfants en 2012 sera préservée ; - application de la même règle d’obtention du « minimum garanti » que dans le secteur privé. Il faudra désormais, comme c’est déjà le cas dans le secteur privé, que les fonctionnaires aient tous leurs trimestres ou attendent l’âge d’annulation de la décote pour pouvoir bénéficier du minimum garanti.

AMELIORER NOS MECANISMES DE SOLIDARITE.
9. Améliorer la couverture des chômeurs non indemnisés, pour tenir compte de la difficulté d’insertion des jeunes sur le marché du travail. Le nombre de trimestres validés par la solidarité lorsqu’une personne est au chômage non indemnisée sera augmenté de 50 % (passage de 4 à 6 trimestres) ;
10. Améliorer les retraites des femmes. Pour que le congé maternité ne fasse plus baisser la pension. L’indemnité journalière perçue pendant le congé maternité sera en effet désormais intégrée dans le salaire de référence pour le calcul de la pension ; sanction pour les entreprises qui ne font pas de diagnostic de situation en matière d’inégalités salariales.
11. Régler deux difficultés en matière de retraites agricoles : - faciliter l’obtention par les femmes exploitantes agricoles du bénéfice
de la revalorisation du minimum de pension agricole, par un assouplissement des conditions d’accès à ce dispositif ;
- changer les règles du minimum vieillesse, pour que les agriculteurs ayant peu cotisé puissent avoir au moins 709 € de revenu au titre de la retraite pour une personne seule. Les terres agricoles et le corps de ferme seront à cette fin exclus du recours sur succession, compte-tenu de la spécificité de ces biens, afin d’inciter les agriculteurs à demander le minimum vieillesse.

RENFORCER LA COMPREHENSION PAR LES FRANÇAIS DES REGLES DE LA RETRAITE.
12. Transmettre à tous les nouveaux assurés lorsqu’ils valident leurs premiers trimestres un document d’information sur le système de retraite, en particulier sur les règles d’acquisition des droits à retraite et sur l’impact que peuvent avoir sur ces droits les événements qui affectent le déroulement d’une carrière ;
13. Mettre en place un « point d’étape individuel retraites » à 45 ans pour leur permettre de faire très tôt les bons choix en matière de retraite ;
14. Mettre en place un relevé de carrière en ligne couvrant tous les régimes de retraite.

ATTEINDRE L’EQUILIBRE DES 2018.
15. L’ensemble des mesures d’augmentation de la durée d’activité et des recettes permettront de remettre les régimes de retraite à l’équilibre en 2018 ;
16. Les déficits accumulés durant cette période seront intégralement transférés à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES), qui aura la propriété des actifs et des ressources du Fonds de réserve des retraites. Le FRR restera le gestionnaire de ces actifs et de ces ressources, pour le compte de la CADES ;
17. Mettre en place un comité de pilotage des régimes de retraite chargé de suivre des indicateurs essentiels pour le succès de la réforme et l’avenir du système, notamment le taux d’emploi des seniors, la situation financière des régimes et le taux de couverture des engagements financiers.
YM
mis à jour le 20/06/2010

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BRIAND
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Re: LA RETRAITE

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Faut-il avancer le paiement des retraites en début de mois ?

Xavier Bertrand dépose un amendement en ce sens
Un amendement déposé par Xavier Bertrand, Secrétaire général de l’UMP vise à avancer la date de versement des retraites au début du mois.

Les titulaires des pensions les plus modestes sont ceux qui souffrent le plus du versement des pensions de retraite en fin de mois. Un amendement déposé par Xavier Bertrand, Secrétaire général de l’UMP vise à avancer la date de versement des retraites au début du mois. En effet les retraités modestes doivent faire face à un décalage important entre la date où ils perçoivent leur pension et celle des diverses échéances auxquelles ils doivent faire face et qui tombent, elles, au début du mois.

Xavier Bertrand a chiffré le coût du versement des retraites au 1er du mois entre 60 à 80 millions d’euros une fois pour toutes.
Cet amendement été soutenu par les élus de gauche et communistes, notamment ceux des DOM TOM ou la population vieillissante dépend fortement des aides et pensions publiques.

Un rapport a été commandé sur le sujet avant toute décision.

YM
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Re: LA RETRAITE

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POUR INFORMATION

Retraites : les manifestations continuent le 16 octobre
Deux amendements tentent de calmer le jeu


L'intersyndicale CDFT, CFTC, CGT, FSU, solidaire-Unsa opposée au relèvement de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans a appelé vendredi 8 octobre à une nouvelle journée de manifestations le 16 octobre.

Côté gouvernemental, des aménagements sont apportés à la réforme des retraites
- maintien à 65 ans de l'âge de départ à taux plein pour les parents de plus de trois enfants nés avant 1956
- maintien à 65 ans de l'âge de départ à taux plein pour les parents d'enfants handicapés.

Ces mesures, introduites dans le projet de loi par le biais de deux amendements, représentent un coût sur l'ensemble de la période de 3,4 milliards d'euros. Elles seront financées par une majoration du prélèvement social sur le capital à hauteur de 0,2 point et l'alignement du taux du prélèvement sur les plus-values de cessions immobilières hors résidence principale (passage de 17 % à 19 sur le taux applicable aux plus-values de cessions mobilières).


YM
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Remerciements à '' AGEVILLAGE '' pour leurs nombreuses informations
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Re: LA RETRAITE

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POUR INFORMATION

66% des Français favorables à un durcissement de la protestation ›››
Selon un sondage BVA réalisé du 8 au 10 octobre* 66% des Français sont favorables à un durcissement des mouvements de grèves contre la réforme des retraites. 84% des sympathisants de gauche se déclarent favorables à ce durcissement des actions, et 33% des sympathisants de droite. Globalement, seuls 31% des sondés sont défavorables à tout durcissement et 3% ne se prononcent pas. *Sondage BVA commandé par M6 et réalisé par téléphone auprès.......

Retraites 16/10/2010
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Re: LA RETRAITE

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Pour information, à lire attentivement....

Reforme des retraites : l’employeur présidera la médecine du travail
Mise en ligne : 26 octobre 2010


La commission mixte paritaire qui a élaboré la version définitive de la réforme des retraites entérine la décision du gouvernement de mettre la médecine du travail sous dépendance des employeurs. L’une des premières décisions de la commission a été d’adopter l’amendement Jacquat qui donne la présidence des services de santé au travail aux employeurs.

Le texte de loi revu par les sénateurs stipulait que les services de santé au travail interentreprises seraient administrés paritairement par un conseil composé à parts égales de représentants des employeurs et de représentants des salariés désignés par les organisations syndicales et précisait que “le président et le trésorier sont élus pour un mandat de trois ans, l’un parmi les représentants des organisations professionnelles d’employeurs et l’autre parmi ceux des organisations syndicales de salariés, en alternance”. (Art. L. 4622-11).

La commission mixte paritaire retire tout droit à la présidence aux représentants des salariés en stipulant que le président du conseil sera élu dans le collège employeur avec voix prépondérante dans le conseil. Les représentants des salariés devront se contenter de la vice-présidence. Sans voix prépondérante.

Cette touche finale confirme toutes les craintes déjà exprimées par les syndicats, par les professionnels de la santé eux mêmes sur les risques que la réforme fait peser sur la santé au travail.
Voilà pourquoi réforme des retraites et réforme de la médecine du travail vont de pair : pour contraindre les salariés à travailler plus longtemps, au risque de leur santé, la loi ne suffit pas. Encore faut-il y adjoindre une médecine du travail qui ne rechigne pas (comme c’est le cas aujourd’hui ) à se contenter de repérer l’inaptitude au lieu de jouer un rôle d’alerte sur les risques, de prôner et pratiquer la prévention.

La médecine du travail est sans cesse revenue dans la discussion du projet de réforme des retraites. Lors de son passage à l’assemblée, le gouvernement a tenté de faire adopter l’amendement 730 qui place la profession de médecin du travail « sous l’autorité de l’employeur ». Après les protestations du syndicat national des professionnels de santé au travail (SNPST), du conseil de l’ordre des médecins, des syndicats, de la Fnath, de l’Andeva, la mention « sous l’autorité » a été remplacée par “en coordination avec lui.” La nuance ne changeait pas grand chose mais même les nuances semblent de trop. Consacrer l’employeur comme seul président du service de santé au travail c’est lui conférer une autorité qu’il ne se privera pas d’exercer.

La commission mixte paritaire vient d’enterrer la vieille revendication d’indépendance des médecins du travail. Ainsi se profile la liquidation de la médecine de travail créée en 1946 “pour éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail”. A la place on retourne comme le signalait (sur http://www.lemonde.fr) Bernard Salengro de la CFE-CGC “vers le système de Pétain (...) une médecine sous l’autorité de l’employeur, chargée d’optimiser le matériel humain par la sélection, par l’entretien.”


Remerciements particulièrement à :Maïté Pinero et à '''' VIVA PRESSE'''
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POUR INFORMATION AFP - 25/11/2010 à 09:15

Retraites: négociations syndicats/ patronat sur les régimes complémentaires

La réforme tout juste promulguée, le sujet des retraites revient sur la table jeudi avec l'ouverture de négociations attendues entre les syndicats et le patronat sur le cap à fixer ces prochaines années pour les régimes de retraite complémentaire.
Les retraites complémentaires versées par les régimes obligatoires Agirc et Arrco aux salariés du privé ont un poids considérable: elles représentent en moyenne près d'un tiers de la pension des non-cadres et plus de la moitié de celle des cadres.
Adaptation aux nouveaux âges de départ à la retraite, taux de cotisation, niveau des pensions, droits familiaux : de nombreux sujets seront sur la table de négociation des partenaires sociaux, à partir de jeudi au siège du Medef, pour faire face aux difficultés financières de ces régimes.
Mais syndicats et patronat, qui gèrent ensemble l'Agirc-Arrco, vont avant tout devoir régler le problème de l'AGFF, un dispositif qui finance la retraite complémentaire avant 65 ans. L'âge minimal pour une retraite complète est en effet resté formellement fixé à 65 ans à l'Agirc-Arrco.
à lire aussi
dans actualité :
Social
Opération "toute en jupes" pour la journée contre les violences faites aux femmes
L'accord qui régit ce dispositif arrive à échéance le 31 décembre, et s'il n'était pas reconduit, les pensions des futurs retraités pourraient se voir amputer de jusqu'à 22%. "La première urgence, ce sera de renouveler l'AGFF, pour éviter qu'à la fois les entreprises et les salariés concernés par un départ au 1er janvier ne soient dans l'incertitude", explique le négociateur de FO, Bernard Devy.
Les syndicats vont demander une prolongation de quelques mois, pour que les négociations puissent se dérouler plus sereinement. La décision pourrait être prise dès jeudi, d'autant que le Medef n'y serait pas opposé sur le principe.
Syndicats et patronat vont ensuite devoir s'atteler à une multitude de sujets, qui seront déclinés lors de plusieurs réunions.
Premier chantier: ils devront prendre en compte dans les règles des retraites complémentaires la réforme des retraites, qui a reculé l'âge minimal de départ de 60 à 62 ans.
Ce recul va permettre à l'Agirc-Arrco d'améliorer ses perspectives financières: selon des estimations à confirmer, ils dégageraient ainsi de légers excédents à l'horizon 2020, alors que sans réforme leur déficit cumulé aurait atteint 5 milliards. Mais cela ne règle pas le problème du court terme.
Les régimes disposent bien de plus de 80 milliards d'euros de réserves, mais elles pourraient rapidement s'épuiser faute de nouvelles ressources.
"Si nous avons à assurer l'équilibre financier du régime, nous allons faire en sorte que les salariés soient le moins perdants possible", a dit Jean-Louis Malys, secrétaire national de la CFDT, dans un interview lundi dans la Tribune.
M. Devy, vice-président de l'Arrco, ne "pense pas qu'on puisse échapper à une réflexion sur une hausse des cotisations". Mais le Medef, qui n'a pas souhaité s'exprimer à ce stade, pourrait ne pas être du même avis.
Les syndicats se veulent inflexibles sur la question du rendement des régimes Agirc-Arrco, qui désigne ce que rapporte en termes de pension les cotisations versées. Il est actuellement à moins de 7 euros par an pour 100 euros cotisés, contre plus de 10 euros à la fin des années 1990.
"Le rendement a déjà trop baissé, ça ne peut plus continuer", estime Danièle Karniewicz (CFE-CGC).
Pour trouver des marges de manoeuvre, la question d'une révision des majorations de pension pour enfants et des pensions de réversion au sein de l'Agirc-Arrco, sera aussi abordée. "Mais c'est un sujet très sensible", prévient Mme Karniewicz.

Source Agence France Presse
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Re: LA RETRAITE

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Retraites : dès 2012, 40 % des Français devront retarder leur départ

Mise en ligne : 26 novembre 2010


Selon les Echos (25/11/2010), la réforme des retraites « aura un effet rapide et concret sur la vie des Français ». Une modélisation de la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (CNAV) indique que dès 2011, environ 15 % des assurés du privé décaleront leur départ en raison de la réforme.
Dès 2012, 40 % des départs se feront plus tard qu’aujourd’hui, un taux qui passera à 75 % en 2018, les 25 % restant devant de toute façon partir après 62 ans, même sans la réforme, faute de durée de cotisation suffisante.
Si 700 000 personnes prendront leur retraite cette, ce chiffre tombera à 650 000 en 2012 et 600 000 en 2013. L’âge moyen de départ réel va passer de 61 ans et demi à 62 ans dès 2013, près de 63 ans en 2018 et 64 ans en 2035, même si la loi ne bouge pas.
De plus en plus de salariés devront prolonger leur activité pour atteindre le nombre de trimestres cotisés nécessaires, soit du fait de la prolongation de la scolarité soit qu’ils auront peinés à trouver leur premier emploi.

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Re: LA RETRAITE

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Retraites : les premiers décrets seront présentés le 15 décembre à la Cnav

Mise en ligne : 10 décembre 2010

Le premier décret de la loi sur les retraites est prêt. Il a été transmis à la Caisse nationale d’assurance vieillesse pour avis et sera examiné mercredi, selon les Echos (11/12/2010).
Il s’agit notamment des textes relevant l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans d’ici 2012 à raison de 4 mois par an à partir du 1er juillet 2011. L’âge légal de départ passera ainsi à 60 ans et 4 mois pour les assurés nés après le 1er juillet 1951, 60 et 8 mois pour ceux nés en 1952, 61 ans pour ceux nés en 1953... jusqu’à 62 ans pour ceux nés en 1956. Le texte concerne également les carrières longues. En fonction de la date de leur début d’activité professionnelle, certains pourront partir avant d’avoir 60 ans. A condition d’avoir commencé à travailler avant 18 ans et d’avoir cotisé 4 ou 5 trimestres au moins avant cet âge.

Le site « retraites » de la Cfdt livre deux des 11 articles, de ceux qui concernent justement les carrières longues. Les nouvelles règles sont traduites en tableau accessibles.

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Re: LA RETRAITE

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Inondations dans le Doubs: deux maisons de retraite évacuées

Plus de 100 résidents déménagés

Deux maisons de retraite du Pays de Montbéliard (Doubs) ont été évacuées mardi 7 décembre en raison du risque d’inondation.
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie qui a pris en charge le dossier a indiqué qu’"à titre préventif » la centaine de résidents des établissements de retraite de Bavans (30 personnes) et Montbéliard (70 personnes) ont été évacués dans des établissements de proximité ».

Deux cents personnes ont déjà été évacuées, dont la plupart ont «trouvé refuge dans leur famille, sauf pour une vingtaine de personnes qui ont été accueillies à la salle polyvalente de la mairie de Bart», ajoute le cabinet.

Deux cents personnes ont déjà été évacuées, dont la plupart ont «trouvé refuge dans leur famille, sauf pour une vingtaine de personnes qui ont été accueillies à la salle polyvalente de la mairie de Bart», ajoute le cabinet.

«Le secteur étant en zone inondable, un plan de prévention des risques d'inondation (PPRI) a été approuvé sur la commune de Bart», précise le cabinet. En outre, «des travaux sont en cours avec la réalisation de digues autour de l'Allan et de son affluent le Rupt», qui traversent la commune.

Les départements du Doubs, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort ont été placés lundi en vigilance «orange» pour les crues.

De très fortes pluies et la construction de maisons de retraite en zone inondable sont à l’origine de l’alerte. Le Doubs, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort ont été placés lundi en vigilance "orange" pour les crues.


Information AGEVILLAGE que nous remercions A jour le 13/12/2010
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Re: LA RETRAITE

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POUR INFORMATION

Retraites : pour le réveillon, le gouvernement passe ses décrets
Mise en ligne : 3 janvier 2011

Plusieurs importants décrets sur la loi de réforme des retraites ont été pris le 30 décembre et publiés au Journal officiel du 31 décembre, à la veille nouvel an.

Parmi les textes publiés, le décret reculant l’âge légal de la retraite de 60 à 62 ans, à raison de 4 quatre mois par an et ce dès le 1er juillet prochain. Il s’appliquera donc à tous les assurés nés après le 1er juillet 1951 qui travailleront 4 mois de plus. Pour ceux nés en 1952, ce sera 8 mois de plus, 1 an pour ceux nés en 1953 et ainsi de suite. Ceux nés après le 1er janvier 1956 devront donc aller jusqu’à 62 ans.
Ce décret concerne également les carrières longues. Pour continuer à en bénéficier, les salariés ayant commencé à travailler très jeunes devront avoir cotisé deux ans de plus que la durée requise pour le taux plein.
D’autres articles de ce décret concernent également les parents s’étant occupé d’un enfant lourdement handicapé qui pourront continuer à partir à 65 ans sans décote, les mères de trois enfants, nées entre 1951 et 1955, ayant arrêté de travailler pour les élever, et la retraite à taux plein à 65 ans pour les travailleurs handicapés.

Le texte sur l’alignement progressif (en dix ans) du taux de cotisation retraite des fonctionnaires sur celui des salariés du privé est également paru. Il passera de 7,85 % à 10,55 % au cours des prochaines années. La cessation progressive d’activité est supprimée à compter du 1er janvier 2011.
Enfin, le calcul des rachats de trimestre d’années d’études est modifié et un autre décret pérennise le dispositif permettant à certains salariés de continuer à travailler à temps partiel tout en ayant une partie de leur pension.

P.S. Le Journal officiel du 31/12/2010. Voir au chapitre Ministère du travail, de l’emploi et de la santé, les décrets n° 2010-1730 ; n° 2010-1734, n° 2010-1737, n° 2010-1738 et n° 2010-1739 :
http://www.legifrance.gouv.fr


information '' VIVA PRESSE '' a qui nous présentons nos meilleurs voeux pour la nouvelle année.
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Re: LA RETRAITE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Paiement des retraites le 1er du mois ?

Xavier Bertrand affirme vouloir s'y intéresser
Lors de la séance des questions à l'Assemblée nationale, mercredi 26 janvier, Xavier Bertrand, ministre du Travail et de l'Emploi, a fait savoir qu'il avait demandé à la direction de la Sécurité sociale "de préparer les choses" pour que les pensions de retraite soient versées le 1er du mois, et non plus le 9 comme c'est le cas actuellement.

Xavier Bertrand répondait à une question de la députée communiste de la Réunion Huguette Bello (groupe Gauche démocrate et républicaine).

Sur cette affaire, la Caisse nationale d'assurance vieillesse a fait part de ses réticences dans un rapport qui doit être remis prochainement au Parlement, invoquant un inévitable problème de trésorerie pour la Sécurité sociale et des "risques systémiques" venant des banques qui ont déjà à gérer un grand nombre de virements en début de mois.

L'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss), le bras financier de la Sécu, devra chaque mois emprunter 7 milliards d'euros versés en attendant de pouvoir les rembourser le 5, date à laquelle sont versées les cotisations retraites des entreprises.

Le coût de la mesure pour la branche retraites, serait de 60 à 80 millions d'euros.

information '' AGEVILLAGE '' que nous remercions
YM
A jour le 31/01/2011
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Re: LA RETRAITE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION
N° 757• avril 2011
Les retraités et les retraites en 2009

Près de 15 millions de personnes, vivant en France ou à l’étranger, sont retraitées
de droit direct d’au moins un régime français en fin d’année 2009. Depuis 2006,
ces retraités sont plus nombreux d’environ 350000 à 400 000 personnes chaque
année. Cette croissance ralentit néanmoins en 2009, du fait principalement de la
restriction des conditions d’accès au dispositif de retraite anticipée pour carrière
longue.
La pension moyenne tous régimes confondus s’établit à 1194 euros mensuels.

Elle augmente en moyenne de 3% par an depuis 2004, soit une croissance
supérieure à l’inflation annuelle moyenne d’environ 1,3 point. Cette évolution
est portée essentiellement par l’effet de noria, c’est-à-dire le remplacement des
retraités les plus âgés, décédés en cours d’année, par de nouveaux retraités
disposant généralement de carrières salariales plus favorables.

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Re: LA RETRAITE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Qui peut se payer une maison de retraite ?

Mise en ligne : 17 mai 2011

14 % seulement des personnes dépendantes peuvent se payer une maison de retraite, d’après un sondage réalisé par TNS Sofres. Pas étonnant quand on connaît le prix moyen, qui est de 2 200 euros par mois. Du côte des familles, une grande inquiétude également, car 42 % se disent incapables de payer pour leurs parents. A l’heure où le débat national sur le 5ème risque est lancé, considéré comme un enjeu majeur et une priorité pour le gouvernement, le chantier est immense quand on sait que 55% des Français déclarent qu’ils ne se sentiraient pas capable de prendre en charge une personne âgée dépendante. Plus d’un sur quatre (28%) se disent même totalement démunis.

Ce sondage met en évidence l’urgence de moyens adaptés et d’actions concrètes dans ce domaine, par exemple de régler la question du reste à charge trop élevé pour les résidents en maison de retraite et leur famille.

Mais les maisons de retraite (qui ont en plus mauvaise presse) ne sont peut-être pas la panacée et les familles interrogées souhaitent qu’on leur propose des solutions pour le maintien à domicile de leur parents. 83% des Français estiment ainsi que les personnes âgées ne souhaitent pas aller en maison de retraite, et 77% qu’on y met ses parents à contrecœur, par un choix contraint.

Parmi les moyens que les personnes interrogées réclament le plus fréquemment (au total 59 %) figurent : des personnels qualifiés supplémentaires, un encadrement renforcé des personnels, la présence d’un personnel médical permanent ou encore la mise en place de structures d’écoute et d’accompagnement des personnels.

La création d’un 5e risque de la protection sociale apparaît comme incontournable aux côtés de la maladie, de la famille, des retraites et des accidents du travail.

P.S. 6ème Baromètre TNS Sofres sur « Les Français et le grand âge » réalisée à l’initiative de la Fédération hospitalière de France (FHF) avec le Mensuel des maisons de retraite http://www.tns-sofres.com

Remerciements à '' VIVA '' pour cette information
BRIAND
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Re: LA RETRAITE

Message par BRIAND »

Dépendance : les Français veulent une réforme qui conforte la protection sociale

Un sondage LH2/Mutualité française
Un sondage de la Mutualité Française montre que les Frfançais ne veulent pas d'une réforme en dehors du système de protection sociale existant

80% des Français réclament que la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées s’appuie sur le système existant de protection sociale, indique un sondage LH2/Mutualité française publié mardi 24 mai.

Une minorité seulement (17%) estime au contraire que "chacun doit prendre ses dispositions et souscrire sa propre assurance", tandis que 2% ne sont en faveur ni de l'un ni de l'autre et qu'1% ne se prononce pas.

Concernant le financement :
- 51% des personnes interrogées se sont dites favorables à "une contribution +dépendance+ prélevée sur toutes les successions"
- 42% sont pour la suppression "d'un jour férié ou une journée de congé, comme cela avait été réalisé en 2004 après la canicule"
- 41% réclament l'alignement du "taux de CSG des retraités sur celui des actifs en supprimant l'abattement fiscal de 10% dont bénéficient actuellement les retraités"
- Un peu plus d’un tiers – 36% - sont en faveur d’une assurance dépendance privée « obligatoire pour toutes les personnes âgées de plus de 50 ans »

- Près de huit Français sur dix (78%) disent se sentir "concernés à titre personnel" par la dépendance, 22% ne se sentent pas concernés.

Sondage réalisé par téléphone les 20 et 21 mai auprès de 969 personnes, échantillon représentatif de la population française de plus de 18 ans.


YM A jour le 29/05/2011


Remerciements à Madame Annie DE VIVIE et toute l'équipe d 'AGEVILLAGE pour leurs nombreuses informations
BRIAND
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Re: LA RETRAITE

Message par BRIAND »

UNE BONNE NOUVELLE
Les retraités pourront toucher leur pension le 1er du mois
Le30/06/2011 -
Le ministre du Travail Xavier Bertrand souhaite que les versements des retraites soient effectués le 1er de chaque mois et non aux alentours du 10 comme ils le sont actuellement. C'est une bonne nouvelle.


Le miniostre a annoncé que les pensions de retraite seraient versées le 1er du mois, "dans les mois qui viennent, j'en ai pris l'engagement".
Actuellement, les pensions touchées par les retraités ne sont perçues que le 10 du mois, ce qui peut être compliqué pour assurer les dépenses, en particulier celles du logement. "Les gens sur le terrain me disent qu'ils paient leur loyer le 2 du mois, la retraite arrive le 10. Ils me demandent comment faire entre les deux ", a expliqué le ministre du Travail.
Les caisses de retraite ne sont pas ravies de ce changement d'agenda. Ces versements effectués plus tôt risquent de provoquer des problèmes de trésorerie...... En effet, avant de verser les pensions, les caisses doivent récupérer des cotisations retraites, qui ne sont pas disponibles en tout début de mois attendons................

BRIAND
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