LA SANTE
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Re: LA SANTE
Pourriez-vous nous donner des informations sur les centre de santé demande une personne par mail.
Dans une réunion voilà quelques jours, il a été question du préventif.
Personnellement je pense qu'il devrait être obligatoire tous les cinq ans après 50 ans.
Une persoone bien portante ne pense jamais qu'il peut lui arriver un problème de santé.
Pour nous PR nous avons des examens régulièrement alors nous ne sommes pas concernés
www.cetaf.asso.fr.
Dans une réunion voilà quelques jours, il a été question du préventif.
Personnellement je pense qu'il devrait être obligatoire tous les cinq ans après 50 ans.
Une persoone bien portante ne pense jamais qu'il peut lui arriver un problème de santé.
Pour nous PR nous avons des examens régulièrement alors nous ne sommes pas concernés
www.cetaf.asso.fr.
Re: LA SANTE
information '' VIVA PRESSE '' que nous remercions
Où va l’argent des franchises médicales ?
Mise en ligne : 28 avril 2008
Les franchises médicales entrées en vigueur le 1er janvier 2008 devaient servir à financer la lutte contre la maladie d’Alzheimer, le développement des soins palliatifs et la poursuite du plan cancer.
Une annonce qui avait été faite par le Président de la République face au tollé soulevé par l’instauration de ces nouvelles taxes frappant les usagers. Or, selon le journal Le Monde (24 avril), les sommes correspondant aux 850 millions d’Euros économisés chaque année par la Sécurité sociale ne seraient pas affectés spécifiquement aux programmes prévus. « Dans le budget de la Caisse Nationale de Solidarité (CNSA), il n’y a pas de ligne de recette spécifique provenant de l’assurance maladie au titre des franchises », explique le quotidien.
« Les franchises n’apparaissent pas en tant que telles dans le budget de la CNSA, mais elles alimentent les crédits de l’assurance maladie qui figurent dans ce budget et donc par ricochet les dépenses médico-sociales des personnes âgées victimes d’Alzheimer » a répondu Didier Piveteau, directeur de la CNSA. Quant au Ministère de la santé, il répète que « l’argent des franchises ira bien aux trois priorités énoncées par le Président de la République » et qu’un rapport « sera présenté aux parlementaires à l’automne pour en justifier ».
Où va l’argent des franchises médicales ?
Mise en ligne : 28 avril 2008
Les franchises médicales entrées en vigueur le 1er janvier 2008 devaient servir à financer la lutte contre la maladie d’Alzheimer, le développement des soins palliatifs et la poursuite du plan cancer.
Une annonce qui avait été faite par le Président de la République face au tollé soulevé par l’instauration de ces nouvelles taxes frappant les usagers. Or, selon le journal Le Monde (24 avril), les sommes correspondant aux 850 millions d’Euros économisés chaque année par la Sécurité sociale ne seraient pas affectés spécifiquement aux programmes prévus. « Dans le budget de la Caisse Nationale de Solidarité (CNSA), il n’y a pas de ligne de recette spécifique provenant de l’assurance maladie au titre des franchises », explique le quotidien.
« Les franchises n’apparaissent pas en tant que telles dans le budget de la CNSA, mais elles alimentent les crédits de l’assurance maladie qui figurent dans ce budget et donc par ricochet les dépenses médico-sociales des personnes âgées victimes d’Alzheimer » a répondu Didier Piveteau, directeur de la CNSA. Quant au Ministère de la santé, il répète que « l’argent des franchises ira bien aux trois priorités énoncées par le Président de la République » et qu’un rapport « sera présenté aux parlementaires à l’automne pour en justifier ».
Re: LA SANTE
Réponse à un mail reçu ce matin
La polyarthrite rhumatoïde est-elle contagieuse ?
NON MADAME ! vous pouvez être rassurée .
De nombreux travaux ont bien montré que la maladie n'est pas plus fréquente chez les conjoints et/ou dans l'entourage professionnel des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Ces constatations n'ont pas pour autant fait abandonner la piste consistant à rechercher un facteur infectieux. Ces études n'ont jamais permis de mettre en évidence un germe ou un virus chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.
Des travaux sont en cours pour savoir si des germes et/ou des virus saprophytes (c'est-à-dire que tout le monde a dans son organisme sans pour autant que ceux-ci entraînent une quelconque maladie) ne pourraiient pas être un des facteurs prédisposants à la polyarthrite rhumatoïde dès lors que les personnes ont un "terrain" particulier faisant qu'ils "réagissent" contre ces germes et/ou virus alors que, d'ordinaire, ces germes et/ou virus sont parfaitement "tolérés".
La polyarthrite rhumatoïde n'est pas une maladie infectieuse, ni une maladie contagieuse
BRIAND
La polyarthrite rhumatoïde est-elle contagieuse ?
NON MADAME ! vous pouvez être rassurée .
De nombreux travaux ont bien montré que la maladie n'est pas plus fréquente chez les conjoints et/ou dans l'entourage professionnel des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Ces constatations n'ont pas pour autant fait abandonner la piste consistant à rechercher un facteur infectieux. Ces études n'ont jamais permis de mettre en évidence un germe ou un virus chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.
Des travaux sont en cours pour savoir si des germes et/ou des virus saprophytes (c'est-à-dire que tout le monde a dans son organisme sans pour autant que ceux-ci entraînent une quelconque maladie) ne pourraiient pas être un des facteurs prédisposants à la polyarthrite rhumatoïde dès lors que les personnes ont un "terrain" particulier faisant qu'ils "réagissent" contre ces germes et/ou virus alors que, d'ordinaire, ces germes et/ou virus sont parfaitement "tolérés".
La polyarthrite rhumatoïde n'est pas une maladie infectieuse, ni une maladie contagieuse
BRIAND
Re: LA SANTE
Informations '' VIVA PRESSE '' que nous remercions
Les résidus de pesticides toujours très présents dans les fruits et légumes
Mise en ligne : 7 mai 2008
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (Dgccrf) fait régulièrement des contrôles sur les résidus de pesticides dans les produits alimentaires d’origine végétale. Elle vient de mettre en ligne les résultats de ces études pour l’année 2006. Les analyses ont porté sur 279 matières actives.
Concernant les fruits et légumes, 55,6 % des 3 468 échantillons étudiés ne contiennent pas de résidus de pesticides. 44,4 % des fruits et légumes en contiennent : 38,4 % en quantité inférieures à la limite maximale de résidus (Lmr) et 6 % en quantité supérieure à cette limite.
Pour les légumes, les dépassements de la Lmr concernent d’abord les poivrons et les piments, les lentilles et les aubergines. Salades, pommes de terre, endives, carottes et tomates dépassant moins souvent la limite.
Côté fruits, les dépassements les plus fréquents se retrouvent dans les fraises, les mandarines et les poires. Oranges, avocats et pommes étant les produits les moins souvent en dépassement de Lmr.
A noter que le taux de produits dépassant la limite maximale de résidus en 2006 est moindre qu’en 2005 (6,7 %).
P.S. Plus d’infos sur le site de la Dgccrf :
http://www.dgccrf.minefi.gouv.fr
Les résidus de pesticides toujours très présents dans les fruits et légumes
Mise en ligne : 7 mai 2008
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (Dgccrf) fait régulièrement des contrôles sur les résidus de pesticides dans les produits alimentaires d’origine végétale. Elle vient de mettre en ligne les résultats de ces études pour l’année 2006. Les analyses ont porté sur 279 matières actives.
Concernant les fruits et légumes, 55,6 % des 3 468 échantillons étudiés ne contiennent pas de résidus de pesticides. 44,4 % des fruits et légumes en contiennent : 38,4 % en quantité inférieures à la limite maximale de résidus (Lmr) et 6 % en quantité supérieure à cette limite.
Pour les légumes, les dépassements de la Lmr concernent d’abord les poivrons et les piments, les lentilles et les aubergines. Salades, pommes de terre, endives, carottes et tomates dépassant moins souvent la limite.
Côté fruits, les dépassements les plus fréquents se retrouvent dans les fraises, les mandarines et les poires. Oranges, avocats et pommes étant les produits les moins souvent en dépassement de Lmr.
A noter que le taux de produits dépassant la limite maximale de résidus en 2006 est moindre qu’en 2005 (6,7 %).
P.S. Plus d’infos sur le site de la Dgccrf :
http://www.dgccrf.minefi.gouv.fr
Re: LA SANTE
information '' VIVA PRESSE '' que nous rermercions
Une journée pour boucher le trou de la Sécu ?
Mise en ligne : 12 mai 2008
« Une partie du produit de la journée de solidarité sert à combler le déficit de l’assurance-maladie au lieu de bénéficier aux personnes âgées ».
Dans un entretien publié par Libération (12/05/2008), Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (Ad-Pa) déclare que l’intégralité des revenus de la journée de solidarité (ex-lundi de Pentecôte) ne revient pas aux personnes âgées.
En 2007, explique-t-il, « la journée a rapporté 2,2 milliards d’euros : plus de 1,3 milliards étant destiné aux personnes âgées et en particulier 800 millions d’euros aux établissements d’accueil. Or tous les crédits n’ont pas été dépensés, en 2007 comme en 2006, et l’Etat refuse de mettre ces sommes en réserve ».
Pour Pascal Champvert, 200 millions en 2006 et 400 millions en 2007 ont ainsi été reversés dans le budget global de la Sécu.
P.S. Voir sur le site de Libération :
http://www.liberation.fr
Une journée pour boucher le trou de la Sécu ?
Mise en ligne : 12 mai 2008
« Une partie du produit de la journée de solidarité sert à combler le déficit de l’assurance-maladie au lieu de bénéficier aux personnes âgées ».
Dans un entretien publié par Libération (12/05/2008), Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (Ad-Pa) déclare que l’intégralité des revenus de la journée de solidarité (ex-lundi de Pentecôte) ne revient pas aux personnes âgées.
En 2007, explique-t-il, « la journée a rapporté 2,2 milliards d’euros : plus de 1,3 milliards étant destiné aux personnes âgées et en particulier 800 millions d’euros aux établissements d’accueil. Or tous les crédits n’ont pas été dépensés, en 2007 comme en 2006, et l’Etat refuse de mettre ces sommes en réserve ».
Pour Pascal Champvert, 200 millions en 2006 et 400 millions en 2007 ont ainsi été reversés dans le budget global de la Sécu.
P.S. Voir sur le site de Libération :
http://www.liberation.fr
Re: LA SANTE
Information '' VIVA PRESSE '' que nous remercions particulièrement Mr Yves Bérani
36 46, à partir du 1er juillet
Mise en ligne : 2 juin 2008
C’est le numéro de téléphone qu’il faudra utiliser pour joindre sa caisse primaire d’assurance maladie. Cet appel coûtera, depuis un poste fixe, 0,028 € la minute contre 0,12 € auparavant, soit trois fois moins qu’aujourd’hui.
Après avoir composé le 36 46, vous aurez le choix entre deux possibilités :
• Soit obtenir des informations sur vos derniers remboursements (en tapant la touche étoile sur votre clavier téléphonique) ; • Soit si vous désirez être mis en relation avec un téléconseiller (en composant le numéro de votre département).
Attention, ce numéro sera valable uniquement en métropole.
36 46, à partir du 1er juillet
Mise en ligne : 2 juin 2008
C’est le numéro de téléphone qu’il faudra utiliser pour joindre sa caisse primaire d’assurance maladie. Cet appel coûtera, depuis un poste fixe, 0,028 € la minute contre 0,12 € auparavant, soit trois fois moins qu’aujourd’hui.
Après avoir composé le 36 46, vous aurez le choix entre deux possibilités :
• Soit obtenir des informations sur vos derniers remboursements (en tapant la touche étoile sur votre clavier téléphonique) ; • Soit si vous désirez être mis en relation avec un téléconseiller (en composant le numéro de votre département).
Attention, ce numéro sera valable uniquement en métropole.
Re: LA SANTE
Information VIVA PRESSE que nous remercions particulièrement Madame KarIne POLLET
Congrès de la Cgt-Santé à Toulouse
La Cgt-Santé met un carton rouge à la réforme du système de santé
Mise en ligne : 6 juin 2008
C’est à Toulouse que la Fédération Cgt de la santé et de l’action sociale a tenu son 9e congrès, du 2 au 6 juin. Consacré essentiellement à la vie syndicale, ce congrès national, qui a lieu tous les trois ans, a été également l’occasion d’évoquer la réforme du système de santé, au cœur de l’actualité.
Nadine Prigent, la secrétaire générale du syndicat, nous a livré son analyse et fait part de ses inquiétudes. « Nous sommes extrêmement inquiets pour l’avenir, avec la future loi Santé, patients et territoire et avec le Projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale (Plfss). Elle ne sera pas élaborée pour mieux répondre aux besoins de la population, mais uniquement pour maîtriser les dépenses de santé. Le ministère du budget ne s’en cache pas : il faudra économiser 10 milliards d’euros d’ici à 2011 et, dès l’année prochaine, 5 milliards pour l’Etat et 5 pour la Sécurité sociale ».
« Dans notre secteur, poursuit Nadine Prigent, s’agissant des salariés des hôpitaux publics, les emplois représentent 77 à 80 % du budget. Il est clair que les plans de retour à l’équilibre des établissements vont se traduire par des suppressions de postes. Nous estimons entre 10 000 et 20 000 le nombre d’emplois menacés. Alors que dans les faits, on manque déjà de personnel qualifié, les contrats ne sont pas renouvelés, des services sont externalisés et les conditions de travail se sont détériorées ».
Le service public de santé menacées
A la situation budgétaire catastrophique de la plupart des hôpitaux français s’ajoute la menace qui pèse sur 240 plateaux techniques, classés « fragilisés » par la Fédération hospitalière de France. « Qu’en restera-t-il au moment de l’application de la loi ? », s’interroge Nadine Prigent .
Quant à la mise en place des Communautés hospitalières de territoire, préconisée par le rapport Larcher, la responsable Cgt ne se fait pas plus d’illusions... « les activités publiques et privées seront regroupées : quid des missions de service public ? Le gouvernement veut assouplir les procédures pour inciter à la création de groupements de coopération sanitaire. Cela va conduire le secteur public à se gérer comme une entreprise, à "produire des soins pour dégager des recettes". »
En médecine de ville, on retrouve la même logique, selon Nadine Prigent, celle qui incite à faire de l’activité, des actes, pour dégager des ressources.
« Pour autant, nous ne sommes pas favorables au statu quo ; nous ne demandons pas des Chu partout ! Il faut une égalité d’accès aux soins pour tous, partout ? Cela passe par des transferts budgétaires. Mais pour l’heure, ces transferts se font sur le dos des usagers, des collectivités locales etc.
Nous avons transmis des propositions pour un nouveau système de santé à la ministre Roselyne Bachelot. D’ores et déjà, nous nous préparons pour la rentrée sociale, avec la mobilisation annoncée pour le 17 septembre ».
Congrès de la Cgt-Santé à Toulouse
La Cgt-Santé met un carton rouge à la réforme du système de santé
Mise en ligne : 6 juin 2008
C’est à Toulouse que la Fédération Cgt de la santé et de l’action sociale a tenu son 9e congrès, du 2 au 6 juin. Consacré essentiellement à la vie syndicale, ce congrès national, qui a lieu tous les trois ans, a été également l’occasion d’évoquer la réforme du système de santé, au cœur de l’actualité.
Nadine Prigent, la secrétaire générale du syndicat, nous a livré son analyse et fait part de ses inquiétudes. « Nous sommes extrêmement inquiets pour l’avenir, avec la future loi Santé, patients et territoire et avec le Projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale (Plfss). Elle ne sera pas élaborée pour mieux répondre aux besoins de la population, mais uniquement pour maîtriser les dépenses de santé. Le ministère du budget ne s’en cache pas : il faudra économiser 10 milliards d’euros d’ici à 2011 et, dès l’année prochaine, 5 milliards pour l’Etat et 5 pour la Sécurité sociale ».
« Dans notre secteur, poursuit Nadine Prigent, s’agissant des salariés des hôpitaux publics, les emplois représentent 77 à 80 % du budget. Il est clair que les plans de retour à l’équilibre des établissements vont se traduire par des suppressions de postes. Nous estimons entre 10 000 et 20 000 le nombre d’emplois menacés. Alors que dans les faits, on manque déjà de personnel qualifié, les contrats ne sont pas renouvelés, des services sont externalisés et les conditions de travail se sont détériorées ».
Le service public de santé menacées
A la situation budgétaire catastrophique de la plupart des hôpitaux français s’ajoute la menace qui pèse sur 240 plateaux techniques, classés « fragilisés » par la Fédération hospitalière de France. « Qu’en restera-t-il au moment de l’application de la loi ? », s’interroge Nadine Prigent .
Quant à la mise en place des Communautés hospitalières de territoire, préconisée par le rapport Larcher, la responsable Cgt ne se fait pas plus d’illusions... « les activités publiques et privées seront regroupées : quid des missions de service public ? Le gouvernement veut assouplir les procédures pour inciter à la création de groupements de coopération sanitaire. Cela va conduire le secteur public à se gérer comme une entreprise, à "produire des soins pour dégager des recettes". »
En médecine de ville, on retrouve la même logique, selon Nadine Prigent, celle qui incite à faire de l’activité, des actes, pour dégager des ressources.
« Pour autant, nous ne sommes pas favorables au statu quo ; nous ne demandons pas des Chu partout ! Il faut une égalité d’accès aux soins pour tous, partout ? Cela passe par des transferts budgétaires. Mais pour l’heure, ces transferts se font sur le dos des usagers, des collectivités locales etc.
Nous avons transmis des propositions pour un nouveau système de santé à la ministre Roselyne Bachelot. D’ores et déjà, nous nous préparons pour la rentrée sociale, avec la mobilisation annoncée pour le 17 septembre ».
Re: LA SANTE
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Les tarifs des médecins bientôt en ligne
Mise en ligne : 10 juin 2008
Cet été, vous pourrez trouver les tarifs moyens de tous les médecins et dentistes pratiquant des dépassements d’honoraires, sur le site de l’Assurance maladie : Ameli.fr. C’est une bonne nouvelle pour les malades et aussi pour les associations qui avaient récemment mené une bataille contre les dépassements d’honoraires et pressé le gouvernement à agir, estimant qu’il y avait de nombreux abus.
Les patients pourront donc avoir une idée des tarifs pratiqués par chaque dentiste (comme celui d’une couronne) et médecin de secteur 2, autorisés à fixer librement leurs honoraires. Outre les tarifs des dentistes et des médecins de ville, ceux des principaux actes techniques seront également disponibles sur le site "d’ici à la fin de l’année".
Selon un rapport de 2007 de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), les dépassements ont fortement augmenté lors des dix dernières années, représentant 2 milliards d’euros sur 19 milliards d’honoraires en 2005, et posant un problème d’accès aux soins.
Les tarifs des médecins bientôt en ligne
Mise en ligne : 10 juin 2008
Cet été, vous pourrez trouver les tarifs moyens de tous les médecins et dentistes pratiquant des dépassements d’honoraires, sur le site de l’Assurance maladie : Ameli.fr. C’est une bonne nouvelle pour les malades et aussi pour les associations qui avaient récemment mené une bataille contre les dépassements d’honoraires et pressé le gouvernement à agir, estimant qu’il y avait de nombreux abus.
Les patients pourront donc avoir une idée des tarifs pratiqués par chaque dentiste (comme celui d’une couronne) et médecin de secteur 2, autorisés à fixer librement leurs honoraires. Outre les tarifs des dentistes et des médecins de ville, ceux des principaux actes techniques seront également disponibles sur le site "d’ici à la fin de l’année".
Selon un rapport de 2007 de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), les dépassements ont fortement augmenté lors des dix dernières années, représentant 2 milliards d’euros sur 19 milliards d’honoraires en 2005, et posant un problème d’accès aux soins.
Re: LA SANTE
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La dette de la Sécurité sociale transférée à la Cades ?
Mise en ligne : 10 juin 2008
Le gouvernement à une idée pour apurer les comptes de la Sécurité sociale : transférer le déficit cumulé de la Sécu à la Cades, la caisse créée en 1996 pour stocker la « dette sociale ». Ce qui allègerait nettement la trésorerie de la Sécu.
Le quotidien Les Echos (9/06/2008) qui rapporte la nouvelle indique que la Cades recevrait en échange certaines recettes du Fonds de solidarité vieillesse (Fsv), qui finance le minimum vieillesse, certaines majoration de pension..., et qui devrait être excédentaire en 2008. Même s’il a cumulé lui-même 5 milliards d’euros de dettes.
Le transfert à la Cades pourrait être de 20 à 25 milliards d’euros et même 35 milliards si les dettes du régime social agricole – et peut-être celles du Fsv – sont également repassées à la Cades.
Le tout étant censé permettre de cantonner plus de dettes sociales dans la Cades sans prolonger sa durée. La Cades a déjà « reçu » 107 milliards d’euros de dettes et doit les amortir d’ici à 2022 grâce à la taxe créée pour l’occasion, la contribution au remboursement de la dette sociale (Crds) : 0,5 % prélevés sur tous les revenus.
Un grand merci à madame LEROY Directrice Générale de '' VIVA '' qui nous permet de copier toutes ces informations
La dette de la Sécurité sociale transférée à la Cades ?
Mise en ligne : 10 juin 2008
Le gouvernement à une idée pour apurer les comptes de la Sécurité sociale : transférer le déficit cumulé de la Sécu à la Cades, la caisse créée en 1996 pour stocker la « dette sociale ». Ce qui allègerait nettement la trésorerie de la Sécu.
Le quotidien Les Echos (9/06/2008) qui rapporte la nouvelle indique que la Cades recevrait en échange certaines recettes du Fonds de solidarité vieillesse (Fsv), qui finance le minimum vieillesse, certaines majoration de pension..., et qui devrait être excédentaire en 2008. Même s’il a cumulé lui-même 5 milliards d’euros de dettes.
Le transfert à la Cades pourrait être de 20 à 25 milliards d’euros et même 35 milliards si les dettes du régime social agricole – et peut-être celles du Fsv – sont également repassées à la Cades.
Le tout étant censé permettre de cantonner plus de dettes sociales dans la Cades sans prolonger sa durée. La Cades a déjà « reçu » 107 milliards d’euros de dettes et doit les amortir d’ici à 2022 grâce à la taxe créée pour l’occasion, la contribution au remboursement de la dette sociale (Crds) : 0,5 % prélevés sur tous les revenus.
Un grand merci à madame LEROY Directrice Générale de '' VIVA '' qui nous permet de copier toutes ces informations
Re: LA SANTE
Merci '' AGEVILLAGE '' que j'ai rencontré à Paris la semaine dernière
Les assurances complémentaires ont 5 fois plus de frais de gestion l'assurance maladie
Les frais de gestion des complémentaires santé (mutuelles, assurances, instituts de prévoyance) atteignent 25,4%, alors que ceux de l'assurance maladie n'atteignent que 5,4%, selon une étude de la Cour des comptes réalisée à la demande du Sénat et dévoilée mardi 10 juin 2008 par Les Echos.
"Si le taux des frais de gestion atteint 5,4% pour l'assurance maladie obligatoire, il est en moyenne de 25,4% pour les assurances complémentaires, mais avec des montants très variés selon les acteurs", a déclaré le 4 juin à la Commission des affaires sociales la présidente de la 6e chambre de la Cour des comptes, Rolande Ruellan, selon un bulletin du Sénat rendant compte d'une étude. menée sur le coût de gestion des complémentaires
Pour Vincent Touzé, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), "plus on est gros, plus les coûts fixes sont faibles, ça peut être une bonne raison" pour expliquer cet écart. De grandes structures comme l'assurance maladie "gèrent une masse telle que, globalement, il y a des coûts qui sont assez faibles.
C'est d'ailleurs un des arguments des défenseurs de l'assurance publique", a-t-il précisé. En outre, ces structures "n'ont pas besoin de dépenses marketing. Or, quand on met les entreprises en concurrence, il y a des frais importants (...) Elles ont des dépenses publicitaires, mais il y a aussi toute une logique commerciale: il faut payer des gens pour vendre", a estimé M. Touzé.
Selon Mme Ruellan, "l'étude de la Cour met également l'accent sur le montant des fonds publics consacrés à accroître le taux de couverture de la population par des assurances complémentaires. En additionnant les diverses aides (...) on obtient un montant total de 7,6 milliards d'euros, soit environ 35% du montant des prestations complémentaires versées", a-t-elle affirmé.
"Ce montant qui n'est pas neutre représente le coût, pour la collectivité, du déplacement du remboursement de certaines dépenses de l'assurance maladie obligatoire vers les assurances complémentaires", a-t-elle poursuivi.
YM
mis à jour le 16/06/2008
Les assurances complémentaires ont 5 fois plus de frais de gestion l'assurance maladie
Les frais de gestion des complémentaires santé (mutuelles, assurances, instituts de prévoyance) atteignent 25,4%, alors que ceux de l'assurance maladie n'atteignent que 5,4%, selon une étude de la Cour des comptes réalisée à la demande du Sénat et dévoilée mardi 10 juin 2008 par Les Echos.
"Si le taux des frais de gestion atteint 5,4% pour l'assurance maladie obligatoire, il est en moyenne de 25,4% pour les assurances complémentaires, mais avec des montants très variés selon les acteurs", a déclaré le 4 juin à la Commission des affaires sociales la présidente de la 6e chambre de la Cour des comptes, Rolande Ruellan, selon un bulletin du Sénat rendant compte d'une étude. menée sur le coût de gestion des complémentaires
Pour Vincent Touzé, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), "plus on est gros, plus les coûts fixes sont faibles, ça peut être une bonne raison" pour expliquer cet écart. De grandes structures comme l'assurance maladie "gèrent une masse telle que, globalement, il y a des coûts qui sont assez faibles.
C'est d'ailleurs un des arguments des défenseurs de l'assurance publique", a-t-il précisé. En outre, ces structures "n'ont pas besoin de dépenses marketing. Or, quand on met les entreprises en concurrence, il y a des frais importants (...) Elles ont des dépenses publicitaires, mais il y a aussi toute une logique commerciale: il faut payer des gens pour vendre", a estimé M. Touzé.
Selon Mme Ruellan, "l'étude de la Cour met également l'accent sur le montant des fonds publics consacrés à accroître le taux de couverture de la population par des assurances complémentaires. En additionnant les diverses aides (...) on obtient un montant total de 7,6 milliards d'euros, soit environ 35% du montant des prestations complémentaires versées", a-t-elle affirmé.
"Ce montant qui n'est pas neutre représente le coût, pour la collectivité, du déplacement du remboursement de certaines dépenses de l'assurance maladie obligatoire vers les assurances complémentaires", a-t-elle poursuivi.
YM
mis à jour le 16/06/2008
Re: LA SANTE
information de VIVA que nous remercions
Dépassements d’honoraires : Bachelot n’écoute pas le conseil de la Cnam
Mise en ligne : 17 juin 2008
Roselyne Bachelot, la ministre de la santé a réaffirmé Lundi 16 juin sur l’antenne de la radio RMC son intention de fixer à 80 euros le montant des honoraires à partir duquel un médecin devrait obligatoirement informer par écrit son patient du dépassement des tarifs remboursés par la Sécurité sociale.
"Je suis en négociation pour rendre effective l’information écrite préalable quand les honoraires sont supérieurs à 80 euros" a-t-elle expliqué.
Ce faisant, elle ne tient aucun compte de l’avis rendu le 21 mai dernier par le Conseil de Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) qui a rejeté le projet de décret qui lui était soumis, estimant le seuil de 80 euros trop élevé et " de nature à inciter les médecins à pratiquer des dépassements importants".
Le conseil avait proposé de fixer à "deux fois le tarif opposable de la consultation d’un spécialiste", soit environ 50 euros, le seuil à partir duquel un devis devient obligatoire.
Une somme que ses membres jugeaient plus en rapport avec le "tact et la mesure" attendus des praticiens
Dépassements d’honoraires : Bachelot n’écoute pas le conseil de la Cnam
Mise en ligne : 17 juin 2008
Roselyne Bachelot, la ministre de la santé a réaffirmé Lundi 16 juin sur l’antenne de la radio RMC son intention de fixer à 80 euros le montant des honoraires à partir duquel un médecin devrait obligatoirement informer par écrit son patient du dépassement des tarifs remboursés par la Sécurité sociale.
"Je suis en négociation pour rendre effective l’information écrite préalable quand les honoraires sont supérieurs à 80 euros" a-t-elle expliqué.
Ce faisant, elle ne tient aucun compte de l’avis rendu le 21 mai dernier par le Conseil de Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) qui a rejeté le projet de décret qui lui était soumis, estimant le seuil de 80 euros trop élevé et " de nature à inciter les médecins à pratiquer des dépassements importants".
Le conseil avait proposé de fixer à "deux fois le tarif opposable de la consultation d’un spécialiste", soit environ 50 euros, le seuil à partir duquel un devis devient obligatoire.
Une somme que ses membres jugeaient plus en rapport avec le "tact et la mesure" attendus des praticiens
Re: LA SANTE
Information VIVA PRESSE que nous remercions
Le nouveau plan d’économies pour l’assurance-maladie va mettre à mal les Ald
Mise en ligne : 24 juin 2008
Le gouvernement lui a demandé de faire des propositions pour ramener l’assurance-maladie à l’équilibre, Frédéric van Roekeghem – directeur de l’Assurance maladie – en fait une : 3 milliards d’économies par an à partir de 2009.
Des économies qui seraient en grande partie supportées par les assurés sociaux et spécialement par les malades en Affection de longue durée (Ald), rapportent les Echos (24/06/2008).
Les patients placés en Ald bénéficient aujourd’hui du remboursement à 100 % de leurs dépenses de médicaments liées à la longue maladie dont ils souffrent : cancer, diabète... Ce statut concernent 8 millions de malades en France, souvent des personnes âgées.
Frédéric van Roekeghem propose d’en « réserver le bénéfice […] aux pathologies véritablement longues et coûteuses », et en sortir l’hypertension artérielle et certains diabètes. Une idée qui traîne dans l’air depuis quelques mois.
Pour toutes les personnes en Ald – sauf les invalides, les victimes d’accidents du travail et la maternité – les médicaments à vignettes bleues ne seraient plus remboursés qu’à 35 % au lieu de 100 %. Une dépense que les complémentaires devront prendre en charge, estime Frédéric van Roekeghem.
Le plan prévoit également des baisses de prix de médicaments et un contrôle plus grand des prescriptions des professionnels de santé, notamment à travers les référentiels de la Haute autorité de santé sur, par exemple, les anticholestérols, les traitements de l’hypertension ou les anti-ulcéreux.
Les 3,2 milliards d’économies réalisées chaque années permettraient selon Frédéric van Roekeghem de ramener le budget de l’assurance-maladie à l’équilibre en 2011 (au lieu de 4,8 milliards de déficit en 2008).
Le gouvernement fera-t-il siennes ces propositions ? Le Parlement en décidera lors du vote de la loi de financement de la Sécurité sociale. Mais la majorité Ump le votera : le plan van Roekeghem est d’abord une réponse à la commande du ministre du budget, Eric Woerth.
Le nouveau plan d’économies pour l’assurance-maladie va mettre à mal les Ald
Mise en ligne : 24 juin 2008
Le gouvernement lui a demandé de faire des propositions pour ramener l’assurance-maladie à l’équilibre, Frédéric van Roekeghem – directeur de l’Assurance maladie – en fait une : 3 milliards d’économies par an à partir de 2009.
Des économies qui seraient en grande partie supportées par les assurés sociaux et spécialement par les malades en Affection de longue durée (Ald), rapportent les Echos (24/06/2008).
Les patients placés en Ald bénéficient aujourd’hui du remboursement à 100 % de leurs dépenses de médicaments liées à la longue maladie dont ils souffrent : cancer, diabète... Ce statut concernent 8 millions de malades en France, souvent des personnes âgées.
Frédéric van Roekeghem propose d’en « réserver le bénéfice […] aux pathologies véritablement longues et coûteuses », et en sortir l’hypertension artérielle et certains diabètes. Une idée qui traîne dans l’air depuis quelques mois.
Pour toutes les personnes en Ald – sauf les invalides, les victimes d’accidents du travail et la maternité – les médicaments à vignettes bleues ne seraient plus remboursés qu’à 35 % au lieu de 100 %. Une dépense que les complémentaires devront prendre en charge, estime Frédéric van Roekeghem.
Le plan prévoit également des baisses de prix de médicaments et un contrôle plus grand des prescriptions des professionnels de santé, notamment à travers les référentiels de la Haute autorité de santé sur, par exemple, les anticholestérols, les traitements de l’hypertension ou les anti-ulcéreux.
Les 3,2 milliards d’économies réalisées chaque années permettraient selon Frédéric van Roekeghem de ramener le budget de l’assurance-maladie à l’équilibre en 2011 (au lieu de 4,8 milliards de déficit en 2008).
Le gouvernement fera-t-il siennes ces propositions ? Le Parlement en décidera lors du vote de la loi de financement de la Sécurité sociale. Mais la majorité Ump le votera : le plan van Roekeghem est d’abord une réponse à la commande du ministre du budget, Eric Woerth.
Re: LA SANTE
Avec nos remerciemets à ''VIVA PRESSE ''
Le plan van Roekeghem fait de (grosses) vagues
Mise en ligne : 25 juin 2008
Les propositions de Frédéric van Roekeghem, le directeur de la Cnam, pour faire 3 milliards d’économies par an ont soulevé les protestations générales. Notamment l’idée d’un déremboursement de certains médicaments des affections de longue durée (Ald).
Les réactions les plus vives à ces propositions jugées "choquantes", "scandaleuses" ou "inacceptables" viennent des syndicats et des associations de malades. Le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss) estime que les projets sur les Ald mettent en cause le principe de solidarité de la Sécu.
L’Association française des diabétiques (Afd) demande que l’on recherche de nouveaux financements pour la Sécu en taxant les revenus financiers. Sidaction refuse « une logique comptable » qui ne prend pas en compte les malades. La Confédération des syndicats médicaux français (Csmf) qui souligne également qu’on parle beaucoup d’économies mais qu’on « ne parle jamais des recettes »
Une attaque contre les bases mêmes de la Sécu
Les syndicats de salariés Cgt, Cfdt, FO, Cgc, Unsa, Cftc dénoncent tous le « recul social », une atteinte à l’accès au soins et une attaque contre les fondements mêmes de la Sécu.
La Mutualité française (Fnmf) n’a pas réagi pour l’instant. Elle est reçue aujourd’hui par Roselyne Bachelot.
Globalement, la presse condamne ce plan. Certains estiment que ce n’est qu’un ballon d’essai, mais la plupart des journaux soulignent que s’il était appliqué, ce serait la fin de l’égalité d’accès aux soins pour tous et de la Sécu solidaire.
--------------------------------------------------------------------------------
Au sein même de l’Ump, des parlementaires ont rejeté les propositions van Roekeghem, comme le professeur Debré qui se déclare opposé à des « économies de ce type-là ». Et certains députés centristes le jugent « totalement inacceptable » car une partie des patients en Ald ne se soignerait plus.
D’autres encore se sont indignés tout en faisant semblant de croire que le plan van Roekeghem n’était que le dérapage d’un haut fonctionnaire.
Le gouvernement maintient ses objectifs
Les propositions du directeur de la Cnam répondent pourtant aux demandes du ministre du Budget, Eric Woerth ; et Roselyne Bachelot n’a pas démenti les objectifs du gouvernement : transférer sur les mutuelles le coût de certains médicaments jusqu’ici pris en charge à 100 %… tout en considérant que les tarifs des complémentaires n’e devaient pas augmenter, au vu des baisses de prix des médicaments envisagées.
A l’Assemblée nationale, la ministre de la Santé a bien concédé qu’il fallait conserver une prise en charge à 100 % des Ald – sans préciser qui paierait. Mais elle a surtout insisté sur le déficit « immoral » de la Sécu. Au passage, elle a aussi à nouveau enfoncé le clou de la culpabilisation des malades : les Ald, « ça représente 15% de la population de notre pays et 60 % des dépenses d’Assurance-maladie », a-t-elle déclaré.
Les partis de gauche dénoncent au contraire une « grave récession en matière de santé publique » (PS), le Pcf estimant que « ce plan effarant est une véritable insulte aux fondements de l’assurance maladie dont l’objectif, faut-il encore le rappeler, est de garantir à chacun l’égal accès aux soins ».
Le plan van Roekeghem fait de (grosses) vagues
Mise en ligne : 25 juin 2008
Les propositions de Frédéric van Roekeghem, le directeur de la Cnam, pour faire 3 milliards d’économies par an ont soulevé les protestations générales. Notamment l’idée d’un déremboursement de certains médicaments des affections de longue durée (Ald).
Les réactions les plus vives à ces propositions jugées "choquantes", "scandaleuses" ou "inacceptables" viennent des syndicats et des associations de malades. Le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss) estime que les projets sur les Ald mettent en cause le principe de solidarité de la Sécu.
L’Association française des diabétiques (Afd) demande que l’on recherche de nouveaux financements pour la Sécu en taxant les revenus financiers. Sidaction refuse « une logique comptable » qui ne prend pas en compte les malades. La Confédération des syndicats médicaux français (Csmf) qui souligne également qu’on parle beaucoup d’économies mais qu’on « ne parle jamais des recettes »
Une attaque contre les bases mêmes de la Sécu
Les syndicats de salariés Cgt, Cfdt, FO, Cgc, Unsa, Cftc dénoncent tous le « recul social », une atteinte à l’accès au soins et une attaque contre les fondements mêmes de la Sécu.
La Mutualité française (Fnmf) n’a pas réagi pour l’instant. Elle est reçue aujourd’hui par Roselyne Bachelot.
Globalement, la presse condamne ce plan. Certains estiment que ce n’est qu’un ballon d’essai, mais la plupart des journaux soulignent que s’il était appliqué, ce serait la fin de l’égalité d’accès aux soins pour tous et de la Sécu solidaire.
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Au sein même de l’Ump, des parlementaires ont rejeté les propositions van Roekeghem, comme le professeur Debré qui se déclare opposé à des « économies de ce type-là ». Et certains députés centristes le jugent « totalement inacceptable » car une partie des patients en Ald ne se soignerait plus.
D’autres encore se sont indignés tout en faisant semblant de croire que le plan van Roekeghem n’était que le dérapage d’un haut fonctionnaire.
Le gouvernement maintient ses objectifs
Les propositions du directeur de la Cnam répondent pourtant aux demandes du ministre du Budget, Eric Woerth ; et Roselyne Bachelot n’a pas démenti les objectifs du gouvernement : transférer sur les mutuelles le coût de certains médicaments jusqu’ici pris en charge à 100 %… tout en considérant que les tarifs des complémentaires n’e devaient pas augmenter, au vu des baisses de prix des médicaments envisagées.
A l’Assemblée nationale, la ministre de la Santé a bien concédé qu’il fallait conserver une prise en charge à 100 % des Ald – sans préciser qui paierait. Mais elle a surtout insisté sur le déficit « immoral » de la Sécu. Au passage, elle a aussi à nouveau enfoncé le clou de la culpabilisation des malades : les Ald, « ça représente 15% de la population de notre pays et 60 % des dépenses d’Assurance-maladie », a-t-elle déclaré.
Les partis de gauche dénoncent au contraire une « grave récession en matière de santé publique » (PS), le Pcf estimant que « ce plan effarant est une véritable insulte aux fondements de l’assurance maladie dont l’objectif, faut-il encore le rappeler, est de garantir à chacun l’égal accès aux soins ».
Re: LA SANTE
Information VIVA PRESSE que nous remercions
Le dossier médical personnel (Dmp) est officiellement mort
Mise en ligne : 24 juin 2008
La ministre de la Santé a annoncé qu’elle souhaitait voir relancer le dossier médical personnel (Dmp), dossier informatisé contenant les données médicales du patient. Il s’agissait avec ce véritable dossier santé de permettre aux professionnels de santé de connaître l’histoire médicale de leur patient, d’éviter les doublons d’examens, les interactions médicamenteuses... Mais il s’agissait aussi de faire des économies et, par exemple, les patients rétifs au Dmp se seraient vus moins bien remboursés.
En réalité, ce Dmp aurait dû être opérationnel l’an passé, mais il s’est enlisé dans les méandres des définitions techniques, d’appels d’offres, d’intérêts divergents, de questions de confidentialité...
La proposition nouvelle de Roselyne Bachelot, c’est de laisser à chacun le libre choix d’avoir ou pas un Dmp. Sous sa forme « allégée », le nouveau Dmp devrait être opérationnel en... 2012, voire d’ici une dizaine d’années. Pour l’instant, l’annonce de la ministre sert d’abord à enterrer le Dmp première main.
************************************************************************************************************************************************
Si nous avons pas la facture du décés, nous avons celle de la naissance.
Je préfére me taire et d'aller dormir si je peux.
Encore du gaspillage de nos beaux parleurs
BRIAND
Le dossier médical personnel (Dmp) est officiellement mort
Mise en ligne : 24 juin 2008
La ministre de la Santé a annoncé qu’elle souhaitait voir relancer le dossier médical personnel (Dmp), dossier informatisé contenant les données médicales du patient. Il s’agissait avec ce véritable dossier santé de permettre aux professionnels de santé de connaître l’histoire médicale de leur patient, d’éviter les doublons d’examens, les interactions médicamenteuses... Mais il s’agissait aussi de faire des économies et, par exemple, les patients rétifs au Dmp se seraient vus moins bien remboursés.
En réalité, ce Dmp aurait dû être opérationnel l’an passé, mais il s’est enlisé dans les méandres des définitions techniques, d’appels d’offres, d’intérêts divergents, de questions de confidentialité...
La proposition nouvelle de Roselyne Bachelot, c’est de laisser à chacun le libre choix d’avoir ou pas un Dmp. Sous sa forme « allégée », le nouveau Dmp devrait être opérationnel en... 2012, voire d’ici une dizaine d’années. Pour l’instant, l’annonce de la ministre sert d’abord à enterrer le Dmp première main.
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Si nous avons pas la facture du décés, nous avons celle de la naissance.
Je préfére me taire et d'aller dormir si je peux.
Encore du gaspillage de nos beaux parleurs
BRIAND
Re: LA SANTE
Avec nos remerciements à ''AGEVILLAGE '' pour ces informations
ALD : la Sécu fait marche arrière
Un tollé sur les maladies longue durée
Après des critiques de toutes parts, le directeur de l'assurance maladie a finalement retiré de son plan d'économies ses propositions d'une moindre prise en charge des affections de longue durée (ALD), tandis que le gouvernement tente d'enrayer la polémique.
Le directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), Frédéric van Roekeghem, avait présenté mardi 24 juin, dans les Echos un plan, dont un volet sur les ALD (cancer, diabète, sida, etc) a suscité l'indignation des syndicats, associations, médecins et politiques, y compris de la majorité. Un dernier coup de boutoir l'a contraint jeudi 27 juin à faire marche arrière: le conseil de l'assurance maladie, instance politique de l'institution, composée notamment de partenaires sociaux et des mutuelles, a demandé "à l'unanimité des ses membres" le retrait des propositions sur les ALD.
Le conseil, qui doit se prononcer le 3 juillet sur l'intégralité du plan, a déploré avoir été informé par la presse sur un sujet aussi sensible et réclamé "un débat de fond" au directeur de la Cnam, nommé par le gouvernement. M. van Roekeghem a donc décidé de "retirer les mesures concernant les ALD de ses propositions", a indiqué vendredi la Cnam, confirmant une information de la Tribune. Il proposait, pour les patients en ALD, de baisser le remboursement par la Sécu des médicaments à vignette bleue ("dont le service médical n'a pas été reconnu comme majeur") de 100% à 35%, comme c'est déjà le cas pour les autres assurés.
Les 65% restants auraient été pris en charge par les complémentaires santé, lesquelles ont d'ailleurs toutes dénoncé cet éventuel transfert. Actuellement, les près de 8 millions de patients en ALD bénéficient d'une prise en charge à 100% par la Sécu pour toutes les dépenses liées à leur pathologie. Le plan recommandait également une révision du dispositif pour en "réserver le bénéfice aux pathologies qui sont véritablement longues et coûteuses".
Ces mesures, qui devaient représenter une économie de 250 millions d'euros, s'inscrivaient dans un ensemble de propositions représentant 3 milliards d'économie en 2009, alors qu'en 2008 le déficit de l'assurance maladie est prévu à 4,1 mds d'euros. Le gouvernement, qui pourra piocher à sa guise dans ces suggestions pour préparer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2009, devrait se prononcer à la mi-juillet. Mais il a tenté d'éteindre la polémique sans attendre.
"Il n'est pas question de revenir sur la prise en charge à 100% des malades atteints d'ALD, que ce soit pour les traitements qui sont le coeur de cible de la maladie, ou pour les médicaments appelés indûment de confort", a déclaré jeudi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s'est lui félicité vendredi du retrait par la direction de la Cnam des propositions sur les ALD.
Il n'en demeure pas moins que la réforme des ALD, qui concentrent plus de 60% des dépenses de l'assurance maladie et qui vont peser encore davantage avec le vieillissement de la population, est dans les tuyaux du gouvernement. Mme Bachelot avait indiqué en mars réfléchir à "des mesures de régulation des dépenses" dans ce secteur. Nicolas Sarkozy avait été plus direct en septembre dernier, déplorant des dépenses qui "dérapent chaque année de manière parfaitement incontrôlée". "Concernant les affections de longue durée, je souhaite que nous concentrions nos efforts sur la prise en charge de ce qui est essentiel", avait-il ajouté.
CS
mis à jour le 29/06/2008
ALD : la Sécu fait marche arrière
Un tollé sur les maladies longue durée
Après des critiques de toutes parts, le directeur de l'assurance maladie a finalement retiré de son plan d'économies ses propositions d'une moindre prise en charge des affections de longue durée (ALD), tandis que le gouvernement tente d'enrayer la polémique.
Le directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), Frédéric van Roekeghem, avait présenté mardi 24 juin, dans les Echos un plan, dont un volet sur les ALD (cancer, diabète, sida, etc) a suscité l'indignation des syndicats, associations, médecins et politiques, y compris de la majorité. Un dernier coup de boutoir l'a contraint jeudi 27 juin à faire marche arrière: le conseil de l'assurance maladie, instance politique de l'institution, composée notamment de partenaires sociaux et des mutuelles, a demandé "à l'unanimité des ses membres" le retrait des propositions sur les ALD.
Le conseil, qui doit se prononcer le 3 juillet sur l'intégralité du plan, a déploré avoir été informé par la presse sur un sujet aussi sensible et réclamé "un débat de fond" au directeur de la Cnam, nommé par le gouvernement. M. van Roekeghem a donc décidé de "retirer les mesures concernant les ALD de ses propositions", a indiqué vendredi la Cnam, confirmant une information de la Tribune. Il proposait, pour les patients en ALD, de baisser le remboursement par la Sécu des médicaments à vignette bleue ("dont le service médical n'a pas été reconnu comme majeur") de 100% à 35%, comme c'est déjà le cas pour les autres assurés.
Les 65% restants auraient été pris en charge par les complémentaires santé, lesquelles ont d'ailleurs toutes dénoncé cet éventuel transfert. Actuellement, les près de 8 millions de patients en ALD bénéficient d'une prise en charge à 100% par la Sécu pour toutes les dépenses liées à leur pathologie. Le plan recommandait également une révision du dispositif pour en "réserver le bénéfice aux pathologies qui sont véritablement longues et coûteuses".
Ces mesures, qui devaient représenter une économie de 250 millions d'euros, s'inscrivaient dans un ensemble de propositions représentant 3 milliards d'économie en 2009, alors qu'en 2008 le déficit de l'assurance maladie est prévu à 4,1 mds d'euros. Le gouvernement, qui pourra piocher à sa guise dans ces suggestions pour préparer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2009, devrait se prononcer à la mi-juillet. Mais il a tenté d'éteindre la polémique sans attendre.
"Il n'est pas question de revenir sur la prise en charge à 100% des malades atteints d'ALD, que ce soit pour les traitements qui sont le coeur de cible de la maladie, ou pour les médicaments appelés indûment de confort", a déclaré jeudi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s'est lui félicité vendredi du retrait par la direction de la Cnam des propositions sur les ALD.
Il n'en demeure pas moins que la réforme des ALD, qui concentrent plus de 60% des dépenses de l'assurance maladie et qui vont peser encore davantage avec le vieillissement de la population, est dans les tuyaux du gouvernement. Mme Bachelot avait indiqué en mars réfléchir à "des mesures de régulation des dépenses" dans ce secteur. Nicolas Sarkozy avait été plus direct en septembre dernier, déplorant des dépenses qui "dérapent chaque année de manière parfaitement incontrôlée". "Concernant les affections de longue durée, je souhaite que nous concentrions nos efforts sur la prise en charge de ce qui est essentiel", avait-il ajouté.
CS
mis à jour le 29/06/2008