LA SANTE

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cacahuete
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Re: LA SANTE

Message par cacahuete »

Je me suis fais opérer en 2011 en clinique. Ils m'ont remis un kit en papier avec, des chaussons, chemise ouverte sur le dos, une culotte Taille unique et une serviette en papier(pas le droit de prendre autre chose.)
J'ai du prendre une douche avant de m’accoutrer avec tout le kit, c'était au fond du couloir à 20 m de la chambre. C'est conçu pour une taille 40. J'ai du retraverser le couloir avec le cul à l'air. Effectivement ce n'est pas le top. J'ai signé la pétition.
BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Bonsoir cacahuète
Merci pour votre réponse
C'est pour information, mais chacun est libre.
je vais m'en rendre compte bientôt une nouvelle fois.
Comme disait un papi :bondiou d'quoi attrape un rhume de fesses....
Cordialement
BRIAND
BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Arrêts maladie : du simple au double, d’un département à l’autre
Mise en ligne : 14 août 2012

Les arrêts maladie sont nettement plus fréquents dans certains départements que dans d’autres. C’est ce que révèle aujourd’hui le journal Les Echos. On peut même passer du simple au double selon les départements. A l’origine, le travail des chercheurs de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) qui viennent de publier une une étude à ce sujet.
Déjà, la Cour des comptes, dans son rapport sur la Sécurité sociale de 2006, indiquait que « les fortes différences territoriales existantes qui varient toujours dans une proportion de 1 à 3 ne peuvent guère être expliquées par la structure socioprofessionnelle de la population active de ces départements ». Le découpage géographique dans le cadre de cette étude est réalisé au niveau départemental. Ainsi, la répartition de la proportion de salariés ayant eu au moins un épisode d’arrêts maladie en 2005 varie de 13 % dans les Hautes-Alpes à 28 % dans les Ardennes.
Alors quelles en sont les explications ? Pour les chercheurs de l’Irdes, trois raisons sont avancées. Tout d’abord, la régularité des contrôles, responsable pour près d’un tiers des disparités géographiques. Leur fréquence est très variable : 10 % seulement des arrêts sont contrôlés par la caisse d’Assurance-maladie en Mayenne, contre 17 % dans la Nièvre. Ensuite, vient la densité des médecins généralistes sur un territoire. Plus ils sont nombreux, plus l’accès aux soins est facile et plus... la concurence entre médecins est importante... Enfin, arrive le malade lui-même. Il n’est finalement que le troisième facteur d’explication. Plus il entre jeune sur le marché du travail, plus le risque d’arrêt de travail est fréquent.

A lire ce jour 1408 dans les Echos.
Information VIVA que nous remercions
BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Marseille : enquête sur une fraude chez les dentistes
Les chirurgiens dentistes multiplieraient les actes pour grossir indûment leur chiffre d’affaires.

Depuis de longues semaines, les gendarmes sont sur la piste de deux chirurgiens dentistes des quartiers Nord de Marseille qui seraient à l’origine d’une vaste fraude. Une information judiciaire pour "escroquerie et blessures involontaires" a même été ouverte par le parquet de Marseille.

La juge Annaïck Le Goff a confié les investigations à la Division atteinte à l’environnement et à la santé publique de la Section de recherches de la gendarmerie de Marseille, une structure en pointe en la matière.

C’est elle, déjà, qui mène l’enquête sur les défaillances présumées de la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP) et la "tromperie" liée au "gel maison" employé à plusieurs milliers d’exemplaires dans des prothèses mammaires. Il y a quelques jours, les gendarmes ont perquisitionné les locaux de ces deux chirurgiens dentistes.

Des dommages considérables

Ils ont emporté des cartons de documents qu’ils sont en train de passer au crible. Et ce qu’ils auraient découvert est inquiétant : des dizaines - peut-être davantage - de patients qui étaient soignés par ces deux professionnels seraient allés de déconvenues en déconvenues.

Ils auraient subi des dommages considérables aux dents de la part de ces chirurgiens dentistes, qui multiplieraient les actes pour grossir indûment leur chiffre d’affaires. Derrière ce scénario, c’est donc aussi une fraude d’importance à la Sécurité sociale - qui a déposé plainte - et à la CMU qui se dessine. Car les patients concernés ne roulent pas sur l’or.

Ce sont des gens de condition modeste qui n’ont pas osé, jusque-là, saisir la justice, de peur d’avoir à rembourser des frais dentaires colossaux. Un dossier qui pourrait connaître prochainement de nouveaux développements.


INFORMATION '' LA PROVENCE '' Publié le mercredi 08 août 2012
Denis TROSSERO


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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Dépassements d'honoraires : ce que contient le texte de l'accord

vendredi 26 octobre 2012
Après plusieurs jours de négociations et suite à une certaine confusion, l’Union nationale des caisses d’assurances maladies, trois syndicats de médecins (MG France, CSMF, SML) représentant les médecins généralistes et spécialistes et l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie ont signé un accord pour mieux encadrer les dépassements d’honoraires.


La ministre de la santé se félicite de l'accord sur l'accès aux soins et la limitation des dépassements d'honoraires.
Concrètement, que contient l'accord signé hier ? Doctissimo vous présente les principaux points de ce texte.
La mise en place d’une procédure de sanctions des dépassements d’honoraires abusifs : parmi d’autres critères, le plafond de 70 euros, soit 2,5 fois le tarif de la sécurité sociale, hors zones particulières, permettra d’engager des procédures.
Mais certains craignent comme le Collectif Interassociatif Sur la Santé (CISS), que ce texte ne "légitime des dépassements à niveau élevé" et n’aboutisse finalement qu’à une " généralisation des dépassements dits ordinaires"… Enfin, la décision de sanctions ne se basera pas uniquement sur ce dépassement excessif mais sera apprécié au regard de plusieurs autres critères : "L'appréciation tient compte de la fréquence des actes par patient, du volume global de l'activité du professionnel de santé ainsi que du lieu d'implantation du cabinet et de la spécialité. Elle tient également compte desniveaux d'expertise et de compétence". De plus, la procédure paritaire choisie semble longue et peu dissuasive. Elle prévoit un courrier d'avertissement, deux mois plus tard un relevé de constatations et un délai d’un mois pour une réponse du médecin, la convocation de la commission paritaire régionale qui rend son avis dans les 2 mois, une plainte auprès du Conseil national de l'Ordre des Médecins et la décision du directeur de la caisse primaire… Les médecins bénéficieront de multiples recours avant de voir effectivement appliquées les sanctions qui peuvent aller d’un "déconventionnement partiel temporaire" à une "interdiction de droit au dépassement"…
Les médecins pratiquant des dépassements inférieurs à 2 fois le tarif de la sécurité sociale auront la possibilité de conclure un contrat d’accès aux soins, par lequel ils s’engageront à diminuer le montant de leurs dépassements, en contrepartie d’un meilleur remboursement de leurs patients par la sécurité sociale.
En pratique à partir du 1er juillet 2013, les signataires ne peuvent avoir un taux moyen de dépassement recalculé supérieur au double des tarifs opposables et s’engagent à ne pas pratiquer de dépassements pour les patients aux revenus modestes, éligibles à l’aide à la complémentaire santé (ACS). En contrepartie, ils bénéficient d’une exonération de cotisations sociales pour leur activité à tarifs opposables.
Les médecins de secteur 1, qui exercent la médecine au tarif de la sécurité sociale, et les adhérents au contrat d’accès aux soins verront leur rôle et leur rémunération revalorisés. "C’est un élément important pour lancer la réorganisation du système de santé autour de la médecine de proximité. Le forfait de soins pour les médecins sera généralisé" précise la Ministre de la santé.
Dans les faits, certains actes techniques "sous-côtés" seront revalorisés en 3 étapes-clés (1er juillet 2012, 1er mars 2014, 1er janvier 2015). Il s’agit d’actes chirurgicaux (pose de prothèse du genou, opération de la prostate…) ou de gynécologie obstétrique (accouchement, ablation de polype…). Certaines spécialités bénéficieront également de revalorisation (dermatologie, endocrinologie, hématologie, neurologie, pédiatres…). Des revalorisations financées par la baisse de certains actes d’imagerie.
De nouveaux modes de rémunération sont mis en place au bénéfice des pratiques cliniques des médecins généralistes. Un forfait de 5 € pour certaines consultations plus complexes (patients âgés de plus de 85 ans et plus à partir du 1er juillet 2013, puis celles âgées d'au moins 80 ans un an après).
Un forfait de cinq euros va également être versé au médecin généraliste chaque année par patient hors ALD qui les choisit comme médecin traitant dès juillet 2013.
La mise en place de consultations longues pour les cas de suivi de sortie d'hospitalisation pour des patients à forte comorbidité, les patients insuffisants cardiaques... Ces consultations seront revalorisées à hauteur de 2 C (soit 46 €) à partir du 1er juillet 2013.
Les personnes éligibles à l’aide à la complémentaire santé (ACS) auront désormais la garantie de bénéficier du tarif de la sécurité sociale lorsqu’ils consultent un médecin en secteur 2.
Selon les estimations, 4,7 millions de Français seraient concernés. L’Assurance Maladie informera les assurés déjà bénéficiaire de l’ACS de l’ouverture de ce nouveau droit par le biais d’un courrier et en leur joignant une nouvelle attestation. Pour ceux qui sont éligibles mais ne bénéficient pas encore de l’ACS, un simulateur en ligne sur le site d’Ameli permettra à chacun d’évaluer son éligibilité avant de télécharger un dossier à renvoyer à sa caisse primaire. Une information sera également distribués aux médecins libéraux concernant cette nouveauté.
Un observatoire sur les pratiques tarifaires sera créé début 2013 pour veiller au fait que les dépassements pratiqués par les médecins qui n’adhèrent pas au contrat ne continuent pas de croître et que les possibles sanctions conventionnelles sont bien mises en œuvre.
Marisol Touraine salue "l’engagement et la responsabilité dont les signataires ont fait preuve aujourd’hui. Ces négociations ont été longues et finalement positives. La méthode privilégiée par le président de la République, qui est celle de la négociation, a permis de faire prévaloir l’intérêt général sur les intérêts particuliers : c’est l’accès de tous à des soins de qualité, priorité du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui est aujourd’hui concrétisé".
David Bême
Sources:

Communiqué du Minstère de la santé - 25 octobre 2012
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POUR INFORMATION

Sauvons notre sécu !!!

Maladie
A la CPAM du Rhône, la chasse aux infirmières fraudeuses est ouverte. De la prison ferme pour une seconde professionnelle
10/11/12 - Le Point révèle une nouvelle affaire de fraude à la Sécu d'une infirmière libérale condamnée, vendredi 9 novembre, à deux ans de prison dont dix mois ferme par le tribunal correctionnel de Lyon. L'escroquerie portait sur des facturations d'actes fictifs pour un montant de près de 300 000 euros entre 2009 et 2010 au préjudice des CPAM du Rhône et de la caisse maladie de la SNCF. "Ses déclarations supposaient des journées de travail de vingt-huit heures", a déclaré l'avocate des parties civiles. La professionnelle a également été condamnée à une interdiction définitive d'exercer en tant que libérale. Rappelons qu'une autre infirmière libérale avait été condamnée mi-octobre à un an de prison ferme par le même tribunal pour avoir escroqué la CPAM Lyonnaise de plus de 700 000 euros. Et ce n'est pas fini à en croire l'avocate de la Caisse qui indique avoir "plein de dossiers dans ses placards", bien décidée à faire le ménage dans cette ville. La CPAM du Rhône dispose d'une cellule anti-fraude composée de 13 personnes.
Encore plus fort. RTL évoque samedi une "colossale" escroquerie de la part d'un taxiteur lyonnais agréé par la Sécu pour les transports sanitaires. Le préjudice dépasserait 1,5 million d'euros au détriment de plusieurs caisses maladie de la région. Mis en examen en octobre dernier, il dort en prison et l'enquête n'est pas terminée.


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Re: LA SANTE

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VOILA LE TAXI EN QUESTION

INFO RTL - A Lyon, un taxi arnaque la Sécu et empoche 1,5 million d'euros

Frédéric Perruche - Mis à jour le 10/11/2012

Le suspect incarcéré pour éviter une fuite à l'étranger

L'homme, âgé de 33 ans, avait mis au point une combine qui perdurait depuis plus de 2 ans, avec à
la clé l'un des plus gros détournements effectués par un chauffeur de taxi agréé par la sécurité sociale pour effectuer du transport sanitaire. Le préjudice dépasserait un million et demi d'euros,
selon les premières estimations.

Le taxi aurait falsifié des bons de transports par milliers, en augmentant sensiblement voire systématiquement ses frais kilométriques pendant 2 à 3 ans, ou en déclarant des déplacements fictifs de nuit. Piètre conducteur, il se serait même fait remplacer par son père, après avoir perdu son permis. Ce dernier a également été mis en examen dans cette affaire, tout comme un troisième comparse.

L'enquête confiée aux limiers de la section économique et financière de la police judiciaire a débuté l'an dernier, mais elle est loin d'être terminée. Le préjudice déjà conséquent, au détriment de plusieurs caisses d'assurance maladie de la région, pourrait encore s'alourdir.

Le chauffeur de taxi, déjà connu des services de police, a quant à lui été incarcéré. Il risquait de fuir à l'étranger, plus précisément …......... Une fuite facilitée par sa double nationalité.

C'est une info RTL


Tant pis si je me fais encore taper sur les doigts, mais les escroqueries de se genre sont TROP nombreuses, les sommes détournées de la CAF, du RSA, de L' URSSAF, l'allocation logement, le chômage etc....etc.....sont faramineuses.
Le suspect incarcéré coûte 80 euros chaque jour à la société...

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Re: LA SANTE

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Et l'infirmière condamnée à Lyon à dix mois de prison ferme

- Publié le 09/11/2012 à 16:43
LYON (Reuters) - Une infirmière libérale a été condamnée vendredi à dix mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir escroqué de près de 300.000 euros la Sécurité sociale.
Cette femme de 48 ans s'est fait rembourser en 2009 et 2010 des actes fictifs au détriment de la caisse primaire d'assurance maladie du Rhône (CPAM) et d'une caisse de la SNCF.
Lors de remplacements occasionnels dans des cabinets médicaux, elle subtilisait des coordonnées de patients pour ensuite rédiger de fausses ordonnances et de fausses feuilles de soins.
"Tout était fictif. Ses déclarations supposaient des journées de travail de vingt-huit heures", a déclaré Nathalie Simonitto, avocate des parties civiles.
L'infirmière, poursuivie pour escroquerie et faux, a également été condamnée à une interdiction définitive d'exercer la profession d'infirmière en tant que libérale. Elle devra rembourser près 300.000 euros indûment versés.
"C'est un avertissement solennel pour les professionnels de santé qui fraudent. Ils doivent avoir conscience qu'ils peuvent être condamnés à de la prison ferme", a dit Nathalie Simonitto.
La lutte contre la fraude est désormais une priorité de la CPAM du Rhône qui a créé une cellule anti-fraude composée de 13 personnes. Une infirmière libérale avait été condamnée en octobre à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir escroqué la CPAM de plus de 700.000 euros.
Arnaud Grange, édité par Gérard Bon et Gilles Trequesser


INFORMATION LE POINT

Dix mois à l'ombre à 80€/jour........
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Dépassements d'honoraires : "qui vous soignera demain ?"


Le Monde.fr | 10.11.2012 à 10h03 • Mis à jour le 12.11.2012 à 10h13 Par Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l'Union française des médecins libéraux (UFML)

Le mouvement "les médecins ne sont pas des pigeons" a trouvé spontanément un écho considérable dans la communauté médicale et bien au-delà, recensant en quelques jours plus de 38 000 membres sur son compte facebook. Les capacités fédératrices et "virales" des réseaux sociaux jouent à plein et offrent des espaces d'expression nouveaux.
Ce mouvement est trans-générationnel et trans-sectoriel. Il réunit des internes, des médecins généralistes, spécialistes, de secteur 1 ou de secteur 2, libéraux ou hospitaliers. Il exprime notre fatigue, notre colère de voir le système de soins se dégrader comme en témoignent la fermeture de services hospitaliers ou le non remplacement des médecins libéraux. La moyenne d'âge des chirurgiens et médecins généralistes est de 55 ans, seuls 9 % des jeunes médecins s'installent en libéral (75 % en 1980). Qui vous soignera demain ?
Ces professionnels de la santé, des quatre coins de la France, se soudent pour défendre le métier, la mission qu'ils ont choisis. Mais au-delà d'un combat corporatiste, nous sommes entrés dans une dynamique sociale : la défense de notre système de santé solidaire. Ce mouvement vous concerne tous directement car il concerne votre santé.
Notre système sanitaire fonctionne sur deux jambes, l'hôpital public et le secteur privé, garantissant une liberté de choix auquel les français sont viscéralement attachés. Ces deux secteurs sont aujourd'hui à bout de souffle, non pas du fait de 200 médecins (sur 200 000 médecins) qui pratiquent des dépassements d'honoraires indécents mais de l'incapacité décisionnelle de nos dirigeants. La pénurie professionnelle qui abouti au désert sanitaire n'est en rien le fait des médecins mais elle a été gérée par des choix politiques : nos gouvernants ont "désaménagé" le territoire.
En trente ans, les tarifs des actes chirurgicaux n'ayant pas été revalorisés, c'est grâce au secteur 2 (compléments d'honoraires) que la chirurgie notamment a pu continuer à se développer. Pour ne prendre qu'un exemple, l'exercice de la coelioscopie, méthode non invasive, permet aujourd'hui de soigner encore mieux des millions de patients et pour un moindre coût. Pourtant, le système, conforté par les récentes négociations conventionnelles de fin octobre, transforme le praticien en prestataire de service alors que le patient qui lui confie sa santé, attend une relation de confiance.
Il existe une vraie désaffection de spécialités médico-chirurgicales à risque en raison de l'explosion des primes d'assurance de responsabilité professionnelle, multipliées par 30 en dix ans pour certaines spécialités. Ainsi, un obstétricien doit réaliser l'équivalent de plus de cent accouchements pour payer sa prime d'assurance. Qui vous accouchera demain ?
Les déremboursements sont légions, les urgences engorgées, les burn out des soignants fréquents, les caisses vides mais les mutuelles engrangent 7 milliards d'euros de bénéfices. Alors que le gouvernement impose une traçabilité des médecins, la surveillance des comptes des mutuelles, et leur transparence, vient d'être reportée en 2014. Grands seigneurs, les mutuelles mettaient 150 millions d'euros sur la table des négociations pour demain s'instaurer pilote de l'avion : sélection des praticiens, des établissements et planification de l'accès aux soins.
Notre pays traverse une crise sans précédent et la santé coûte cher. Des pistes d'économie importantes sont possibles et nombreuses : quel est la part dans le budget des mutuelles qui revient aux soins ? quelles sont les économies possibles dans l'industrie du médicaments, des transports sanitaires, etc. ?
L'avenant numéro 8 signé par trois organisations syndicales dans le cadre des négociations conventionnelles cristallise à l'inverse les oppositions de très nombreux autres syndicats. Cet avenant va détruire progressivement notre profession et n'offre aucun système de remplacement. Qui vous soignera demain ?

Pour s'opposer à cet avenant et pour défendre notre système de santé solidaire, nous ferons grève comme 17 autres syndicats ou organisations professionnelles à partir du 12 novembre et manifesterons dans les rues de Paris le 14 novembre.
Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l'Union française des médecins libéraux (UFML)
Lire aussi le point de vue de Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) : Il faut préserver la démocratie sociale
L'Union française des médecins libéraux (UFML) est issue du mouvement des "Médecins ne sont pas des pigeons".

IN FORMATION '' LE MONDE ''
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Comment accéder aux soins si je ne suis pas affilié(e) à la Sécurité Sociale ?


Toute personne présente sur le territoire depuis au moins trois mois de manière ininterrompue (sauf cas particuliers), en situation régulière et non couverte par un régime obligatoire peut bénéficier des assurances maladie et maternité au titre de la couverture maladie universelle (C.M.U.) de base.

La C.M.U de base garantit l’accès aux soins et le remboursement des prestations et médicaments, au même taux que pour les autres assurés sociaux : l’assuré avance les frais puis l’Assurance Maladie le rembourse entre 35 et 65 % du prix pour les médicaments, entre 60 % et 100 % pour les actes et prestations.

La C.M.U. de base est attribuée « gratuitement » ou avec paiement d’une cotisation selon le montant du revenu fiscal de référence du demandeur.

Le ticket modérateur, c’est-à-dire la partie des frais engagés non prise en charge par l’Assurance Maladie, ainsi que la participation forfaitaire de un euro sur les actes médicaux et le forfait journalier lors d’une hospitalisation restent à la charge de l’assuré.

Avant toute consultation, il est conseillé de vérifier que le médecin est conventionné, appartenant au secteur 1, c’est-à-dire tenu d’appliquer les tarifs en vigueur et ne faisant pas de dépassements d’honoraires.

Question parfois posée
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Re: LA SANTE

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Déserts médicaux : Marisol Touraine annonce « un Plan de lutte »

Mise en ligne : 19 novembre 2012

Après les négociations sur les dépassements d’honoraires, la lutte contre les déserts médicaux est le second gros chantier auquel Marisol Touraine, souhaite s’attaquer.


Le dimanche 18 novembre, lors du Grand rendez-vous Europe 1-aujourd’hui en France, I télé, la Ministre de la santé a annoncé le lancement prochain d’une concertation avec les médecins et les élus locaux. Celle ci devrait déboucher en début d’année à « un plan de lutte global et cohérent contre les déserts médicaux ». Les discussions s’annoncent difficiles car elles toucheront nécessairement à la question de la liberté d’installation à laquelle les médecins français (à l’inverse de leurs confrères européens) sont farouchement attachés. Au mot « contrainte », Marisol Touraine préfèrera probablement le mot incitation ou aide à l’installation des jeunes médecins dans les zones sous dotés. La Ministre devrait également lancer le contrat de « praticien territorial en médecine général ».
Prévu dans le projet de loi sur le financement de la sécurité Sociale, il doit permettre à 200 jeunes médecins d’ouvrir leur cabinet dans les déserts médicaux en échange de revenus garantis pendant deux ans. Marisol Touraine mise sur le fait que ces généralistes pourraient prendre la décision de rester dans ces régions isolées, une fois leur patientèle constituée. A cela, rien n’est moins sûr. Parallèlement, sera débattu jeudi 22 novembre à l’Assemblée, une proposition de loi visant « à garantir un accès aux soins égal sur l’ensemble du territoire » dont l’un des article prévoit d’imposer aux jeunes médecins d’exercer trois ans en zone sous-médicalisée. L’argument se tient, si l’on estime que, payés durant les études, les étudiants en médecine pourraient, en contrepartie, devoir un certain nombre d’années à la collectivité.

Si cette proposition de loi a peu de chance d’être votée, elle témoigne d’un changement fondamental dans le regard que la société porte sur ses médecins et sur la mission de service public qu’ils devraient être amenés à jouer. Les plus libéraux d’entre eux le savent bien et sont descendus massivement dans la rue, il y a quelques jours, pour manifester leur hostilité à toute forme de contrôle.


Remerciements à '' VIVA'' particulièrement aujourd'hui Mme Anne-Marie Thomazeau
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Les génériques sont-ils des médicaments comme les autres  ?

Les génériques soignent aussi bien que les médicaments de marque tout en faisant faire des économies au système de soins. Mais en France, patients et même médecins restent méfiants.

Sont-ils équivalents aux médicaments de marque  ?

Oui. Un générique est la copie d’un médicament original, appelé «  princeps  », commercialisé depuis au moins dix ans et dont le brevet est tombé dans le domaine public. Il coûte moins cher car les firmes qui le fabriquent et le commercialisent – les génériqueurs – n’ont pas eu à assumer les frais de son élaboration, mais sa qualité et son efficacité thérapeutique sont identiques à celles du « princeps ». Pour qu’un générique obtienne une autorisation de mise sur le marché (Amm), le génériqueur doit déposer un dossier à l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) (ex-Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé [Afssaps]), qui vérifie sa bioéquivalence avec le médicament de référence : il doit comporter le même principe actif, à la même dose, que l’on doit retrouver à des concentrations identiques dans le sang. Une variation de plus ou moins 20 % est tolérée, une marge également admise pour les médicaments classiques.

Dans la composition des génériques, seuls les excipients (substances ajoutées au principe actif pour favoriser l’absorption du médicament) peuvent être modifiés. Sans effet thérapeutique, ils peuvent donner un goût, une couleur, une texture différents de ceux du médicament de marque. Un argument dont s’est servie l’Académie de médecine, dans un rapport controversé publié en février 2012, pour affirmer que les génériques n’étaient pas la «  copie conforme  » des médicaments qu’ils remplacent, argument qui, relayé par la presse, a contribué à semer le doute dans l’opinion.

Qui contrôle leur qualité  ?

La qualité des génériques et leurs conditions de fabrication sont contrôlées par les experts de l’Ansm, y compris hors d’Europe. En 2006, après avoir étudié pendant sept ans 1 658 spécialités, dont 349 «  princeps  » et 1 309 génériques, elle a conclu à «  l’absence de problèmes de sécurité particulière liée aux génériques  ». En 2011, sur 245 lots vérifiés, 6 étaient non conformes, dont autant de génériques que de «  princeps  ». «  Les affirmations mettant en doute la fiabilité des génériques ne sont pas fondées, explique le Dr Philippe Foucras, président du Formindep, association de généralistes indépendants. Tous les processus sont mondialisés et, pour des raisons de profit, de plus en plus de médicaments sont fabriqués dans des usines à bas coût, des marques comme des génériques. En France, ils sortent parfois du même site.  » Autrement dit par les Prs Philippe Even et Bernard Debré, auteurs du Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux (Le Cherche-Midi, 23,80 €) : « Les génériques ne sont pas des contrefaçons, il n’y a pas d’éléments aujourd’hui qui remettent en cause leur qualité. »

Agissent-ils de la même manière  ?

En général, les génériques ne posent aucun problème. Mais il a été noté que le changement d’excipients avait pu un peu retarder l’efficacité d’un antibiotique injectable administré à l’hôpital. Le père de Corinne, lui, a fait un œdème de Quincke après avoir pris le générique du Prozac.

On le sait, certains excipients (lactose, glucose, huile d’arachide, etc.) peuvent entraîner des allergies ou nécessiter des précautions d’emploi. Ils sont inscrits sur les boîtes comme «  excipients à effets notoires  ». «  Il faut en tenir compte, certes, mais c’est marginal et ça n’a rien de nouveau  », estime Serge Rader, pharmacien. De fait, selon les Prs Philippe Even et Bernard Debré, «  la cinquantaine d’excipients utilisés par les génériqueurs sont les mêmes que ceux des grands laboratoires, et leurs effets sont connus et contrôlés  ».

Les médicaments à marge thérapeutique étroite (lévothyroxine, antiépileptiques, inhibiteurs calciques…) sont un peu plus délicats à copier car ils ne supportent presque aucune variation de concentration du principe actif. L’efficacité de leurs génériques est donc parfois remise en cause, mais ils sont très surveillés. Alertée sur un antiépileptique générique qui aurait déséquilibré le traitement de certains patients, l’Afssaps a conclu en 2007 que «  le lien […] n’a pu être établi  ». Elle recommande néanmoins de s’assurer que le générique «  ne suscite pas chez le patient d’anxiété particulière ».

Pourquoi les patients disent-ils que ce n’est pas pareil  ?

Anne raconte : « A la place du Lexomyl, j’ai pris un générique et j’ai eu l’impression qu’il ne m’apaisait pas pareil. » Des remarques comme celle-là, les médecins en entendent régulièrement. Surtout chez les patients atteints de maladies chroniques, et notamment les personnes âgées, habitués au même médicament depuis longtemps.

« C’est plus un problème de présentation que d’efficacité, prévient le Dr Philippe Foucras. Les études sur l’effet placebo montrent que le conditionnement, la forme, la couleur... d’un médicament peuvent influer sur l’action ressentie. Il suffit qu’au lieu d’être rose et rond le comprimé soit blanc et long pour que le patient soit déstabilisé. En plus, si le générique change tous les trois mois, il est perdu. Son impression est réelle, il croit vraiment qu’il agit différemment. Il ne faut pas nier cet aspect psychologique dans l’observance d’un traitement. » Les firmes pharmaceutiques en savent quelque chose : avant de commercialiser un produit, elles testent la forme, le goût, la couleur pour trouver ce qui favorise la confiance du patient. Si le SPAM - ATTENTION - Ne pas Cliquer sur les LIENS est bleu, ce n’est donc pas un hasard  !

« Quand le patient me dit que le générique ne lui fait aucun effet, déclare Philippe Foucras, je n’insiste pas et je lui prescris son ancien médicament. »

Les médecins sont-ils obligés de les prescrire  ?

Non. D’ailleurs, selon une récente enquête de l’assurance-maladie, 4,2 % des médecins inscrivent la mention «  Non substituable  » sur leur ordonnance. Une attitude qui varie selon le médicament : ils sont 11,7 % à ne pas prescrire le générique du Lévothyrox – dont la marge thérapeutique étroite peut faire hésiter –, contre 0,8 % pour celui du Nurofen. D’une manière générale toutefois, les médecins se méfient plutôt des génériques : un sondage Bva de 2012 révèle qu’ils leur attribuent une note de 5 sur 10 (les patients leur donnent 7 sur 10) et qu’ils sont moins de 50 % à savoir qu’ils équivalent au produit «  princeps  ». Pis : 22 % seulement des médecins s’estiment bien informés, contre 60 % des patients  !

Pas étonnant dans ces conditions que, dans le cadre du contrat d’amélioration des pratiques individuelles (Capi), seuls 5 000 généralistes sur les plus de 67 000 que compte la France se soient engagés à soutenir les génériques en échange d’une revalorisation du tarif de leur consultation. «  J’explique aux patients que je prescris en Dci (dénomination commune internationale), car c’est la molécule qui compte, pas la marque. Hélas, peu de médecins connaissent le vrai nom des molécules, précise le Dr Foucras. La majorité subit la pression des labos sans esprit critique.  » Des labos qui dépensent 25 000 euros par an et par généraliste pour promouvoir leurs nouveautés...

Peut-on les refuser à la pharmacie  ?

Oui, mais il faut alors faire l’avance de frais. Pour relancer la vente de génériques, dont la consommation avait baissé ces deux dernières années, l’assurance-maladie a généralisé la mesure « Tiers payant contre générique » expérimentée dans plusieurs départements.

Depuis le mois d’août, si le médecin n’a pas inscrit la mention « Non substituable » sur l’ordonnance, le patient qui refusera que le pharmacien lui délivre un générique devra payer son médicament et se faire rembourser ensuite. Du coup, le taux de substitution est passé de 64,93 % en juin à 71,25 % à la fin août... « On contraint les patients en les sanctionnant alors que c’est en amont qu’il faut intervenir, déplore Serge Rader. Le marché du générique est totalement désorganisé en France, il n’y a aucune volonté politique. Le pharmacien perçoit 17 % de remise sur le prix du fabriquant pour substituer, il est rémunéré pour ça. Comme les laboratoires doivent jouer des coudes pour que leur générique soit vendu plutôt qu’un autre, ils envoient des représentants dans les officines qui proposent des ristournes. Tout ça contribue à déstabiliser les patients, qui, en fonction des remises, peuvent se retrouver avec des boîtes de génériques différentes à chaque fois. »

Pourquoi en consomme-t-on moins que nos voisins  ?

En France, 97 % des consultations se terminent par une prescription, mais seulement 25 % des médicaments vendus sont des génériques (moins de 15 % des dépenses de médicaments), contre 80 % en Grande-Bretagne et 60 % en Allemagne. Leur consommation a même reculé de 3 % en 2011. «  Hormis de grands discours, aucun effort n’a été fait pour étendre réellement le marché des génériques et réduire les dépenses de santé, mais tout a été fait pour en freiner le développement  », écrivent les Prs Even et Debré. Responsable  ? «  L’industrie pharmaceutique, accuse Serge Rader. C’est une pieuvre. Elle occupe toutes les strates décisionnaires de la santé, utilise tous les moyens pour maintenir son chiffre d’affaires quand une molécule n’est plus protégée par son brevet.  » Exemple : pour contourner les génériques, les labos lancent de nouveaux médicaments dont ils changent juste le dosage ou le mode d’administration par rapport aux anciens, mais qui coûtent 10 à 100 fois plus cher, sans apporter aucun bénéfice thérapeutique. Sur 232 molécules ayant reçu une Amm en 2011, 90 % n’améliorent pas le service médical rendu, selon la Haute Autorité de santé.

Les firmes n’hésitent pas non plus à racheter des sociétés de génériqueurs ou à porter plainte contre elles ou contre les autorités de régulation, autant de stratégies pour éviter ou retarder la commercialisation des génériques. Résultat : « Nous avons beaucoup de génériques là où ça ne gêne pas les grandes firmes  », assure Philippe Even. C’est-à-dire sur les anciennes molécules qui ne coûtent pas cher, ce qui ne contribue pas vraiment à réduire les dépenses de médicaments.

Remerciements à ''' VIVA '' particulièrement à Mme Brigitte Bègue
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Une journaliste de Viva récompensée !

Mise en ligne : 20 novembre 2012
Dans le cadre du deuxième Trophée signatures santé, Brigitte Bègue, chef de rubrique santé, vient de se voir décerner le « Grand prix » ainsi que le « Trophée signatures santé » dans la catégorie « Presse écrite nationale » pour son enquête « Scandales sanitaires : la double peine des victimes », parue dans notre édition de mars 2012.
Brigitte Bègue était nominée avec Eric Favereau, de Libération et Marc Gozlan, du Monde.


Toute la rédaction de VivVA se voit honorée par ce prix.

Félicitations à toute l'équipe sympathique de '' VIVA '' particulièrement à Mme Brigitte BEGUE chef de rubrique santé.
A savoir que nous avons l'accord de la Direction pour utiliser les très beaux articles publiés, mines d'information. MERCI
BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

QUESTION

Hôpital : peut-on y apporter ses médicaments ?
- Je dois prochainement être opéré du pied. Dois-je apporter à l’hôpital le traitement que je prends pour mon cholestérol ?


En principe, l’arrêté du 31 mars 1999 prévoit qu’il ne doit être laissé à la disposition des malades aucun médicament en dehors de ceux prescrits et dispensés dans l’établissement. Concrètement, à l’entrée dans le service, le patient doit remettre ses médicaments personnels à un cadre de santé qui doit les stocker dans la pharmacie de l’établissement. Après la visite du médecin, deux situations sont possibles : soit le traitement est poursuivi pendant l’hospitalisation, et c’est à l’établissement de fournir les médicaments prescrits par le médecin (en cas de rupture de stock ou de substitution impossible, le traitement personnel du patient peut, à titre exceptionnel, être utilisé) ; soit le traitement est interrompu pendant le séjour, et les médicaments sont restitués à la sortie.
 
 [03.12.12] Information VIVA
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Lutte contre les déserts médicaux

Après l'accord minimaliste sur les dépassements d'honoraires, l'UFC-Que Choisir s'alarme de la faiblesse des annonces ministérielles de ce jour concernant les déserts médicaux et s'interroge sur ...

Après l'accord minimaliste sur les dépassements d'honoraires, l'UFC-Que Choisir s'alarme de la faiblesse des annonces ministérielles de ce jour concernant les déserts médicaux et s'interroge sur la volonté réelle du gouvernement de remédier à la grave fracture sanitaire subie par les Français.

Si l'UFC-Que Choisir partage le diagnostic dramatique établi par la Ministre de la Santé quant aux déserts médicaux, elle ne peut en revanche que regretter amèrement le caractère homéopathique des 12 réformes prescrites qui ne sont absolument pas en mesure de soigner le mal actuel.

Si certains engagements annoncés par Marisol Touraine peuvent constituer, pris individuellement, des avancées appréciables -notamment pour améliorer les conditions d'exercice médical en zone rurale ou pour offrir à tous les usagers un accès aux soins urgent- cette collection de mesures périphériques ne s'apparente pas à une politique résolue de lutte contre les déserts médicaux. Il est pour le moins paradoxal, de la part de la Ministre, de stigmatiser à juste titre dix ans d'inefficacité tout en s'inscrivant dans la plus parfaite continuité d'une logique exclusivement incitative.

En effet, les dispositifs incitatifs à destination des médecins n'ont pas empêché la progression des zones sous-dotées qui, de l'aveu même des pouvoirs publics, concernent 2 millions de Français supplémentaires par rapport à 2007. Les succès étrangers de stratégie plus contraignante ne manquent pourtant pas : l'Allemagne, l'Angleterre ou encore le Québec ont tous, à leur façon, réussi à inverser la tendance avec un point commun : une limitation de la liberté totale d'installation des médecins. Il ne faut pas opposer, comme le fait la Ministre dans une approche caricaturale, incitation et contrainte, mais les associer.Bref, ce plan, ne comportant ni chiffrage financier ni objectif quantifié n'est pas à la hauteur de l'enjeu de la réduction de l'intolérable fracture sanitaire. Il reste enfermé, par manque de courage politique, dans des solutions dépassées.

L'UFC-Que Choisir qui n'a pas, malgré ses demandes répétées, été auditionnée sur le sujet, en appelle aujourd'hui aux parlementaires pour initier une politique ambitieuse de recul des déserts médicaux qui passe par :
Un conventionnement sélectif des médecins, en limitant les installations de médecins de secteur 2 dans les zones sur-dotées, ce qui permettra de combler progressivement les zones sous-dotées ; Une réorientation des aides publiques accordées aux professionnels de santé sous forme de prise en charge de leurs cotisations sociales, pour bénéficier en priorité aux médecins exerçant dans des déserts médicaux.
Date : Jeudi 13 Décembre 2012

Information " QUE CHOISIR " et " HANDICAPZERO "
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