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BRIAND
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Re: INFORMATIONS

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Drame à la maternité de Montauban : l’organisation du travail en question
Mise en ligne : 16 mai 2011


Lundi 9 mai, un drame terrible secouait la maternité du centre hospitalier de Montauban (Tarn-et-Garonne). Une jeune Lfemme accouchait prématurément à six mois de grossesse, totalement seule en salle de travail, malgré le fait qu’une sage-femme l’ait préalablement examinée et commencé à la prendre en charge. En dépit de ses appels au secours, la maman originaire de Castelsarrazin resta environ un quart d’heure sans assistance avec son bébé mort-né !
Tout en attendant le résultat de plusieurs enquêtes - enquête interne, de l’Agence régionale de santé, du parquet - la direction de l’hôpital de Montauban a attesté que les effectifs présents ce jour-là étaient conformes à la réglementation.
De son côté, le secrétaire du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (Chsct), Alain Talut, estime que ce drame est symptomatique du manque de personnel et des difficultés dans l’organisation du travail à la maternité. « Il y avait effectivement le personnel réglementaire, c’est-à-dire minimum. Mais il manquait quand même une aide-puéricultrice cet après-midi-là. En fait, un accouchement difficile était en cours avec un gynécologue, une sage femme et une aide puéricultrice, il ne restait plus qu’une sage femme pour assurer deux accouchements simultanés dont celui qui fait l’actualité.
Cette situation exceptionnelle s’est d’ailleurs reproduite dans la même journée et elle risque de se reproduire encore si rien n’est fait ! ». Pour Alain Talut, également délégué Cgt à l’hôpital, la maternité publique est parfois surchargée a fortiori depuis la fermeture de celle de Moissac-Castelsarrazin (dans le même département), voilà plusieurs années. Il existe certes deux autres maternités privées à proximité, mais certaines femmes sont attachées à l’hôpital public et ne peuvent pas payer les dépassements d’honoraires du privé.
« Les moyens n’ont pas été renforcés en dépit de l’augmentation de l’activité. Il y a deux ans, le Chsct avait commandé une expertise qui a effectivement constaté le manque de personnel dans tous les services de l’hôpital et la souffrance au travail. Cette organisation est déjà limite en situation normale... », ajoute Alain Talut, qui déplore en outre n’avoir été informé du drame, par la direction, que trois jours après et avoir dû requérir un soutien psychologique pour le personnel, lequel devait être effectif le samedi 14 mai.


information VIVA que nous remercions particulièrement Mme Karine Pollet
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Re: INFORMATIONS

Message par BRIAND »

électricité et gaz

Ce n'est pas une surprise pour l'UFC-Que Choisir, qui enregistre une augmentation spectaculaire des réclamations concernant les factures de gaz et d'électricité depuis l'ouverture du secteur à la concurrence en 2007. Mais le rapport annuel du médiateur national de l'énergie confirme la sérieuse dégradation des relations entre les fournisseurs et les usagers. Les litiges traités par ses services ont fortement augmenté en 2010 : +25 %, alors que le nombre de plaintes avait déjà explosé en 2009. « L'augmentation des prix du gaz et de l'électricité en 2010 a rendu les consommateurs plus attentifs à leurs factures et plus exigeants vis-à -vis de leur fournisseur d'énergie », a souligné le médiateur Denis Merville. Premier visé par les récriminations des consommateurs, GDF Suez concentre 43 % des litiges, devant EDF avec 38 %, Direct énergie 12 % et Poweo 4 %.

Pour savoir qui est le plus « fautif », il faut cependant rapprocher ce pourcentage des parts de marché de chacun des acteurs. EDF apparaît alors comme l'entreprise la moins attaquée par les usagers, puisqu'elle compte 30 millions d'abonnés résidentiels, trois fois plus que GDF Suez. Compte tenu de sa faible part de marché, c'est Direct énergie qui détient le triste record des litiges avec 12 %. EDF est notamment épinglée pour le non-remboursement des trop-perçus, une pratique systématique sur les montants inférieurs à 15 , ce qui représente plusieurs millions encaissés aux dépens des consommateurs ! Les surestimations de factures et les surfacturations lors des résiliations de contrat restent des problèmes récurrents

En 2010, le médiateur a multiplié les recommandations aux fournisseurs ainsi qu'à ERDF et GRDF, les gestionnaires de réseau : 802, soit 3 de plus que l'année précédente. Des recommandations très utiles pour les plaignants mais pas suffisantes pour protéger tous les usagers concernés pas les trop-perçus, les surfacturations, les factures incompréhensibles. D'autant qu'aucun opérateur n'applique la totalité des recommandations qui lui sont faites, les gestionnaires ERDF et GRDF étant de loin les pires avec seulement 43 % des recommandations appliquées pour ERDF et 29 % pour GRDF.

En fait, les usagers n'ont pas grand-chose à espérer tant que les recommandations du médiateur national de l'énergie ne deviendront pas des obligations réglementaires imposées aux fournisseurs d'énergie.

Date : Jeudi 26 Mai 201

Remerciements à '' HANDICAPERO '' pour cette information
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Re: INFORMATIONS

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Surendettement

Les chiffres figuraient dans un rapport du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) publié en février 2010, passé relativement inaperçu. Dix pour cent des ménages en situation de pauvreté et 13 % des bénéficiaires de minima sociaux (RSA, allocation de parent isolé, allocation vieillesse, etc.) sont équipés d'une carte bancaire à débit différé.

Autrement dit, ces clients désargentés, qui représentent 20 % de la population française, se sont vu proposer par leur conseiller clientèle une carte bancaire nettement plus chère que la carte de base. Pire : présumés fragiles, ils se retrouvent avec dans les mains un outil d'un maniement périlleux, qui suppose une double gestion d'encours, puisqu'il faut avoir en tête en permanence le solde du compte et celui de la carte. Il faut aussi résister à la facilité qui consiste à acheter tout de suite et à payer à 30 jours. Du moins si le solde du compte le permet. Dans le cas contraire, la banque est gagnante, car le client à découvert doit régler des agios, qui viennent eux-mêmes aggraver sa situation financière. Difficile d'imaginer des conditions plus propices au surendettement 1.

Donner des cartes à débit immédiat aux publics fragiles serait déjà un progrès, mais pas la panacée. En effet, la France est le pays d'Europe o๠on contrôle le moins le solde à l'occasion des règlements par carte. Pour des raisons historiques (il s'agissait d'encourager l'utilisation des puces, invention française), le compte est consulté seulement une fois sur trois (36 % exactement) au moment du paiement.

Il existe bien des cartes à autorisation systématique, mais elles ont longtemps été stigmatisées, comme si elles désignaient des attardés incapables de gérer leur budget. Les mentalités semblent toutefois évoluer. Entre 1999 et 2009, le nombre de cartes à autorisation systématique a été multiplié par six dans notre pays. Elles sont 7,4 millions, mais sur un total de 58 millions de CB en circulation. On est donc encore loin de la situation qui prévaut en Belgique, aux Pays-Bas, en Hollande, au Portugal ou au Royaume-Uni, o๠l'interrogation systématique (évidemment compatible avec une autorisation de découvert) est la règle.

(1) 54,2 % des personnes surendettées ont des ressources inférieures au Smic.

Date : Sun, 29 May 2011 23:00:00 +0000

Information '' HANDICAPZEO '' que nous remercions
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Re: INFORMATIONS

Message par BRIAND »

Carte bancaire

Un an après avoir montré la forte croissance du montant des cotisations carte bancaire, l'UFC-Que Choisir rend publique ce jour son analyse approfondie du système de la carte bancaire et ses conséquences sur les porteurs en difficulté et fait 5 propositions pour une carte bancaire française enfin responsable.

La carte bancaire : une opacité qui couvre une myriade de frais pour le client

La carte bancaire est l'occasion pour les banques de multiplier les opportunités de faire payer à leurs titulaires des coûts directs (cotisation annuelle, frais sur retraits...) et indirects (commission interbancaire de paiement). Cette pratique pèse lourd sur le compte des clients : la cotisation annuelle représente à elle-seule 2,8 milliards d'euros par an. Cette multiplicité s'épanouit à la faveur d'un contexte de forte opacité : ainsi, pour les 36,3 de frais de cotisation annuelle moyenne sur les cartes classiques, 15,3 n'ont aucune justification économique identifiée, soit une marge potentielle de 42% ! La carte bancaire coûte cher à tous les consommateurs, et en particulier aux clients les plus fragiles.

2,7 milliards d'euros de frais d'incidents pour les clients en difficulté, 83% de marges pour les banques !

D'après nos estimations, les 23% de clients qui ont des découverts non autorisés paient chaque année à leurs banques 2,7 milliards d'euros de frais d'incidents dus à la carte bancaire. C'est presque autant que les frais payés par l'ensemble des Français pour leur cotisation carte bancaire (2,8 milliards) ! La commission d'intervention rapporte à elle-seule 1,8 milliard d'euros.

Or, ces montants sont sans rapport avec le coût réel des incidents pour les banques. D'après nos estimations et après entretiens avec des personnels de banque, le traitement de ces incidents ne coûterait que 459 millions d'euros aux banques, dont 172 millions pour la commission d'intervention, soit 83% de marge réalisée par les banques sur ces frais payés par les clients en difficulté !

Au-delà des frais, un système « pousse au crime »

Les banques distribuent des cartes surdimensionnées aux besoins réels des consommateurs : un client français n'utilise en moyenne que 15,8% des capacités de paiement de sa carte. La raison de ce « mal équipement » est que plus la gamme de la carte est élevée, plus elle rapporte de revenus à la banque. En conséquence, les clients peuvent dépenser chaque mois plus que leurs revenus : même les ménages en difficultés disposent souvent de cartes sans vérification de solde, inadaptées à leur situation et contribuant à la multiplication des frais d'incidents.

En réalité, c'est l'ensemble du système français de paiement par carte bancaire qui favorise les incidents : le système « semi-offline » (à vérification aléatoire) français ne vérifie le solde du compte des clients que dans 36% des paiements par carte bancaire, alors que les systèmes « online » de nos voisins en vérifient quasiment 100%. Chez eux, l'incident de paiement dû à la carte bancaire n'existe pas.

L'UFC-Que Choisir adresse 5 propositions au Ministère de l'Economie pour mettre fin à ce système pervers au profit d'un marché de la carte bancaire responsable et vertueux

Pour prévenir les incidents

1. Faire passer le système de monétique français du semi-offline au online 2. Créer une carte bancaire modulable pour correspondre aux besoins du consommateur3. Mieux informer le client pour qu'il puisse réagir en amont des incidents

Pour réformer la tarification

4. Supprimer la commission d'intervention5. Harmoniser la perception des frais d'incidents entre débit immédiat et débit différé

information '' Handicapzéro '' et '' Que Choisir '' que nous remercions

Retrouvez l'étude et des propositions de l'UFC-Que Choisir sur le thème "L'UFC-Que Choisir pour une carte bancaire responsable" en cliquant ici.

Date : Mardi 24 Mai 2011
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Re: INFORMATIONS

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Forfaits mobiles

SFR a décidé d'en faire l'un de ses chevaux de bataille. Lui qui a toujours proposé d'office des téléphones avec ses forfaits décide de faire volte-face en annonçant que ses prochaines offres, lancées à partir du 15 juin, seront toutes disponibles, au choix, avec ou sans terminal.

Aujourd'hui, en effet, un téléphone à prix imbattable (à partir de 1 ) est proposé avec presque tous les forfaits. Ce « cadeau » n'en est pas vraiment un puisque la ristourne accordée est répercutée sur le prix du forfait que l'abonné s'engage à payer pendant un certain temps (le plus souvent 24 mois). Avec ses nouvelles « Offres carrées », SFR décide de donner le choix à ses clients de souscrire ses forfaits sans terminal. Dans ce cas, il bénéficiera d'une remise sur le prix du forfait mensuel. Autre nouveauté : ceux qui choisissent la formule « avec mobile » bénéficieront automatiquement, à la fin de leur période d'engagement, d'une baisse de tarif tant qu'ils conserveront leur téléphone. Jusqu'à présent, le prix du forfait restait le même pour le client alors que le téléphone était « amorti » pour l'opérateur.

SFR n'est pas le seul opérateur à miser sur des offres « sans téléphone ». La Poste mobile, Numericable, Prixtel ou encore Auchan Télécom, entre autres, parient aussi sur le fait que certains de leurs clients préfèreront conserver leur téléphone actuel en échange d'un forfait moins cher. Orange et Bouygues Télécom proposent également la plupart de leurs offres en versions « SIM » ou « éco ». Sur le papier, l'idée est plutôt bonne. D'ailleurs, l'UFC-Que Choisir, tout comme l'Autorité de régulation des communications (Arcep), demande depuis longtemps que l'achat du téléphone soit déconnecté de la souscription du forfait. Le gouvernement va aussi dans ce sens puisque le projet de loi du secrétaire d'état à la consommation Frédéric Lefebvre, qui devrait être voté avant la fin de l'année, pourrait obliger les opérateurs à proposer des offres « sans téléphone ».
Retenir les clients

Mais encore faut-il que le client y trouve son compte. Or, c'est rarement le cas. Exemple chez SFR : avec les nouvelles offres, un abonné qui conserve son téléphone au bout des 24 mois d'engagement bénéficiera automatiquement d'une baisse de son forfait de 9 maximum par mois, soit bien loin de ce que représente véritablement la part réelle de la subvention (celle-ci peut aller jusqu'à 20 sur certains téléphones). En fait, derrière ce « cadeau », SFR cherche avant tout à retenir ses clients. D'ailleurs, pour y parvenir, l'opérateur ne manque pas d'imagination : engagement de 12 mois sur les forfaits « prix éco » (sans téléphone), offres plus largement éligibles aux multi-packs (système qui permet de bénéficier d'une ristourne lorsque plusieurs abonnements sont souscrits au sein d'un même foyer), téléphone portable renouvelé au même prix que pour les nouveaux clients, etc. Quelques mois avant le lancement des offres Free mobile, SFR est le premier des grands opérateurs à affûter ses armes. Les autres devraient suivre. La bataille du portable ne fait que continuer.


Date : Mercredi 08 Juin 2011
C'est une information handicapzéro
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Re: INFORMATIONS

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Électricité : Les tarifs vont exploser

Le gouvernement a fixé à 42 euros au 1er janvier 2012 le tarif de rachat du mégawatheure par les concurrents d’EDF. Cette hausse aura à n’en pas douter un impact important sur les factures d’électricité des usagers.

EDF a gagné. Le gouvernement a tranché : le prix de cession de l’électricité d’origine nucléaire produite par EDF à ses concurrents (GDF-Suez, Direct Energie, Poweo…) sera finalement de 42 euros le mégawatheure (MWh). L’opération se fera en deux étapes : 40 euros dès le 1er juillet prochain et 42 euros au 1er janvier 2012.

La décision devait être prise avant le 30 avril pour une entrée en application de la loi Nome au 1er juillet prochain. Cette loi qui fixe la « nouvelle organisation du marché de l’énergie » vise à répondre aux exigences de Bruxelles afin d’accroître la concurrence entre fournisseurs d’énergie. Promulguée en décembre dernier, elle prévoit, entre autres, qu’EDF cède à ses concurrents le quart de sa production d’électricité d’origine nucléaire à un prix fixé par le gouvernement (l’Arenh, pour « accès régulé à l’électricité nucléaire historique »).

Suite aux recommandations de Paul Champsaur, initiateur de la loi Nome et auteur d’un rapport sur le marché de l’énergie, le prix arrêté mardi 19 avril par le gouvernement est nettement plus élevé que celui souhaité par les concurrents d’EDF. Tout au long des discussions, ceux-ci n’ont cessé de rappeler que les tarifs réglementés actuels sont calculés sur une base de 35 euros le mégawatheure. Mais, pour Henri Proglio, le patron d’EDF, il n’en était pas question. En dessous de 42 euros le mégawatheure, il s’agissait ni plus ni moins que de « pillage », disait-il, justifiant ses exigences de prix élevés par des investissements d’entretien et de renouvellement du parc nucléaire importants.

Hausse mécanique des tarifs

Pour les consommateurs, c’est une mauvaise nouvelle. Comme n’a cessé de le souligner l’UFC-Que Choisir, la décision se traduira mécaniquement par une hausse des tarifs à plus ou moins long terme. En effet, à l’horizon de 2015, la loi Nome prévoit la convergence entre le tarif réglementé et le prix de l’Arenh. À 39 euros le mégawatheure, le rapport Champsaur estimerait que la majoration des tarifs réglementés serait de l’ordre de 6,5 % par an. À 42 euros, ce sera davantage. De son côté, la CRE (Commission de régulation de l’énergie) a calculé que, sur la base de 42 euros, les tarifs réglementés augmenteraient de 11,5 % en 2011, puis de 3,5 % par an, soit une hausse de 28 % entre 2011 et 2015. Le gouvernement entend toutefois garder la main face à la grogne des consommateurs en annonçant que l’augmentation des prix de l’électricité sera limitée à 2,9 % en juillet prochain et qu’il n’y aura pas d’autres augmentations jusqu’au 1er juillet 2012. Après, malgré les démentis du gouvernement, les factures risquent bien de flamber.

Jean-Paul Geai


INFORMATION '' QUE CHOISIR ''
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Re: INFORMATIONS

Message par BRIAND »

L’Ordre des infirmiers risque de ne plus pouvoir remplir ses missions de services publics, c'est grave.
11/07/2011


L’Ordre national des infirmiers, créé par la loi, risque de disparaître rapidement face à une crise financière et politique sans précédent dans l’histoire des ordres. Si cela se produit, les missions de service public, que les parlementaires lui ont confiées ne seront plus assurées, au détriment de la profession infirmière. En effet, cet Ordre a été créé pour réunir tous les infirmiers (du privé, du public et du secteur libéral) au sein d’une même structure chargée de veiller à leurs compétences, à la déontologie et à l’évolution de la profession au regard des besoins de santé de la population. C’est un outil de promotion unique pour une profession qui en a tant besoin, et qui inscrit la France dans le sens de l’histoire dans le domaine de la régulation des professions de santé.
Revenir en arrière serait un échec majeur pour les infirmiers eux-mêmes, pour les patients qu’ils prennent en charge, mais également pour le système de santé, à l’heure où l’Ordre est devenu l’interlocuteur incontournable de la profession dans le paysage sanitaire.
L’Ordre national des infirmiers se trouve actuellement dans une situation financière extrêmement critique. Ainsi le Conseil national de l’Ordre est menacé de disparition et les missions de service public qui lui avaient été confiées ne seraient plus assurées, notamment la promotion de la santé publique et la qualité des soins, la démographie de la profession que l’Ordre construit actuellement et la promotion de la profession...........

Information : Ordre national des infirmiers
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Bri029
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Re: INFORMATIONS

Message par Bri029 »

En tant qu'infirmière hospitalière je me permets de contester un ordre, qui comme celui des kinés ne sert à rien qu'à nous prélever une cotisation exorbitante pour pouvoir bosser, il est peut-être utile pour regrouper et défendre les infirmières libérales qui de plus peuvent déduire leur cotisation de leurs revenus ce qui n'est pas notre cas, c'est vrai qu'on gagne tellement qu'on peut encore nous réduire notre salaire de cette façon. Désolée mais c'était mon coup de g..... du jour. Si l'ordre est en difficultés financières c'est d'ailleurs parce que la majorité des infirmiers et infirmières refusent de cautionner un ordre qui gaspille nos deniers dans des dépenses de prestige (siège social, frais de fonctionnement....). On fonctionnait très bien avant qu'un décret ne nous l'impose...
BRIAND
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Re: INFORMATIONS

Message par BRIAND »

Bonsoir Bri029
Un grand merci d'avoir dit ce que vous avez sur le coeur, étant bien placée
J'ai reçu d'une amie cette information .
Sachez que j'ai personnellement une très grande admiration pour les infirmières et le personnel hospitalier.
Avec une vieille Pr + un cancer qui me ronge, mon épouse condamnée en 1998 toujours là. Un grava accident voilà quelques
années trois mois d'hospitalisation. Je ne suis pas un marchand de pommade, mais je déborde aussi...
Je tire mon chapeau aussi aux infirmières en campagne, qui par n'importe quel temps et font plus que leur travail.
A une période au CHU de Rennes elles devaient arriver bien avant l'heure pour trouver une place. Une m'avait confié avoir acheté une camionnette et mettait son vélo dedans pour stationner sur le mail si vous connaissez en tant que Bretonne.
Moi aussi, parfois j'ai des coups de g.... Je n'aime pas qu'on tape sur les soignants....je suis comme çà et je me fais taper dessus.
Exemple :
Création d'une nouvelle structure d"information, que je ne peux citer dans toute la France financée par des organismes qui
qui déjà sont en difficultés financières. Des grands bureaux et du personnel .... et au clic il y aurait tant besoin....
Je consulte le site parfois , toujours des repas et inaugurations et du blablabla.....
Bon courage à vous
Bien cordialement
BRIAND
Bri029
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Re: INFORMATIONS

Message par Bri029 »

Merci Briand. Moi aussi il y a à l'heure actuelle des choses que je ne supporte plus à l'heure de la productivité et de la rentabilité des hôpitaux: on oublie trop la place des patients qui dans le vocabulaire de nos dirigeants ne sont plus que "des parts de marché" à ne pas se faire soutirer par le "privé"... Je ne me reconnais pas dans ce discours et avait hâte du coup de partir en retraite mais je ne m'attendais pas à partir aussi vite ni dans ces conditions. Je ne supporte pas de ne plus avoir le temps de prendre le temps avec les patients, de nier ce qu'ils expriment; souvent rien que de les écouter et de discuter avec eux permet de diminuer les doses d'antalgiques, il parait que c'est une perte de temps :roll: :roll: :roll: Bien la peine de nous faire des discours sur l'individualité et l'isolement des personnes!!!
Bonne soirée et bon courage à vous et votre épouse
Cordialement
Bri
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fradan
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Re: INFORMATIONS

Message par fradan »

Nous le savons tous et toutes, toutefois une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal !!
Le méthotrexate par voie orale (Novatrex®, Methotrexate Bellon® et Imeth®), c’est une fois par semaine et non pas une fois par jour ! L’Agence française de Sécurité Sanitaire des Produits de santé (AFSSaPS) s’inquiète face à la survenue d’effets indésirables graves – et parfois mortels - associés à cette molécule. Ils seraient dus en fait, à « des erreurs de prescription ou d’administration ».

En France, le méthotrexate par voie orale est notamment indiqué « dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du psoriasis de l’adulte et dans le traitement d’entretien des leucémies aiguës lymphoblastiques », explique l’AFSSaPS. L’Agence souligne avec force, que dans toutes ces indications, « la prise de méthotrexate par voie orale s’effectue en une prise unique, une fois par semaine ».
En 2007 déjà, l’Agence avait modifié le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) et sa notice d’utilisation. Elle y rappelait notamment « le danger d’une prise quotidienne et recommandait au prescripteur de préciser sur l’ordonnance le jour de la semaine où le médicament doit être administré ».
Deux décès en 2011
Depuis le début de l’année 2011 et en dépit de ces mesures, l’Agence a reçu 4 nouvelles notifications de surdosages liés à une prise quotidienne au lieu d’une prise hebdomadaire. Deux de ces accidents se sont soldés par la mort du malade. L’Agence précise qu’il « s’agit d’erreurs faites par le patient lui-même, mais également d’erreurs de prescription (en mg/jour) ou de rédaction imprécise sur l’ordonnance (absence du rythme de prise) ».
En conclusion, elle insiste une nouvelle fois sur « la prise unique hebdomadaire des médicaments à base de méthotrexate par voie orale. Elle doit se faire le même jour d’une semaine à l’autre, afin d’éviter toute confusion. »
Si vous prenez l’un de ces médicaments (Novatrex®, Methotrexate Bellon® ou Imeth®), à la moindre question n’hésitez pas à interroger votre médecin.
Image

La PR: forcée d'y penser, mais toujours espérer et avancer !!!
BRIAND
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Re: INFORMATIONS

Message par BRIAND »

Merci Françoise pour cette information importante.
La notice : Ce médicament ne doit pas être pris tous les jours, vous devez respecter strictement la prise sur 1 ou 2 jous par semaine suivant l'ordonnance. En cas de doute contactez votre médecin ou votre pharmacien. (sur deux jours je ne savais pas )

Erreur de prescription : Depuis le temps je n'y crois pas beaucoup, avec les congrès de rhumatologie en plus, et ils sont très bien informé.
Erreur du patient : A mon avis c'est possible, notre maladie bouleverse notre vie.... Nous apprenons une mauvaise nouvelle etc...
Fatigué aussi par l'autre maladie, il m'est arrivé de me demander si je les avais pris. Dans le doute je m'abstiens une semaine.
Nos traitements ne sont pas anodins.
L'examen sanguin à faire régulièrement, ne suivez pas mon exemple je le fais une fois par trimestre. J'avais entendu : si le corps refuse un traitement, c'est surtout au début qu'il se manifeste.
Par contre radio des poumons tous les deux ans. Les yeux et les dents tous les six mois.
Ne pas oublier l'acide folique entre les deux prises.
Maintenant nous allons faire bien attention, et merci pour la piqûre de rappel..
BRIAND
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Re: INFORMATIONS

Message par BRIAND »

Rectificatif
Pour les yeux et les dents, c'est consultation tous les six mois, là je suis les conseils.
Si doute pour les dents, ne pas hésiter à demander une radio panoramique.
Sans avoir demandé cette radio voilà environ dix ans j'allais passer un mauvais été, deux dents de sagesse étaient infectées.
Le problèmes vous savez-bien, ils arrivent souvent à une mauvaise période.
BRIAND
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Re: INFORMATIONS

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Accidents de la vie courante : près de 20 000 décès par an en France

Les accidents de la vie courantes (chute, noyade…) ont provoqué 19 703 décès en 2008 indique l’Invs dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire.
Entre 2000 et 2008, le taux de mortalité par accident de la vie courante a diminué de 2,8% en moyenne par an, tous âges confondus. Mais sur les trois dernières années, le nombre des décès en valeur absolue a bel et bien augmenté (passant de 18 549 en 2006 à 19 703 en 2008).
Une augmentation qui s’explique par le vieillissement de la population : ces accidents touchent, pour les deux tiers, des personnes âgées de plus de 75 ans. Plus exposées au risque de décès liés à la vie courante, celles-ci sont chaque année plus nombreuses. Ce sont en effet surtout les accidents mortels touchant les enfants qui ont diminué (-5,7 % par an).

Tous âges confondus, les chutes sont la première cause de décès par accident (9 412). Et 75 % des décès causés par une chute surviennent chez les plus de 75 ans.
Parmi les autres accidents de la vie courante meurtriers, l’Invs cite les suffocations (souvent des aliments obstruent les voies respiratoires) avec près de 3 000 décès par an, les intoxications (1 376), les noyades (1028) ou les incendies (476).
L’Invs note enfin que ces accidents de la vie courante frappent nettement plus les hommes (32,7 décès pour 100 000 hommes), que les femmes ( 18,9 pour 100 000).


- [19.07.11] VIVA PRESSE que nous remercions
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Re: INFORMATIONS

Message par BRIAND »

Mise en garde contre l’utilisation du produit MTP KIT présenté comme un médicament de l’interruption de grossesse et vendu sur Internet
[ 19 septembre 2011 ]

La Direction générale de la Santé (DGS) et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) souhaitent mettre en garde les consommateurs sur les risques graves pour la santé liés à l’utilisation d’un produit dénommé MTP KIT, présenté comme un médicament de l’IVG (interruption volontaire de grossesse) et vendu sur Internet.


Ce produit de la société CIPLA Limited est notamment vendu sur le site Eurodrugstore.eu sous la rubrique "birth control"1. Il s’agit d’un médicament illicite qui ne dispose d’aucune autorisation de mise sur le marché (AMM = autorisation octroyée par l’Afssaps après évaluation de la qualité, de la sécurité et de l’efficacité d’un médicament) [1], ni d’autorisation d’importation sur le territoire français.

Les modalités d’emploi, notamment le mode d’administration du produit, exposent la femme qui l’utiliserait à un réel danger (échec de l’avortement, hémorragie, infection grave). En outre les contrôles réalisés par les laboratoires de l’Afssaps ont montré que sa composition est inadaptée.

En France, une grande attention est apportée au droit d’accès à l’IVG pour toutes les femmes qui souhaitent y recourir et à la qualité de sa pratique, quel que soit le lieu de sa réalisation : établissement de santé, centre de planification familiale, centre de santé ou cabinet de ville. La pratique des IVG bénéficie d’un encadrement strict qui lui garantit de très bonnes conditions de sécurité et de prévention des complications.

Les informations sur les démarches à réaliser, les techniques d’IVG possibles, l’accompagnement psycho-social, les coordonnées des permanences téléphoniques régionales d’information, sont apportées par le dossier-guide IVG.
Ce document donne également des indications aux mineures souhaitant avoir accès à l’IVG dans des conditions d’anonymat et de gratuité.

Il faut enfin rappeler que certaines associations (par exemple, le Mouvement français pour le planning familial) aident les femmes placées dans une situation difficile, lorsqu’elles sont confrontées à une grossesse non désirée.

Par ailleurs, une information complète et didactique sur la contraception est disponible sur le site choisirsacontraception.fr

La DGS et l’Afssaps rappellent qu’il n’est pas recommandé de se procurer des médicaments sur Internet leur provenance, leur qualité et leur sécurité n’étant pas garanties. L’achat de médicaments sur Internet comporte de nombreux risques pour la santé des consommateurs et peut favoriser leur mauvais usage. Seul le circuit des pharmacies d’officine est ré

gulièrement contrôlé par les autorités sanitaires.
BRIAND
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