LA SANTE

Vous voulez un renseignement à ce FORUM est là pour vous répondre.

Modérateurs : Moderateur02, soniaC, Moderateur01, catm, EvelyneP

Règles du forum
Vous pouvez voir ici les règles strictes d'utilisation du FORUM...
Il est interdit de diffamer, d'insulter, de prôner la haine raciale et en résumé tout ce que le respect d'autrui devrait vous interdire !!
Merci de tenir compte de ces règles sous peine de banissement et d'interdiction temporaire puis définitive de ce forum...

En cas de spams massifs, vous pouvez adresser un message au webmestre via spams@parlonsdelapr.fr

Merci de votre compréhension et de votre soutien
Répondre
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

La santé

Message par BRIAND »

Avec nos remerciements à '' HANDICAPZERO '' particulièrement à Madame Pascale NEYRAT diététicienne.



santé : actualités et services
Les kilos des Fêtes : comment les éliminer


Au cours de cette semaine, votre alimentation est obligatoirement déséquilibrée. Voici la stratégie pour récupérer avant le 31 décembre. Elle vous permettra de réveillonner l'esprit libre !
Même si vous ' faites attention ' selon la formule habituelle, vous engrangez au cours de tous ces repas festifs trop de protéines, trop de gras, trop de sucre et pas assez de glucides lents, ni de vitamines. Vous imposez aussi, certains jours, un gros travail àvotre tube digestif. Résultat : vous risquez fort, au matin du 2 janvier, de vous retrouver assez pâteux, même si vous n'avez pas forcé sur l'alcool, fatigué et peut-être avec quelques kilos en plus. La balance va vous le signifier.

De l’eau, de l’eau, de l’eau
Buvez plutôt de l'eau légèrement pétillante, type Badoit, San Pellegrino, Chateldon. Leurs petites bulles donnent une agréable impression de nettoyage et ces eaux vous apportent des sels minéraux bénéfiques. Faites-en provision cette semaine. Freinez sur les cafés (vous avez besoin de bien dormir pour récupérer). Prenez plutôt du thé vert, particulièrement riche en antioxydants. Faut-il vous préciser que les sodas et boissons sucrées de toutes sortes (même les lights) sont àéliminer ? Si vous en êtes dépendant, ça peut-être la bonne occasion de vous désintoxiquer.

Orange pressée chaque matin
Si vous n'en avez pas, investissez dans un presse-fruits (manuel). Faites une grosse provision d'oranges àjus. Et, dès le réveil, chaque jour, pressez-en une (il faut 1 minute, même si vous êtes dans le coltard) et buvez tout de suite son jus. Il est plein de vitamine C. Il va vous réveiller et vous en ressentirez le bienfait au cours de la journée. Si jamais vous êtes sujet aux calculs urinaires, il vous en protégera.

Petit-déjeuner tartines
Un bol de thé ou de café léger, des tartines de pain complet ou aux céréales, légèrement beurrées et miellées que vous mâcherez lentement, un yaourt avec éventuellement une cuillerée àcafé de miel, voilàle petit-déjeuner qui vous permettra de tenir toute la matinée. Et en conséquence de déjeuner léger. Le pain complet ou aux céréales parce qu'il est riche en glucides lents et en fibres. Le beurre parce que du pain sec, ce n'est pas vraiment bon. Le miel pour la note sucrée et ses bienfaits pour la gorge. Le yaourt pour l'indispensable calcium.

Cure de soupes
Un bol de soupe de légumes maison àchaque dîner. Ca cale et il suffit ensuite d'un filet de poisson nature (avec un bon jus de citron), ou d'une tranche de viande, d'un laitage et d'un fruit pour que le repas soit complet, rassasiant et léger. Il faut 20 minutes pour préparer une soupe, 15 si vous employez des légumes nature surgelés. Une fois les légumes coupés en petits morceaux et cuits avec un petit peu d'eau dans l'autocuiseur (10 minutes), vous les broyez avec le mixeur plongeant jusqu'àce que le mélange soit homogène et épais. Salez seulement alors. Alternez les légumes, mélangez-les, ajoutez une botte de persil en fin de cuisson : la soupe sera alors bien riche en vitamines et en sels minéraux de toutes sortes. Comptez 250 à300 g de légumes par personne. Il est inutile d'y faire fondre du beurre. Mais vous pouvez y ajouter des petits croûtons de pain grillé ou aillé et juste poêlés avec un filet d'huile d'olive, un nuage de lait, du fromage râpé. En variant ainsi, impossible de se lasser de ce plat de base (qui est d'ailleurs devenu très tendance depuis quelque temps). Il y a de grandes chances pour que tout le monde àla maison y prenne goût et que cette habitude perdure. La soupe, ça ne revient pas très cher. C'est le meilleur moyen de manger facilement beaucoup de légumes et de faire plaisir àtous les ministres et organismes de santé qui ne cessent de tenter de vous convaincre de leurs bienfaits pour votre santé ! Cuisinée sans gras, bien épaisse, c'est un plat pauvre en calories, donc minceur. Et, s'il y a un micro-onde au bureau, qu'est-ce qui vous empêchera d'en emporter une, de la réchauffer et d'en faire l'essentiel de votre déjeuner ?

Marchez et mangez lentement
Bon, ça peut être un peu fatigant mais ça fait du bien. Nul ne peut affirmer le contraire. Les bienfaits de la marche sont nombreux : dépense de calories, musculation des cuisses, activation de la circulation veineuse, dérouillement des articulations, baisse du cholestérol, et, puisque la voiture reste au garage, contribution au sauvetage de la planète. Mangez lentement. C'est ainsi que vous mettrez en route le seuil de satiété dans votre cerveau. Vous vous arrêterez alors spontanément de manger lorsque celle-ci se manifestera. En augmentant votre dépense énergétique avec la marche et en ne mangeant plus au-dessus de vos besoins caloriques, vous perdrez inévitablement du poids.

Remisez la balance
Après avoir vérifié votre poids le 2 janvier, rangez ensuite votre balance. Inutile de vous peser avec névrose tous les jours. Vos jeans, votre jupe ou votre pantalon suffiront comme indicateurs : ils n'ont pas rétréci pendant cette semaine de fiesta !

Rubrique : Nutrition
Journaliste : Paule Neyrat, Diététicienne
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Les lendemains !!!!

Message par BRIAND »

Avec nos remerciements à '' VIVA PRESSE '' particulièrement à Madame
Agnès LEROY Directrice Générale et Madame Brigitte BEGUE




Santé

Soigner les lendemains de fête


Les lendemains de fête sont parfois difficiles  ! Bouche pâteuse, soif intense, nausées, vomissements, vertiges, migraine… La gueule de bois  ! Le foie et ses fameuses « crises » en seraient-ils responsables  ? Eh bien non, car tout est lié au métabolisme de l’alcool, en particulier lors de sa dégradation en acétaldéhyde, une substance toxique dont l’accumulation est responsable de nos maux de tête et de ventre. Et plus ce qu’on a bu contient de méthanol, plus la gueule de bois est carabinée… Cet alcool, mortel à très hautes doses, est présent en plus ou moins grande proportion dans le vin. Pour éliminer ces poisons, les reins doivent accomplir un travail énorme et, de ce fait, éliminer de l’eau, ce qui entraîne une déshydratation. Quant aux troubles digestifs, ils sont plutôt à imputer à la gastrite alcoolique, liée à la toxicité de l’alcool pour l’estomac.

Inutile de se mentir : la seule vraie prévention, c’est la modération. Mais, en cas d’abus, mieux vaut oublier les recettes de grand-mère, avaler un peu de miel à cause de sa grande teneur en fructose, ou une cuillerée d’huile d’olive censée tapisser l’estomac avant les excès… Au mieux, ça ne sert à rien, au pire, comme le café salé, très diurétique, ça aggrave la situation.

Pour éliminer l’alcool, pensez plutôt à boire de l’eau, alcaline de préférence (Badoit, Vichy, Perrier), car elle neutralise l’acidité, pendant le repas, mais aussi après. Vous pouvez traiter les symptômes du réveil douloureux avec du paracétamol en cas de maux de tête (pas d’aspirine, elle aggrave la gastrite et favorise les saignements), un produit contre les vomissements ou un pansement gastrique en cas d’acidité et de brûlures. Quant à la vitamine C, elle vous aidera à lutter contre la fatigue, même si rien ne vaut une longue nuit réparatrice. Enfin, une petite diète (pour son effet «  détox  ») ou un simple bouillon de légumes (pour l’élimination) vous permettront de nettoyer le corps des excès de la veille.

[20.12.07]

Brigitte Bègue

BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

POUR VOTRE INFORMATION

Message par BRIAND »

information '' AGEVILLAGE '' que nous remercions particulièrement Madame Caroline RIO, diététicienne,

Livres, guide pratique, articles : point de vue du CENA

"Même pas vrai !"

Les rayons des libraires n'ont jamais tant regorgé de livres de cuisine et d'ouvrages mettant en avant les dernières modes alimentaires, du régime préhistorique au modèle des centenaires d'Okinawa en passant par le régime Crétois...

Le petit livre "La santé dans votre assiette" a attiré notre attention, pour son titre, mais surtout pour celui de la collection dont il fait partie :"Même pas vrai". Cette formule enfantine rassemble "un projet...militant qui engage le lecteur. Une mobilisation, en quelque sorte, contre des pans entiers de fausses vérités, d'amalgames, de clichés qui nous suivent à la trace".

Annie Hubert, anthropologue, directeur de recherche au CNRS s'est attelée à la lourde tâche de nous éclairer. Son fil conducteur : "le doute, meilleure réaction possible et une des premières qualités requises pour la science. Sans douter on ne se pose pas de questions, donc on ne raisonne pas. Face à la pléthore d'informations, alarmante ou pas, que nous avons à affronter tous les jours, doutons! C'est la meilleure attitude pour nous conduire vers un choix raisonné et serein."

L'un des points de vue salutaires souligné l'auteur est le parti pris "ethnocentrique" qui guide les Experts de la nutrition. "Or, tous les modèles alimentaires sont possibles et ont été appliqués! Cela n'a pas empêché l'humanité de survivre et, au contraire, cela a démontré notre extraordinaire adaptabilité à des situations très différentes. Le seul biorythme que nous avons tous en commun est celui de dormir la nuit et d'être éveillé le jour : nous sommes une espèce animale diurne. Mais pour le reste, que ce soit les prises alimentaires ou les activités physiques, tout va dépendre de deux choses : l'environnement et la manière dont les cultures humaines s'insèrent dans cet environnement. Tous les cas de figure sont possibles, et pour chaque groupe humain, ses propres biorythmes paraissent les seuls applicables et les seuls "normaux".

Manger une, deux, trois ou cinq fois par jour, se lever très tôt ou se coucher très tard, faire la sieste ou pas, tout cela est géré par la culture. La normalité n'existe qu'au sein d'une même culture, c'est toujours l'Autre qui n'est pas normal. Les biorythmes changent, aussi, au cours de la vie.
"Enfants, adultes et personnes âgées ne fonctionnent pas de la même manière mais ces transformations se font selon des modèles ancrés dans la culture, parce que nous sommes des êtres sociaux, qui ont des rôles définis pour nous permettre d'avoir le sentiment d'exister."

Savoir recevoir les informations avec vigilance et ne pas s'emballer avant d'appliquer des dogmes alimentaires stricts du jour au lendemain est nécessaire.
Il est fondamental de veiller à respecter les façons particulières de s'alimenter. Les habitudes forgent le quotidien et tant qu'à domicile il est possible de les conserver, Carpe diem!

Les conseils alimentaires de cette rubrique ont pour objectif de vous fixer des repères et non un modèle à suivre à tout prix.

Caroline Rio, diététicienne, Club Experts Nutrition Alimentation

mis à jour le 04/02/2008
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

INFORMATIONS

Message par BRIAND »

Information '' VIVA PRESSE '' que nous remercions

Déremboursements : les prix flambent

Mise en ligne : 4 février 2008

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (Fspf) dénonce des hausses de prix pouvant « dépasser 30 % » pour certains médicaments déremboursés depuis le début de l’année. « Dans certains cas, on n’est pas loin d’un doublement du prix », note la fédération, qui « refuse de cautionner ces pratiques ».

Le phénomène a déjà été signalé par les associations de consommateurs. Nous y avons consacré une enquête dans notre numéro de février 2007. Première explication mise en avant pour justifier ces dérapages : le passage du taux de Tva de 2,1 % lorsque le médicament est remboursé à 5,5 % lorsqu’il ne l’est plus. Le principal facteur de cette hausse reste toutefois la liberté de tarification accordée aux groupes pharmaceutiques. « Les prix des médicaments remboursés sont réglementés et de plus en plus souvent fixés en référence au niveau de prix européen. Par contre, ceux des médicaments non remboursés étant libres, les laboratoires font ce qu’ils veulent », rappelait en septembre 2007 Rolande Ruellan, présidente de la sixième chambre de la Cour des comptes [1], devant la mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale de l’Assemblée nationale.

« Le prix fixé est le résultat d’une négociation entre industriels et pharmaciens », objecte-t-on au Leem, syndicat patronal des entreprises du médicament. Car cette liberté des prix est aussi accordée aux pharmaciens, qui peuvent moduler leur marge. Du coup, non seulement les prix explosent, mais ils peuvent aussi varier d’une pharmacie à l’autre.

Cette polémique survient alors que l’on parle de plus en plus d’un développement de l’automédication et d’une modification des critères de remboursement des médicaments qui pourrait justement se traduire par une nouvelle vague de déremboursements.

Didier Berneau


--------------------------------------------------------------------------------
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

INFORMATION

Les arrêts maladie injustifiés traqués par l'Assurance maladie

(Relaxnews) - L'Assurance maladie testera dès la fin mars des sanctions plus sévères concernant les arrêts maladie injustifiés, et ce dans une dizaine de départements, d'après une information rendue publique par le quotidien Le Figaro. Cette expérience, prévue par la Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, se traduira par une suspension des indemnités journalières pour les employés responsables d'arrêts abusifs. Une généralisation du système pourrait survenir en 2010.

Amiens, Avignon, Carcassonne, Evreux, Nîmes, Reims, Vannes, et, pour les salariés du régime agricole, les Côtes-d'Armor, le Finistère, le Val-de-Marne et Paris, sont concernés par cette expérimentation.
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

information '' HANDICAPZERO '' que nous remercions particulièrement Madame Isabelle EUSTACHE

santé : actualités et services
Fibromes utérins, faut-il les enlever et comment ?
Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes. Ils peuvent être très nombreux et parfois très volumineux. Mais au-delàde ces deux considérations, la décision d'intervenir dépend avant tout des risques de complications. Nous avons interrogé le Dr David Elia*.

Qu’est-ce qu’un fibrome et quelles sont les complications possibles ?
Les fibromes correspondent àdes excroissances du muscle utérin. Ce sont des tumeurs bénignes, mais qui peuvent atteindre des dimensions considérables, plusieurs centimètres. Certaines femmes peuvent aussi en avoir beaucoup, parfois jusqu'àune dizaine, voire une quinzaine. Les deux principales complications des fibromes sont : soit des règles très hémorragiques, soit un fibrome qui devient particulièrement volumineux, pouvant par exemple atteindre le volume d'une grossesse de 3 ou 4 mois. Si vous n'avez pas ces complications, il ne faut rien faire ! C'est par exemple le cas d'une femme qui a un fibrome utérin de 3 ou même de 8 cm, qui ne saigne pas davantage pendant ses règles, et dont le fibrome n'augmente pas de volume et ne la gêne en aucune façon. Seuls quelques exceptionnels cancers utérins appelés ' sarcomes ' sont pris àtort pour des fibromes, le fibrome lui ne dégénère jamais en cancer. La fréquence des fibromes utérins augmente fortement àpartir de 40 ans. Les femmes ménopausées en ont donc très souvent (25% d'entre elles). Mais la question n'est pas d'en avoir ou pas, la question est de savoir faire le tri entre ceux qui sont des fibromes dits compliqués (règles hémorragiques et/ou volume important) et les autres, qui sont stables et qu'il ne faut pas toucher.

Le cas particulier des fibromes intracavitaires
Il existe une variété de fibromes extrêmement fréquente : les fibromes intracavitaires ou sous-muqueux, présents àl'intérieur de la cavité de l'utérus et non pas insérés dans la paroi du muscle utérin. Ils sont très difficiles àvoir àl'échographie car ils sont de petite taille et situés profondément dans la cavité. On peut en revanche les appréhender par deux autres examens au choix : l'hystérographie (utilisant les rayons X) et l'hystéroscopie (tube muni d'une lumière et d'une caméra miniature). Il est intéressant de les diagnostiquer car ils sont assez faciles àenlever en passant par les voies naturelles. On procède par hystéroscospie, sous anesthésie générale, et on ' rabote ' au maximum dans la cavité utérine. Cette intervention est définitive, excepté si le fibrome intracavitaire présente une extension dans le muscle utérin, car celle-ci pourra alors être àl'origine de récidives. Ces fibromes provoquent souvent des règles très hémorragiques.

Quels sont les traitements des fibromes ?
Tout dépend de l'objectif. Si l'on veut éviter les règles hémorragiques, l'emploi d'hormones progestatives du 16e au 25e jour du cycle ou même 21 jours sur 28 peut se révéler utile. Le résultat est très variable, il dépend de chaque femme et du progestatif utilisé. Mais dans tous les cas, le traitement est uniquement symptomatique car il n'empêche pas le fibrome de pousser. Le but est d'empêcher la muqueuse utérine de pousser de façon exubérante et de provoquer des règles trop abondantes. Dans ce même ordre d'idées, la pilule peut aussi avoir un effet intéressant. La mise en place d'un stérilet diffusant un progestatif (Mirena®) peut aussi apporter une solution intelligente àdes règles trop importantes. Si l'on veut empêcher un gros fibrome de se développer en volume, on peut provoquer une ménopause artificielle àl'aide de médicaments capables de stopper le fonctionnement des ovaires. Dès lors que le fibrome n'a plus d'hormones pour vivre, il s'atrophie et diminue de volume. Le problème de ce traitement est qu'il nécessite des injections intramusculaires mensuelles ou trimestrielles, et surtout, qu'il s'accompagne des symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, migraine, insomnie, etc.), ce qui est gênant chez des femmes de 45 ans par exemple. Contre cet inconvénient, on peut cependant prescrire un léger traitement hormonal compensatoire. Mais cette technique est parfaitement réalisable et selon les cas, il arrive que le fibrome ne récidive pas àl'arrêt de cette médication (analogues de la LH RH). Il existe également des médicaments anti-hémorragiques : certains anti-inflammatoires et en particulier l'acide méfénamique (Ponstyl®). Ces traitements sont symptomatiques et vont limiter le flux des règles.

La chirurgie des fibromes
Même s'il n'y a pas de fibrome intracavitaire, on peut tenter une intervention chirurgicale, une endométrectomie. Elle consiste, làencore sous contrôle hystéroscopique, àcautériser sur 2/3 millimètres toute la muqueuse utérine, en espérant que par la suite, la repousse de la muqueuse sous l'effet des hormones ne donne plus d'hémorragies. Ce ' rabotage ' peut être rationnel et efficace. La technique d'embolisation, mise en place par le Pr Ravina il y a déjàplus d'une dizaine d'années, semble aussi donner de bons résultats dans des cas bien précis. Il s'agit d'une technique radiologique non chirurgicale qui consiste àobtenir l'occlusion des vaisseaux sanguins qui alimentent le fibrome. Encore actuellement, peu d'équipes médicales réalisent ce type d'intervention délicate. Et enfin, dans les cas extrêmes, lorsque aucune technique n'a donné de résultat, que le volume du fibrome poursuit sa croissance et que les hémorragies restent très abondantes, on peut proposer en dernier recours une hystérectomie totale (ablation de l'utérus). Aujourd'hui, la question est de savoir si on laisse ou non les ovaires. Cela dépend de l'âge des femmes et de la conviction du gynécologue. Certains préconisent de les enlever pour éviter le risque de cancer d'ovaire qui pourrait – comme chez toute femme - survenir 10, voire 20 ans après. D'autres, comme moi, y sont plutôt opposés car l'ablation des ovaires peut entraîner, même après la ménopause, une perte de libido, une déprime, une perte de tonus, une prise de poids majeure, etc. Une dernière intervention reste àévoquer : la myomectomie. Elle s'adresse àdes femmes jeunes de 30-35 ans qui présentent de nombreux fibromes, et chez qui on ne veut pas enlever l'utérus pour leur conserver la possibilité d'être enceinte. Il s'agit d'enlever les fibromes un par un, par chirurgie classique (ouverture de l'utérus). Cette technique est également proposée àdes femmes d'une quarantaine d'années qui n'arrivent pas toujours àêtre enceintes ou qui font des fausses couches àrépétition en raison de la présence de multiples fibromes. En les enlevant, on peut favoriser une grossesse qui arrivera àterme. * Le Dr David Elia est gynécologue, rédacteur en chef du magazine GENESIS, leader de la presse gynécologique, publie régulièrement dans les revues scientifiques et est l'auteur de plus de 35 livres grand public. Il a également créé un site internet àdestination des femmes (http://www.docteurdavidelia.com) dont la nouvelle version vient d'être mise en ligne, ainsi qu'un Podcast sur lequel on peut l'entendre : http://david100.podemus.com Et enfin, le Dr David Elia est membre du comité scientifique d'e-sante.

Rubrique : Femme
Journaliste : Isabelle Eustache
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Information
Aujourd'hui (19/03/2008 ) dans la presse, je lis : Une nouvelle polyclinique privée va s'installer sur le futur pôle santé du centre de la Bretagne. Elle devrait ouvrir à l'été 2009. Son coût est évalué à plus de 21 millions d'euros... Bâtiment plus spacieux que la clinique actuelle, avec 3000 m² de plus selon les nouvelles normes et pour seulement la création d'une vingtaine de lits supplémentaires....
Pandant ce temps on pense au sort réservé aux hôpitaux......
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

information de la Maison Associative de la Santé à Rennes

Le CHU de Rennes et le Centre Hospitalier de Vitré
organisent un MARDI SANTE

« Le cancer du colon

Peut-on l’éviter ? Comment le soigner ? »
Mardi 15 avril 2008 / 20h30 à 22h00 au cinéma Aurore de Vitré
Le cancer du colon est un cancer fréquent (37 000 nouveaux cas par an)
et grave (2ème mortalité après le cancer du poumon ) mais curable s’il est dépisté à temps.
Des médecins spécialistes du CHU de Rennes et du CH de Vitré
feront le point et répondront aux questions du public.

Intervenants : Pr Bretagne . Dr Boutin . Dr Etienne. Dr Sledzianowski.

Entrée libre et gratuite
Contact pour toute information
Anne Lavollée-Dauleux / CHU : 02 99 28 24 72

Les Mardis Santé : mieux s’informer pour mieux se soigner
Lancés en 2002 au CHU de Rennes, les Mardis santé ont très rapidement conquis un public qui se presse toujours plus nombreux aux conférences des professionnels de santé du CHU. Animés par le Professeur Bernard Lobel, les Mardis santé proposent une information scientifique validée dans un langage compréhensible par tous. Les thèmes choisis sont traités sous l’aspect des découvertes scientifiques mais également en donnant une part importante à la prévention

Nouveau à Vitré
Le CHU de Rennes et le centre hospitalier de Vitré sont liés par des liens de coopération étroits. Les Mardis Santé s’inscrivent dans cette logique de partenariat. C’est ainsi qu’est née l’idée de proposer aux habitants du Pays de Vitré – Porte de Bretagne des conférences médicales.

Bonne fin de semaine !

Hélène MAZENQ
Animatrice Territoriale de Santé
Pays de Vitré - Porte de Bretagne
Maison de l'Eau / Parc du Castel / 35220 Châteaubourg
Tel : 02.99.00.85.95 Fax : 02.99.00.91.14
helene.mazenq@paysdevitre.org / http://www.paysdevitre.org
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Un grand merci à '' VIVA PRESSE '' pour ces nombreuses informations

Inégalités sociales
Lorsque se soigner coûte trop cher

Mise en ligne : 2 avril 2008

Malgré les progrès médicaux, nous ne sommes pas égaux en matière de santé et d’accès aux soins. Dans les quartiers populaires, ce problème s’aggrave et devient une préoccupation quotidienne. Les associations de terrain tentent d’y faire face. Souvent en vain.

« Dans un quartier comme le nôtre, on ne va pas voir le médecin pour un oui pour un non. Payer 22 euros, c’est un problème. » Bentou, jeune fille d’origine africaine, habite au Château-Blanc, cité populaire et métissée de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Ses propos reflètent le sentiment qui prédomine ici.
Dans cette commune de 30 000 habitants, limitrophe de Rouen, près de six foyers sur dix ne paient pas l’impôt sur le revenu. Entre 25 et 30 % des habitants vivent en zone urbaine sensible (Zus). Comme beaucoup de villes de banlieue, Saint-Etienne-du-Rouvray enregistre un fort déficit en médecins spécialistes. Quelques chirurgiens-dentistes, mais aucun ophtalmo, aucun gynécologue.

Pour mieux identifier les difficultés d’accès aux soins, la municipalité a constitué, il y a trois ans, un réseau rassemblant associations, professionnels médicaux et services de la ville. Les rencontres en petits groupes avec une partie de la population et l’organisation de forums santé ont permis d’ébaucher un premier état des lieux.
Le bilan est alarmant. « J’ai été surprise et ahurie, témoigne Sandrine Da Cunha, responsable des affaires sociales à la mairie. Nous avons vu des gens dans un état de santé inquiétant, des personnes édentées, d’autres qui présentent des déséquilibres alimentaires graves ou des troubles psychologiques. J’ai le sentiment d’une régression. »

Ghyslaine Morrow est présidente de l’Association stéphanaise de prévention individuelle et collective (Aspic), qui intervient depuis plus de trente ans dans la ville et dont les locaux occupent un rez-de-chaussée d’immeuble au Château-Blanc.
« Il y a désormais deux méde­cines, affirme-t‑elle. Une médecine de survie, à laquelle on a recours dans l’urgence, à la dernière extrémité, quand la douleur devient insupportable, et une médecine du superflu. Les lunettes, les dents, c’est cher, on s’en passe. » Les cas de familles qui, après un rendez-vous chez l’ophtalmo, n’achètent pas les lunettes prescrites, découragées par la somme qui restera à leur charge, ne sont pas rares. De nombreuses études confirment ce constat. Le rapport 2007 sur l’état de santé de la population en France montre la persistance de « disparités sociales significatives en matière de santé ». [1]
-------------------------------------------------------------------------------
Accumulation de risques
Les centres d’examens de santé de l’assurance-maladie ont eux aussi évalué l’impact de la précarité sur la santé. Les 98 centres répartis sur l’ensemble du territoire effectuent chaque année environ 650 000 bilans de santé, destinés aux assurés du régime général et à leurs ayants droit, soit près de 85 % de la ­population.
Entre 1995 et 2002, le centre technique d’appui et de formation (Cetaf) de ces centres a constitué deux panels : d’un côté, un peu plus de 700 000 personnes en situation de précarité  ; de l’autre, 510 000 non-précaires  ; puis il a comparé leur état de santé. « Il n’y a pas de pathologies de la précarité, explique Catherine Sass, chargée de mission au ­Cetaf, mais plus le niveau de fragilité ­sociale est important, plus la possibilité d’avoir des problèmes de santé augmente. »
Le groupe des consultants en situation de précarité présente ainsi un maximum de risques : consommation élevée d’alcool, de tabac ou de psychotropes, obésité, absence de suivi médical, caries dentaires. « Beaucoup de ces personnes n’avaient pas consulté de médecin au cours des deux années précédant leur passage au centre, commente ­Catherine Sass. Les complications dues au retard de soins sont fréquentes. »

En cause, bien sûr, le manque de moyens financiers. Mais pas seulement. C’est toute l’organisation du système qui est défaillante. Le réseau sanitaire s’étiole. Les associations désertent le terrain, faute de moyens. Celles qui sont toujours là sont confrontées aux préjugés. « Ce n’est pas facile pour une jeune fille du quartier de venir au Planning familial, déplore une militante du Château-Blanc. Souvent, elle préférera aller à Rouen, c’est plus discret, mais pas toujours facile. »
La médecine scolaire périclite. « Longtemps, la médecine du travail a été une porte d’accès à la santé pour les jeunes, note Ghyslaine Morrow. Quel lien avec la santé un jeune au chômage a-t-il aujourd’hui  ? »

D’autres signes révèlent l’inadap­tation de l’offre de soins. Quelques stations de tramway séparent le Château-Blanc de Saint-Sever, quartier de Rouen où est installée la permanence de Médecins du monde (Mdm).
Trois après-midi par semaine, des consultations médicales gratuites y sont données. Elles font souvent le plein. « Nous recevons de plus en plus de Français, constate Françoise, une bénévole. Ce sont des retraités qui ne peuvent pas avancer le prix d’une consultation, des jeunes sans ressources. »

Christian Cartier, chirurgien-dentiste, délégué de Mdm en Haute-Normandie, confirme : « Lorsque nos missions France se sont créées dans une trentaine de villes, en 1986, 80 % des consultants étaient des personnes de nationalité française. En 2000, avec la mise en place de la Cmu, le rapport s’est totalement inversé. Depuis quelques années, les Français reviennent. En 2006, ils constituaient le groupe le plus important de nos consultants. Ce sont des gens qui n’arrivent pas à entrer dans les structures ­existantes, ou qui sont carrément refusés par les professionnels de la santé. » Autant de symptômes d’un système de santé malade.
Didier Berneau

P.S.
Mal dans son corps, mal dans sa tête
Quand tout est difficile, quand on a un boulot fatigant ou peu motivant, ou pas de travail du tout, quand on a des problèmes pour boucler les fins de mois, comment être bien dans sa tête  ?
« Notre société est “ malmenante ” et suscite beaucoup de souffrance psychique », constate Christian Prime, éducateur spécialisé, directeur du pôle d’accompagnement psychosocial (Paps). Cette structure qui réunit travailleurs sociaux et psychologues cliniciens a été créée il y a douze ans et rayonne sur Saint-Etienne-du-Rouvray et la commune voisine, Oissel.
Sa mission  ? Prendre en charge un mal-être qui ne relève pas de la psychiatrie, « laisser s’exprimer la souffrance des gens ».

« Ce travail d’écoute répond à un besoin, il fait partie du contexte sanitaire, assure Christian Prime. A partir du moment où une personne retrouve la capacité de parler d’elle, on note une meilleure prise en charge de son apparence et de sa santé. »
Mais cette activité est fortement remise en cause. « Nous ne serions pas assez performants pour remettre les gens au travail, craint le directeur du Paps. On nous demande de plus en plus de médicaliser la souffrance au lieu de l’écouter. »
----------------------------------------------------------------------------
[1] « L’état de santé de la population en France », rapport 2007 de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), la Documentation française. ».

« Toute décision pèse sur les inégalités de santé »
Annette Leclerc, épidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm.
« Les inégalités traversent l’ensemble de la société et se manifestent de différentes façons, notamment dans la santé. Il y a eu, ces dernières années, une augmentation de certaines inégalités du fait de la progression du chômage de longue durée. On entre dans un cercle vicieux : la situation sociale n’aide pas à retrouver la santé, ce qui rend d’autant plus difficile le retour à l’emploi… En France, à l’inverse d’autres pays européens, on prend des décisions sans réfléchir aux conséquences. Le plus bel exemple, c’est la lutte contre le tabagisme. La consommation moyenne de tabac a certes diminué, mais certaines catégories sociales, en gros les cadres, sont plus sensibles que d’autres à cette campagne, d’où une situation sans doute plus inégalitaire aujourd’hui qu’elle ne l’était auparavant. Si on fait de la prévention ou de l’éducation à la santé en donnant le même message à tout le monde, on risque d’accroître les inégalités, car seuls ceux qui sont prêts à entendre le message vont en tenir compte. Comment réduire les inégalités de santé  ? En intégrant cette dimension dans tous les domaines. A mon avis, chaque fois qu’une décision politique est prise, qu’une disposition est annoncée par un ministre, et pas seulement celui de la Santé, on devrait se poser la question des conséquences que cette décision va avoir sur les inégalités. En portant une attention plus appuyée

Un grand merci à Madame Agnès LEROY Directrice Générale qui nous permet toujours de pubier ces informations très intéréssantes.
BRIAND
Avatar du membre
DUFDROME
Messages : 1133
Enregistré le : 06 mars 2008, 00:30

Re: LA SANTE

Message par DUFDROME »

MERCI pour ces infos.
Moi, j'ai tout faux.....je bois du vin (bon)= 1 à 2 verres par jour et je fume .........
Mais mon ami, Mr Briand et Miss "colère" comme moi, regardez mes "infos" sur le forum "NI PAUVRES-NI SOUMIS" !!!
Non seulement, je me doutais que l'état ne voulait pas reconnaitre "nos petites personnes" mais alors là = double handicap...

Vous allez voir, bientot plus de soins, plus de médicaments, plus de ....... et HOP !!!! les personnes malades/handicapées = couteront moins chères à la Société !!!!!!!!
et on parle de discrimination à toutes les sauces ......

Pauvre mentalité,
amitiés
DUFDROME en colère :evil: :evil:
Il y a deux façons de concevoir sa vie : Une est de penser que les miracles n'existent pas
et l'autre de penser que chaque chose est un miracle [ A.Einstein]
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Avec nos remerciements à '' VIVA PRESSE ''
LES OGM

Société

Le projet de « loi Ogm » enterre le Grenelle de l’environnement

Après le vote en première lecture au Sénat, les députés ont achevé l’examen de la loi Ogm et voteront leur texte aujourd’hui, 9 avril.
En l’état, le projet de loi inscrit la « liberté de cultiver avec ou sans Ogm », ce que les opposants (Ps, PC et Verts) dénoncent en soulignant que les effets de dissémination des pollen reviennent alors à faire du tout Ogm.
Ils ont bien fait adopter par le Sénat deux amendements (252 et 112) conditionnant la culture d’Ogm au respect « des écosystèmes locaux, et des filières de production et commerciales sans Ogm » et de « de l’intégrité de l’environnement et [de] la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité », ce qui reviendrait à quasiment interdire toute culture d’Ogm en pein champs. Mais la directive européenne que la loi Ogm transcrit en droit français privilégie le libre choix des agriculteurs et ne permet pas d’interdire les Ogm dans certaines zones.
Un sac de nœuds que les députés trancheront sans doute en recalant les amendements sénatoriaux.


La question de la définition du seuil de 0,1 % ou de 0,9 % maximum d’Ogm dans les produits « non Ogm » a été renvoyé sur le futur Haut Conseil des biotechnologies. Une autre disposition prévoit que les parcs naturels « peuvent » exclure la culture d’Ogm, mais « avec l’accord unanime des exploitants agricoles concernés ». Autant dire qu’ils seront pieds et poings liés.

Greenpeace et les autres associations considèrent que ce projet de loi tel qu’il est « condamne l’agriculture et la production sans Ogm » – pourtant considérées comme essentielles par le Grenelle de l’environnement – et que ce texte ne prend pas en considération la réalité des contaminations par les Ogm, ni la responsabilité de ceux qui utilisent des Ogm.
Ce qui est certain c’est que la loi permettra la culture d’Ogm et que les « faucheurs volontaires » qui les éradiquent risqueront désormais deux ans de prison et 75 000 euros d’amendes.

[09.04.08]
Greenpeace vous appelle à saisir votre député :
http://www.greenpeace.org

BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Information '' VIVA PRESSE '' que nous remercions

ENCORE UNE MAUVAISE NOUVELLE !!!!!!!!!
Les premières réactions au rapport Larcher

Mise en ligne : 11 avril 2008

Parmi les premières réactions, celle de Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité Française qui « a pris connaissance avec intérêt des conclusions du rapport [et] salue la qualité de la concertation qui a permis la réalisation de ce rapport réaliste et constructif ».
La Mutualité Française, explique-t-il « a formulé des propositions pour faire évoluer l’offre de soins hospitaliers vers une meilleure coordination régionale, une évaluation des pratiques et des techniques, et une plus grande transparence de ses coûts. Toute cette démarche ne doit avoir qu’un seul objectif : améliorer la qualité des soins dispensés aux patients ».
Enfin, déclare Jean-Pierre Davant, « les préoccupations liées à la présence d’une montée croissante de capitaux spéculatifs dans le domaine des soins hospitaliers ne sauraient être déconnectées de l’inquiétant problème des dépassements d’honoraires ».

Pour sa part, la Cgt estime que la logique de ce rapport « est une logique d’entreprise strictement financière ». Elle dénonce « les véritables objectifs » de ce rapport : « 5 milliards d’économies [et] la fermeture de 200 hôpitaux » Ce plan est pour le syndicat d’abord une manière de « réduire la voilure au niveau de certaines activités comme la chirurgie et l’obstétrique », de transformer les directeurs d’établissements en chefs d’entreprises avec des objectifs de rentabilité, et de casser le statut du personnel. Il poursuit le soutien au secteur privé.
Cette logique financière, estime la Cgt « aura pour conséquence une aggravation » des difficultés d’accès aux soins pour la population.

Enfin, dans un communiqué de presse, le PS voit « une bonne idée dans la création des communautés hospitalières de territoire « si elle permet une meilleure coordination des soins et un regroupement bien compris de l’offre hospitalière », mais prévient que « si l’hôpital de référence vide de leur substance les hôpitaux généraux et locaux du territoire [...], cette politique de regroupement géographique cachera une politique de restructuration purement économique qui ne s’assume pas ».

P.S.
http://www.mutualite.fr
http://www.cgt.fr (Dernières infos)

http://presse.parti-socialiste.fr
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Information '' VIVA PRESSE '' que nous remercions


Les remboursements de l’optique sortis de la Sécu ? Bachelot n’est pas contre

Mise en ligne : 14 avril 2008

Invitée du Grand Jury Rtl/Lci/Le Figaro, dimanche(13/04/08) a déclaré, après une question sur la possibilité que les remboursement de l’optique soient bientôt pris en charge « uniquement » par les complémentaires (mutuelles, sociétés d’assurances, instituts de prévoyance), Roselyne Bachelot a déclaré que « la question est posée, d’autant (...) que dans les quatre ans qui viennent de s’écouler la marge bénéficiaire de ces organismes complémentaires est passée de 12% à 23% », – elle mêlait ainsi mutuelles et assurances privées – et concluant dans le Figaro qu’il « y a des marges de manœuvres ».

Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française à contredit la ministre sur les marges qu’elle attribuait aux mutuelles, soulignant que « les mutuelles redistribuent quasiment tout ce qu’elles encaissent en matière de cotisation, elles le redistribuent en prestations » pusique ce sont des organismes à but non lucratif.

Les déclarations de Roselyne Bachelot sur les remboursements de l’optique reviennent comme un écho de celles du ministre du Budget, la semaine dernière.
Eric Woerth, parlant de 5 milliards d’économies pour la Sécu dès 2009, avait évoqué qu’on « pourrait transférer par bloc ce qui doit être pris en charge par les complémentaires, par exemple en décidant que l’assurance-maladie de base ne rembourse plus les dépenses d’optique ».

Voir également :
2009 : 5 milliards d’économies sur les remboursements de la Sécu
***********************************************************************************************************************
BRIAND ajoute après ce sera les dents comme en Angleterre prévoyez pinces mulitples pour s'extraire les dents......C'est le progrès et encore des économies......Merci Sarko et Rozelyne .....
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

ATTENTION C'EST GRAVE !!!

Manifestations contre les franchises médicales

Mise en ligne : 14 avril 2008

Des centaines de personnes ont manifesté samedi dernier, à Paris et en province contre les franchises médicales mises en place par le gouvernement. En effet, depuis le 1er janvier 2008, les assurés sociaux doivent payer 50 centimes par boîte de médicament et par acte paramédical, et deux euros par transport sanitaire, dans la limite de 50 euros par an, afin de financer la lutte contre la maladie d’Alzheimer et le cancer.

L’association des diabétiques ardennais (Ada) à Charleville-Mézières, avait invité les malades mais aussi les responsables politiques, syndicaux, associatifs et tous les citoyens… à venir déposer symboliquement leurs boîtes de médicaments vides devant la préfecture des Ardennes samedi dernier à 14 h.
« Non aux franchises médicales ! » et « Alerte au bouclier sanitaire ! » sont devenus les deux slogans de l’Association française des diabétiques depuis la mise en place des franchises médicales et l’instauration d’un bouclier sanitaire « qui vise à supprimer partiellement ou totalement le régime des Affections de longue durée (Ald) et qui se traduira à terme par la suppression du remboursement à 100 % », a revendiqué samedi Roger Bonneviale, le président de l’Ada.
« Le recours à une complémentaire de santé privée obligatoire accentuera la discrimination et l’exclusion que vivent les malades et leur entourage », poursuit-il, « Les mutuelles absorbent le choc mais les cotisations augmentent ».
Céline Lutz

Information VIVA PRESSE que nous remercions
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Information '' VIVA PRESSE '' que nous remercions

Les complémentaires santé en 2007 : 27,4 milliards d’euros

Mise en ligne : 17 avril 2008


Publié par le Fonds Cmu, Référence Cmu livre quelques éléments d’une étude sur les complémentaires santé. Pour 2007, le Fonds recense 934 organismes (mutuelles, assurances, institutions de prévoyance) acquittant la contribution au Fonds Cmu – 2,5 % de leur chiffre d’affaires santé. Comparé à l’an 2000, près de 800 organismes ont disparu depuis 2000, soit par regroupement, soit par fusion. Ces 934 organismes se décomptent en 805 mutuelles, 91 assureurs et 38 institutions de prévoyance. Leur chiffre d’affaires santé représente 27,4 milliards d’euros.

Le « marché de la complémentaire » continue de se développer (+ 5,1 % en 2007), mais cette croissance se ralentit au fil des ans depuis 2002 où elle était de + 10 %. Les institutions de prévoyance représente 19 % de ce marché, les assureurs 24 %. Les mutuelles, avec 86 % des organismes pésent pour 58 %.
Les regroupements en cours dans le monde mutualiste depuis la mise en place du nouveau Code de la Mutualité se traduisent par un accroissement de taille des différentes mutuelles. Aujourd’hui, 224 mutuelles ont un chiffre d’affaires santé de plus de 10 millions d’euros, dont 29 de plus de 100 millions d’euros. Elles étaient respectivement 205 et 19 en 2003.

Dernier contat de l’étude du Fonds Cmu : la part de chiffre d’affaires des assureurs dans la complémentaire santé s’est accrue de 3,55 points depuis 2001. Une progression faite au détriment des mutuelles (- 2,04 points) et des institutions de prévoyance (- 1,52 point)

P.S. Références Cmu n° 31 :
http://www.cmu.fr
Répondre